Dans un exercice de com’ bien-pensante, la mairie de Paris a organisé une votation citoyenne pour faire plébisciter le droit de vote des étrangers non communautaires.
Premier problème : c’est un sujet de nature constitutionnelle puisque les élus locaux sont également « grands » électeurs et que le Sénat risquerait d’être désigné par des gens eux-mêmes choisis en partie par des étrangers. A quand le parti des Anglais de Paris, des Tunisiens de Paris, des Togolais de Paris, etc ? Sympa quand il faudra freiner la tendance spontanée aux regroupements communautaires, observable dans le monde entier.
Deuxième problème : rien ne garantit la réciprocité aux Français établis à l’étranger.
Par pudeur ou par inhibition, on n’entend guère une question politiquement incorrecte : pour qui ces étrangers vont-ils majoritairement voter ? S’ils adoptent le même comportement électoral que leurs compatriotes ayant des doubles nationalités, il est évident que ce sera pour les partis de gauche. C’est sans doute un hasard si ces derniers soutiennent mordicus le principe de cette réforme. Et si l’on ajoute la tentation d’une attribution prioritaire des H.L.M. aux dits étrangers/électeurs -qui hélas pour eux satisfont le plus aisément aux conditions de ressources-, la perspective du clientélisme communautaire n’est plus un danger théorique.
Premier problème : c’est un sujet de nature constitutionnelle puisque les élus locaux sont également « grands » électeurs et que le Sénat risquerait d’être désigné par des gens eux-mêmes choisis en partie par des étrangers. A quand le parti des Anglais de Paris, des Tunisiens de Paris, des Togolais de Paris, etc ? Sympa quand il faudra freiner la tendance spontanée aux regroupements communautaires, observable dans le monde entier.
Deuxième problème : rien ne garantit la réciprocité aux Français établis à l’étranger.
Par pudeur ou par inhibition, on n’entend guère une question politiquement incorrecte : pour qui ces étrangers vont-ils majoritairement voter ? S’ils adoptent le même comportement électoral que leurs compatriotes ayant des doubles nationalités, il est évident que ce sera pour les partis de gauche. C’est sans doute un hasard si ces derniers soutiennent mordicus le principe de cette réforme. Et si l’on ajoute la tentation d’une attribution prioritaire des H.L.M. aux dits étrangers/électeurs -qui hélas pour eux satisfont le plus aisément aux conditions de ressources-, la perspective du clientélisme communautaire n’est plus un danger théorique.