C’est une véritable crise qui touche le musée Bourdelle, situé dans le quartier de Montparnasse dans le XIVème arrondissement de Paris. A tel point que, chose extrêmement rare, l’ensemble des personnels (agents d’accueils, administratifs, techniques, caissières, ouvriers, intervenant culturels, conservateurs...) a décidé d’alerter Paris-Musée, l’établissement public en charge des musées municipaux de la capitale, sur les graves dysfonctionnements qui ont cours dans cet établissement dédié au célèbre sculpteur.
Il faut dire que les méthodes de la direction musée Bourdelle semblent des plus désinvoltes avec une gestion des effectifs à la petite semaine qui a pour conséquence, outre d’entrainer régulièrement des fermetures de salles, d’entraver le personnel dans ses missions de protection et d'entretien des œuvres ou du bâtiments. Quand au management, ce dernier est désormais décrit par tous au minimum comme maladroit. Bref, l’ambiance est aussi lourde que le bronze des statues d’Antoine Bourdelle.
Hélas, l'alerte a été traitée avec désinvolture du côté de Paris-Musées. C’est donc pour dénoncer cette incompétence de l’établissement public que tous les agents se sont mis en grève la semaine dernière à l’appel de tous les syndicats sans exception (CGT, CFDT, FO, SUPAP, UNSA). Une grève tellement suivie que le musée s’est ainsi retrouvé livré à lui-même. De quoi effrayer la direction de Bourdelle qui prise de panique s’est alors mise en faute…. en décidant d’ouvrir, au mépris de toutes les règles de sécurité en vigueur. Et pour rajouter de la honte au déshonneur, il a même fallut pour cela qu'elle réquisitionne les quelques vacataires présents, ces derniers ne pouvant faire grève de crainte des représailles. Inutile de dire que la plupart des salles, faute de personnels suffisant, étaient laissées sans surveillance. Et la sécurité des biens et personnes tournée en ridicule et ce en plein plan Vigipirate !
C’est alors que Paris-Musée a commis une grosse bourde. En effet l'établissement public toute à son obsession antisociale avait cru malin.... d’envoyer un huissier pour s’assurer que les grévistes ne bloqueraient pas l’entrée. Pas de pot, ce dernier a aussi pu constater les graves carences en matière de sécurité. Selon la déontologie qui régit la fonction d’huissier de justice il semble donc logique que Paris-Musée se soit alors vu notifier officiellement ses multiples négligences par l’officier ministériel ! D’autant plus que l'ensemble des agents et des syndicats était présent pour en témoigner.
Lire aussi ICI.
Il faut dire que les méthodes de la direction musée Bourdelle semblent des plus désinvoltes avec une gestion des effectifs à la petite semaine qui a pour conséquence, outre d’entrainer régulièrement des fermetures de salles, d’entraver le personnel dans ses missions de protection et d'entretien des œuvres ou du bâtiments. Quand au management, ce dernier est désormais décrit par tous au minimum comme maladroit. Bref, l’ambiance est aussi lourde que le bronze des statues d’Antoine Bourdelle.
Hélas, l'alerte a été traitée avec désinvolture du côté de Paris-Musées. C’est donc pour dénoncer cette incompétence de l’établissement public que tous les agents se sont mis en grève la semaine dernière à l’appel de tous les syndicats sans exception (CGT, CFDT, FO, SUPAP, UNSA). Une grève tellement suivie que le musée s’est ainsi retrouvé livré à lui-même. De quoi effrayer la direction de Bourdelle qui prise de panique s’est alors mise en faute…. en décidant d’ouvrir, au mépris de toutes les règles de sécurité en vigueur. Et pour rajouter de la honte au déshonneur, il a même fallut pour cela qu'elle réquisitionne les quelques vacataires présents, ces derniers ne pouvant faire grève de crainte des représailles. Inutile de dire que la plupart des salles, faute de personnels suffisant, étaient laissées sans surveillance. Et la sécurité des biens et personnes tournée en ridicule et ce en plein plan Vigipirate !
C’est alors que Paris-Musée a commis une grosse bourde. En effet l'établissement public toute à son obsession antisociale avait cru malin.... d’envoyer un huissier pour s’assurer que les grévistes ne bloqueraient pas l’entrée. Pas de pot, ce dernier a aussi pu constater les graves carences en matière de sécurité. Selon la déontologie qui régit la fonction d’huissier de justice il semble donc logique que Paris-Musée se soit alors vu notifier officiellement ses multiples négligences par l’officier ministériel ! D’autant plus que l'ensemble des agents et des syndicats était présent pour en témoigner.
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