"Le Maire de Paris veut interdire les baux de moins d’un an.
- Pourtant 165 000 personnes (54 000 familles - source Opinion Way) se sont logées en location meublées temporaires l’année dernière. Comment vont-elles faire désormais?
Ces locations leur sont maintenant interdites, la seule solution proposée étant désormais l’hôtel, inabordable pour plusieurs mois et inadapté pour des familles. Parmi elles, 11 500 familles sont en situation d’urgence (divorce, décès, problème lors d’un achat, maladie…).
- Plus de 100 PME, spécialisées dans la location meublée temporaire, sont aujourd’hui en péril à Paris.
Ces entrepreneurs, créant de l’emploi en pleine période de crise, et permettant le rayonnement de Paris en France et à l’étranger, vont devoir fermer leurs entreprises, mettant tous leurs employés à la rue. Cela malgré leur combat permanent depuis presque 2 ans auprès des autorités, qui ne veulent pas entendre parler de ce problème dont elles disent qu’il « ne les concerne pas ».
- Plus de 2 000 emplois vont être supprimés, concernant majoritairement des jeunes de 20 à 30 ans c’est presque l’équivalent de l’usine PSA d’Aulnay.
A l’heure où le gouvernement affirme son souhait de soutenir et développer les emplois jeunes, que va-t-il faire de ces 2 000 jeunes mis à la rue par la Mairie de Paris ?
- Le droit de propriété, droit fondamental inscrit dans la Constitution française et dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme, est aujourd’hui menacé.
Le propriétaire n’a plus la possibilité d’occuper son logement ET de le mettre en location durant ses périodes d’absence. Il n’en a tout simplement plus le droit. Il devra désormais choisir entre un logement qu’il a le droit d’occuper mais doit rester vacant le reste du temps, ou qu’il ne peut simplement plus occuper car il souhaite le louer pour de courtes durées, et doit donc transformer son bien en local commercial (l’occupation lui en étant alors interdite). Rappelons que les propriétaires sont à plus de 80 % des français modestes souhaitant compléter leurs revenus ou leur retraite grâce à leurs revenus locatifs, tout en bénéficiant d’une résidence secondaire près de leur famille.
- Le nombre de chambres d’hôtel à Paris est insuffisant pour accueillir les touristes.
Le rapport de Gilles Pelisson pointe un manque de plus de 12.000 chambres d’hôtel en 2011. Et la Direction du développement de la Mairie de Paris prévoit que le nombre de visiteurs passera de 26 millions à 50 millions en 10 ans, alors que ne seront construite que 7.000 chambres d'hôtel sur cette période. Le nombre de touristes n’a pourtant cessé de s’accroître depuis lors, tandis que l’augmentation de la capacité hôtelière n’est que de 1000 chambres supplémentaires. De plus, l’offre hôtelière n’est pas adaptée aux longs séjours ni aux familles. Que vont devenir toutes les familles qui souhaitent visiter Paris et contribuer au développement économique de la capitale, mais aussi du pays tout entier ?
- L’interdiction des locations meublées de moins d’un an constitue un manque à gagner considérable pour le budget de l’Etat.
L’Etat perdra ainsi plus de 250 millions d’euros d’impôts versés et de TVA sur les revenus des propriétaires. En cette période de crise budgétaire, est-il vraiment raisonnable d’interdire aux propriétaires contribuables de louer leur bien, générer du revenu et participer à l’effort national ?
- L’ambition de la Mairie de Paris est de ramener dans le parc de logements 20.000 appartements actuellement loués en location saisonnière.
Mais selon une étude Opinion Way, les 2/3 des logements loués meublés sont occupés par leurs propriétaires une partie de l’année et ne reviennent en aucun cas sur le marché locatif classique. Quand le parc de logements vacants est aujourd’hui estimé à plus de 116 000, ne vaut-il mieux pas se concentrer sur ce parc de logements vacants que de mettre en péril tout un secteur, qui permet de plus d’apporter une solution à de nombreux français en situation d’urgence ?"
