Nos lecteurs se souviennent peut-être qu'en 2008 et 2009, ce fut déjà le même refrain : voir en cliquant LA. Malgré le montant très élevé de la taxe de balayage à Paris, les citoyens furent placés devant les conséquences des carences de leur mairie quand la neige fut venue.
Cette année, la mairie s'est faite petite pour tenter d'échapper aux critiques, laissant l'Etat en première ligne alors qu'il n'est pas responsable de ce qui se passe intramuros. Alors que Tout Paris glissait, François Dagnaud, adjoint au maire en charge du sujet, publiait un communiqué pour expliquer que, grâce au salage, il avait fait ce qu'il avait pu. Pourtant, les Parisiens se sont bel et bien livrés aux joies de la neige et du verglas pendant au moins deux jours.
Aurait-on, alors, bénéficié d'une version étendue de "Paris sur glace", opération de divertissement de la saison municipale d'hiver, sans le savoir ?.
Il faut avouer que la recette fut infaillible :
- saler pendant la pluie ( ce qui aboutit à la dissolution dudit sel, eh oui monsieur Dagnaud !) ;
- rentrer aux abris dès que la neige tombe ;
- oublier de déblayer devant les équipements municipaux (même si les Parisiens ont dûment payé la fameuse "taxe de balayage") ;
- repasser un coup de sel le lendemain, quand la température est redevenue positive, afin de faire croire qu'on a fait le nécessaire ;
- ne pas déneiger, afin que toute la soupe regèle la nuit suivante, afin de profiter d'une deuxième journée de bonnes glissades !
Ces deux folles journées d'amusement collectif furent un franc succès : les services hospitaliers ont enregistré 30 % d'admissions en plus pour fractures et contusions.
A l'année prochaine !
Cette année, la mairie s'est faite petite pour tenter d'échapper aux critiques, laissant l'Etat en première ligne alors qu'il n'est pas responsable de ce qui se passe intramuros. Alors que Tout Paris glissait, François Dagnaud, adjoint au maire en charge du sujet, publiait un communiqué pour expliquer que, grâce au salage, il avait fait ce qu'il avait pu. Pourtant, les Parisiens se sont bel et bien livrés aux joies de la neige et du verglas pendant au moins deux jours.
Aurait-on, alors, bénéficié d'une version étendue de "Paris sur glace", opération de divertissement de la saison municipale d'hiver, sans le savoir ?.
Il faut avouer que la recette fut infaillible :
- saler pendant la pluie ( ce qui aboutit à la dissolution dudit sel, eh oui monsieur Dagnaud !) ;
- rentrer aux abris dès que la neige tombe ;
- oublier de déblayer devant les équipements municipaux (même si les Parisiens ont dûment payé la fameuse "taxe de balayage") ;
- repasser un coup de sel le lendemain, quand la température est redevenue positive, afin de faire croire qu'on a fait le nécessaire ;
- ne pas déneiger, afin que toute la soupe regèle la nuit suivante, afin de profiter d'une deuxième journée de bonnes glissades !
Ces deux folles journées d'amusement collectif furent un franc succès : les services hospitaliers ont enregistré 30 % d'admissions en plus pour fractures et contusions.
A l'année prochaine !