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A Paris, l'horreur économique s'installe en meublé !



Ne sachant que vivre sur la bête (dette et impôts), les Delanoistes, secteur d'activité après secteur d'activité, entravent l'initiative et détruisent des emplois à Paris.

Dans le domaine du logement, avec un marché bloqué du fait des préemptions clientélistes et du quasi gel du foncier, leur échec est total.

La situation de la location en meublés en est une bonne illustration.

Comme il s'agit d'une activité où les particuliers peuvent jouir d'une certaine liberté d'entreprendre sans qu'une bureaucratie ne les contrôlent entièrement, il fallait naturellement que Delanoë et sa bande tentent de s'attaquer à eux ...



A Paris, l'horreur économique s'installe en meublé !
"Le Maire de Paris veut interdire les baux de moins d’un an.

- Pourtant 165 000 personnes (54 000 familles - source Opinion Way) se sont logées en location meublées temporaires l’année dernière. Comment vont-elles faire désormais?

Ces locations leur sont maintenant interdites, la seule solution proposée étant désormais l’hôtel, inabordable pour plusieurs mois et inadapté pour des familles. Parmi elles, 11 500 familles sont en situation d’urgence (divorce, décès, problème lors d’un achat, maladie…).

- Plus de 100 PME, spécialisées dans la location meublée temporaire, sont aujourd’hui en péril à Paris.

Ces entrepreneurs, créant de l’emploi en pleine période de crise, et permettant le rayonnement de Paris en France et à l’étranger, vont devoir fermer leurs entreprises, mettant tous leurs employés à la rue. Cela malgré leur combat permanent depuis presque 2 ans auprès des autorités, qui ne veulent pas entendre parler de ce problème dont elles disent qu’il « ne les concerne pas ».

- Plus de 2 000 emplois vont être supprimés, concernant majoritairement des jeunes de 20 à 30 ans c’est presque l’équivalent de l’usine PSA d’Aulnay.

A l’heure où le gouvernement affirme son souhait de soutenir et développer les emplois jeunes, que va-t-il faire de ces 2 000 jeunes mis à la rue par la Mairie de Paris ?

- Le droit de propriété, droit fondamental inscrit dans la Constitution française et dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme, est aujourd’hui menacé.

Le propriétaire n’a plus la possibilité d’occuper son logement ET de le mettre en location durant ses périodes d’absence. Il n’en a tout simplement plus le droit. Il devra désormais choisir entre un logement qu’il a le droit d’occuper mais doit rester vacant le reste du temps, ou qu’il ne peut simplement plus occuper car il souhaite le louer pour de courtes durées, et doit donc transformer son bien en local commercial (l’occupation lui en étant alors interdite). Rappelons que les propriétaires sont à plus de 80 % des français modestes souhaitant compléter leurs revenus ou leur retraite grâce à leurs revenus locatifs, tout en bénéficiant d’une résidence secondaire près de leur famille.

- Le nombre de chambres d’hôtel à Paris est insuffisant pour accueillir les touristes.

Le rapport de Gilles Pelisson pointe un manque de plus de 12.000 chambres d’hôtel en 2011. Et la Direction du développement de la Mairie de Paris prévoit que le nombre de visiteurs passera de 26 millions à 50 millions en 10 ans, alors que ne seront construite que 7.000 chambres d'hôtel sur cette période. Le nombre de touristes n’a pourtant cessé de s’accroître depuis lors, tandis que l’augmentation de la capacité hôtelière n’est que de 1000 chambres supplémentaires. De plus, l’offre hôtelière n’est pas adaptée aux longs séjours ni aux familles. Que vont devenir toutes les familles qui souhaitent visiter Paris et contribuer au développement économique de la capitale, mais aussi du pays tout entier ?

- L’interdiction des locations meublées de moins d’un an constitue un manque à gagner considérable pour le budget de l’Etat.

L’Etat perdra ainsi plus de 250 millions d’euros d’impôts versés et de TVA sur les revenus des propriétaires. En cette période de crise budgétaire, est-il vraiment raisonnable d’interdire aux propriétaires contribuables de louer leur bien, générer du revenu et participer à l’effort national ?

- L’ambition de la Mairie de Paris est de ramener dans le parc de logements 20.000 appartements actuellement loués en location saisonnière.

Mais selon une étude Opinion Way, les 2/3 des logements loués meublés sont occupés par leurs propriétaires une partie de l’année et ne reviennent en aucun cas sur le marché locatif classique. Quand le parc de logements vacants est aujourd’hui estimé à plus de 116 000, ne vaut-il mieux pas se concentrer sur ce parc de logements vacants que de mettre en péril tout un secteur, qui permet de plus d’apporter une solution à de nombreux français en situation d’urgence ?"

Lire aussi ICI.