Lire aussi ICI.
- Pourtant 165 000 personnes (54 000 familles - source Opinion Way) se sont logées en location meublées temporaires l’année dernière. Comment vont-elles faire désormais?
Ces locations leur sont maintenant interdites, la seule solution proposée étant désormais l’hôtel, inabordable pour plusieurs mois et inadapté pour des familles. Parmi elles, 11 500 familles sont en situation d’urgence (divorce, décès, problème lors d’un achat, maladie…).
- Plus de 100 PME, spécialisées dans la location meublée temporaire, sont aujourd’hui en péril à Paris.
Ces entrepreneurs, créant de l’emploi en pleine période de crise, et permettant le rayonnement de Paris en France et à l’étranger, vont devoir fermer leurs entreprises, mettant tous leurs employés à la rue. Cela malgré leur combat permanent depuis presque 2 ans auprès des autorités, qui ne veulent pas entendre parler de ce problème dont elles disent qu’il « ne les concerne pas ».
- Plus de 2 000 emplois vont être supprimés, concernant majoritairement des jeunes de 20 à 30 ans c’est presque l’équivalent de l’usine PSA d’Aulnay.
A l’heure où le gouvernement affirme son souhait de soutenir et développer les emplois jeunes, que va-t-il faire de ces 2 000 jeunes mis à la rue par la Mairie de Paris ?
- Le droit de propriété, droit fondamental inscrit dans la Constitution française et dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme, est aujourd’hui menacé.
Le propriétaire n’a plus la possibilité d’occuper son logement ET de le mettre en location durant ses périodes d’absence. Il n’en a tout simplement plus le droit. Il devra désormais choisir entre un logement qu’il a le droit d’occuper mais doit rester vacant le reste du temps, ou qu’il ne peut simplement plus occuper car il souhaite le louer pour de courtes durées, et doit donc transformer son bien en local commercial (l’occupation lui en étant alors interdite). Rappelons que les propriétaires sont à plus de 80 % des français modestes souhaitant compléter leurs revenus ou leur retraite grâce à leurs revenus locatifs, tout en bénéficiant d’une résidence secondaire près de leur famille.
- Le nombre de chambres d’hôtel à Paris est insuffisant pour accueillir les touristes.
Le rapport de Gilles Pelisson pointe un manque de plus de 12.000 chambres d’hôtel en 2011. Et la Direction du développement de la Mairie de Paris prévoit que le nombre de visiteurs passera de 26 millions à 50 millions en 10 ans, alors que ne seront construite que 7.000 chambres d'hôtel sur cette période. Le nombre de touristes n’a pourtant cessé de s’accroître depuis lors, tandis que l’augmentation de la capacité hôtelière n’est que de 1000 chambres supplémentaires. De plus, l’offre hôtelière n’est pas adaptée aux longs séjours ni aux familles. Que vont devenir toutes les familles qui souhaitent visiter Paris et contribuer au développement économique de la capitale, mais aussi du pays tout entier ?
- L’interdiction des locations meublées de moins d’un an constitue un manque à gagner considérable pour le budget de l’Etat.
L’Etat perdra ainsi plus de 250 millions d’euros d’impôts versés et de TVA sur les revenus des propriétaires. En cette période de crise budgétaire, est-il vraiment raisonnable d’interdire aux propriétaires contribuables de louer leur bien, générer du revenu et participer à l’effort national ?
- L’ambition de la Mairie de Paris est de ramener dans le parc de logements 20.000 appartements actuellement loués en location saisonnière.
Mais selon une étude Opinion Way, les 2/3 des logements loués meublés sont occupés par leurs propriétaires une partie de l’année et ne reviennent en aucun cas sur le marché locatif classique. Quand le parc de logements vacants est aujourd’hui estimé à plus de 116 000, ne vaut-il mieux pas se concentrer sur ce parc de logements vacants que de mettre en péril tout un secteur, qui permet de plus d’apporter une solution à de nombreux français en situation d’urgence ?"
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