Parmi les rues récemment et complètement massacrées figure la petite rue Ferrus, dans le 14ème arrondissement. Elle est devenue une voie "pétaudière et boxon".
Il y a encore deux ans et demi, elle était une rue tranquille, saine et passante, dans un ensemble résidentiel, aboutissant sur le portail historique de l'hôpital Ste Anne sur la rue Cabanis. Autrement dit un lieu de haute mémoire.
Via un marché fort peu clair, sur lequel il est impossible d'obtenir les renseignements attendus, la Municipalité a ménagé dans la rue l'implantation de la Plateforme du Bâtiment, grossiste de matériel de construction. Un chantier a été ouvert, sans aucune étude, concertation, prévention ou démarche préalables vis-à-vis des riverains. À partir de ce moment-là, les dégradations et destructions du cadre de vie se sont superposées les unes aux autres, les nuisances accumulées à une rapidité surprenante, sans que les habitants puissent agir ou soient même pris en compte.
La Plateforme a engagé ses travaux protégée par l'élu vert Romain Paris, auteur responsable et chargé du projet (!!!!), et dans le même temps a fait des travaux pour la Ville de Paris qui, on l'a appris ensuite, a signé un contrat de sous-location avec ladite Plateforme du Bâtiment, sous groupe de St Gobain : cela faisait partie du "marché" pour que cette dernière ait l'autorisation de s'installer. D'évidence, le contexte urbain est inapproprié, ne serait-ce que pour une raison de circulation qui s'engorge puisque les circuits sont inadéquats.
La rue a ainsi été transformée en une zone peu ou prou industrielle, inqualifiable, sale et en chantier permanent, sujette à des stationnements les plus sauvages et à des blocages chroniques puisque les poids lourds ne peuvent passer en bout de voie ! En tous les cas, son statut de résidentiel ne l'est que sur le papier, pas dans les faits....
Depuis le 13 Juin 2008, les véhicules sanitaires de l'arrondissement logent dans les parkings du 4-14, d'où ils effectuent leurs rondes dans les environs, même adresse et situation que les parkings et comptoirs de la Plateforme. Réveil sonore tous les jours à 6h sauf le 1er mai ! Ces vacarmes - outre qu'ils interdisent le sommeil matinal - se surajoutent à toutes les pollutions sonores et aériennes orchestrées par la Mairie et infligées aux riverains.
Là-dessus, il convient de spécifier que l'hôtel Marriott fait partie des entreprises plus qu'encombrantes sur les trottoirs et la chaussée (livraisons et bip dès les aurores etc), et qui s'est imposée sur le site, comme si la rue lui appartenait. en continu.
Il y a encore beaucoup à dire sur les nombreuses autres entreprises, gros gabarit, arrivées depuis peu dans la rue (SNCF, l'AP/Hôpitaux de Paris, etc ) ; sur la Vélib' située à contresens par rapport à l'axe Bd St Jacques etc.
Il nous semble que dans le cadre du "jeu de massacre des rues de Paris", la rue Ferrus a une place qui, certes, n'est pas d'honneur dans la mesure où elle est un axe secondaire servant de déversoir, mais justement, qu'il conviendrait-il de lui reconnaître.
Ce qui veut dire désigner son rôle véritable et la façon dont elle a été traitée à l'encontre de toutes les promesses électorales et des slogans dont on nous a rebattu les oreilles. Il en va de même pour sa "soeur" quasi jumelle "la rue Cabanis". Toutes deux portent des noms d'aliénistes.... Ferrus/Cabanis ou la folie municipale ?
Il y a encore deux ans et demi, elle était une rue tranquille, saine et passante, dans un ensemble résidentiel, aboutissant sur le portail historique de l'hôpital Ste Anne sur la rue Cabanis. Autrement dit un lieu de haute mémoire.
Via un marché fort peu clair, sur lequel il est impossible d'obtenir les renseignements attendus, la Municipalité a ménagé dans la rue l'implantation de la Plateforme du Bâtiment, grossiste de matériel de construction. Un chantier a été ouvert, sans aucune étude, concertation, prévention ou démarche préalables vis-à-vis des riverains. À partir de ce moment-là, les dégradations et destructions du cadre de vie se sont superposées les unes aux autres, les nuisances accumulées à une rapidité surprenante, sans que les habitants puissent agir ou soient même pris en compte.
La Plateforme a engagé ses travaux protégée par l'élu vert Romain Paris, auteur responsable et chargé du projet (!!!!), et dans le même temps a fait des travaux pour la Ville de Paris qui, on l'a appris ensuite, a signé un contrat de sous-location avec ladite Plateforme du Bâtiment, sous groupe de St Gobain : cela faisait partie du "marché" pour que cette dernière ait l'autorisation de s'installer. D'évidence, le contexte urbain est inapproprié, ne serait-ce que pour une raison de circulation qui s'engorge puisque les circuits sont inadéquats.
La rue a ainsi été transformée en une zone peu ou prou industrielle, inqualifiable, sale et en chantier permanent, sujette à des stationnements les plus sauvages et à des blocages chroniques puisque les poids lourds ne peuvent passer en bout de voie ! En tous les cas, son statut de résidentiel ne l'est que sur le papier, pas dans les faits....
Depuis le 13 Juin 2008, les véhicules sanitaires de l'arrondissement logent dans les parkings du 4-14, d'où ils effectuent leurs rondes dans les environs, même adresse et situation que les parkings et comptoirs de la Plateforme. Réveil sonore tous les jours à 6h sauf le 1er mai ! Ces vacarmes - outre qu'ils interdisent le sommeil matinal - se surajoutent à toutes les pollutions sonores et aériennes orchestrées par la Mairie et infligées aux riverains.
Là-dessus, il convient de spécifier que l'hôtel Marriott fait partie des entreprises plus qu'encombrantes sur les trottoirs et la chaussée (livraisons et bip dès les aurores etc), et qui s'est imposée sur le site, comme si la rue lui appartenait. en continu.
Il y a encore beaucoup à dire sur les nombreuses autres entreprises, gros gabarit, arrivées depuis peu dans la rue (SNCF, l'AP/Hôpitaux de Paris, etc ) ; sur la Vélib' située à contresens par rapport à l'axe Bd St Jacques etc.
Il nous semble que dans le cadre du "jeu de massacre des rues de Paris", la rue Ferrus a une place qui, certes, n'est pas d'honneur dans la mesure où elle est un axe secondaire servant de déversoir, mais justement, qu'il conviendrait-il de lui reconnaître.
Ce qui veut dire désigner son rôle véritable et la façon dont elle a été traitée à l'encontre de toutes les promesses électorales et des slogans dont on nous a rebattu les oreilles. Il en va de même pour sa "soeur" quasi jumelle "la rue Cabanis". Toutes deux portent des noms d'aliénistes.... Ferrus/Cabanis ou la folie municipale ?