Samedi 15 Décembre 2012
Serge Federbusch






1.Posté par Epitomé le 20/12/2012 11:09
Non, la Mairie de Paris ne veut pas interdire les baux de moins d'un an, la réglementation existait bien avant l'engouement dans le meublé de courte durée, un propriétaire y gardant sa résidence principale pourra toujours à l'occasion d'une absence (même prolongée), louer son appartement sans pour autant être obligé de faire une compensation, je vous invite à consulter les pages explicites du site de la mairie de Paris ou bien l'article du CCH: (CCH : L. .631-7 1, al. 4)..
Pratiquer la location meublée dans plusieurs appartements dont on est propriétaire devient une réelle activité commerciale et dénature de fait l'usage qui doit être celui d'une habitation et à ce titre la loi doit s'appliquer.
Par ailleurs vous omettez de préciser que ces locations meublées à la nuitée, nonobstant la concurrence déloyale qu'elles pratiquent avec l'hôtellerie traditionnelle, ont largement contribué à la hausse de la valeur des appartements à Paris.
On estime que depuis 2008 environ 30 000 petits appartements ont été achetés et/ou sciemment transformés en "location meublée" .Ce placement juteux et largement financé par l"emprunt bancaire accorde non seulement un remboursement à 100% de l'emprunt mais par surcroit une rémunération occulte du fait de son paiement en "cash" .
La nuitée moyenne à Paris est de l'ordre de 80€/100€ que vous appliquez à 200 nuitées pour 30 000 appartements vous obtenez un chiffre d'affaire colossal de 540 000 000€ qui pour l'essentiel échappe à tout contrôle...et par surcroit à l’hôtellerie qui se doit d'augmenter ses tarifs !!!!!!!

2.Posté par Kriss le 02/01/2013 14:27
Bravo pour cet article.

Contrairement aux commentaires d'Epitome, les locations meubles ne nuisent pas aux hôteliers, il suffit de tenter de louer une chambre d'Hotel a Paris pour s'en rendre compte qu'il n'y a pas suffisamment de chambres disponibles a Paris. Les Hotel sont tous pleins.

Au lieu de mettre toujours plus de contraintes sur les propriétaires il faut au contraire faciliter la locataire saisonnière, meublée, et cesser de surprotéger les locataires qui abusent des lois.
Combien de propriétaires se trouvent avec des loyers impayés, des locataires qui dégradent les appartements pour finir avec des procédures d'expulsions qui prennent des années.

Ce n'est pas avec la politique dogmatique actuelle que la Mairie de Paris ne pourra pas lutter contre le déséquilibre entre l'offre et la demande.

3.Posté par Epitomé le 02/01/2013 16:19
Les hôtels ne sont pas pleins. ! Le taux d’occupation des
hôtels parisiens atteint 87,3 %,(de janvier à septembre 2012) soit un léger recul de -1,5 point par rapport à l’année dernière. Le taux est supérieur à 80 % pour l’ensemble des catégories.
Les hôtels 3* et 4*/5* enregistrent les meilleures performances avec respectivement
89,1 % et 88,6 % (cf: Observatoire Économique du Tourisme Parisien)....la concurrence entre les meublés et l'hôtellerie se situe à la marge, le plus important est à mon sens l'impact produit sur les valeurs locatives et sur les valeurs vénales.
Vous (Kriss) évoquez les droits des locataires ainsi que les contraintes des propriétaires, j'imagine dans quelle catégorie vous évoluez cela ne vous exonère pas de réfléchir à un équilibre des marchés immobiliers?!
Comment peut-on concevoir des valeurs locatives à Paris se situant entre 22€ et 30€ le M² mensuel?!!
Ainsi dans dans un nombre importants d'arrondissements les valeurs locatives des appartements sont supérieures aux valeurs des bureaux!!!!!!!!! Un locataire peut-il déduire le montant de son loyer comme le font les entreprises (à juste titre), NON!
L'augmentation des valeurs vénales ont nécessairement une influence sur les valeurs locatives, alors, ne vaut-il pas mieux louer un appartement à un prix en adéquation avec le revenu médian des ménages et ainsi accorder au propriétaire l'assurance d'un revenu régulier, ou bien favoriser l'augmentation des valeurs en provoquant une augmentation des contentieux?
Je vous laisse y réfléchir....

4.Posté par POUSSIN le 03/01/2013 22:09
Bonjour,

Concernant la question des locations saisonnières mise en avant par la mairie de Paris ... celle-ci “oublie” de préciser qu’il y a 122 000 logements vides à Paris (plus de 9 % du parc) ...

Source : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20&ref_id=18255&page=alapage/alap381/alap381_tab.htm

Attaquer les locations saisonnières permet de masquer les vrais problèmes ...

Quant aux commentaires précédents, il est certain qu'à trop vouloir protéger les locataires loi de 89, en faisant supporter de plus en plus de risques aux propriétaires, la situation se retourne finalement contre les locataires puisque ceux-ci ne trouvent plus de logements, ou bien à des prix exhorbitants. Ne faudrait-il pas redonner un peu de flexibilté ?

Bien cordialement.

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