Vous avez dit Bizerte ?
Un voeu bien opportun des Verts et des communistes, au Conseil de Paris, repris et porté par le maire, va convier la municipalité à ce baptême accéléré.
Depuis quelques années, les attributions de noms de voirie - souvent des placettes sans immeuble ou des bouts de rues sans numéros - se multiplient, obéissant à une logique de com' qui frise le ridicule. Chaque communauté ou figure du show biz voit un de ses hérauts ou mentors honorés d'un morciculet de voie publique. La placette Loulou Gasté, parolier de chansons et compagnon de Line Renaud, inaugurée par rien moins qu'un président de la République et un maire de Paris, en reste un grand moment.
Avec le malheureux Bouazizi les records de célérité sont en passe d'être pulvérisés. Bien pratique pour évacuer sa mauvaise conscience ou se laver symboliquement les mains quand on a, comme Delanoë, jusqu'au dernier moment, eu une attitude très équivoque face au régime de Ben Ali. Bref, encore et toujours la sainte hypocrisie.
Pour ne pas être en reste, le Delanopolis suggère quelques dénominations qui illustreraient les temps forts des mandatures delanoesques :
- Avenue des amours des jeux déçues (elle débouchera sur une place Sebastian Coe)
- Rue de l'ancienne tribune présidentielle de Jean Bouin
- Promenade du miracle de la multiplication des bitoniaux (avec autorisation du Saint Siège)
- Monument au Vélib' disparu
- Esplanade des subventions
- Jardin des arbres tronçonnés
- Au logement social, les élus socialistes reconnaissants (allégorie ornant les grilles d'entrée des futurs quartiers des Batignolles et Masséna-Bruneseau)
- Impasse du congrès de Reims
- Montée de la taxe foncière
- Square des fréquentations bidonnées ( au terminus du T3 )
- Canal des dépenses de com' (on n'en touche pas le fond)
- Cours du pigeon aux petits pois volé
Nous nous tenons prêt pour toute inauguration.
Depuis quelques années, les attributions de noms de voirie - souvent des placettes sans immeuble ou des bouts de rues sans numéros - se multiplient, obéissant à une logique de com' qui frise le ridicule. Chaque communauté ou figure du show biz voit un de ses hérauts ou mentors honorés d'un morciculet de voie publique. La placette Loulou Gasté, parolier de chansons et compagnon de Line Renaud, inaugurée par rien moins qu'un président de la République et un maire de Paris, en reste un grand moment.
Avec le malheureux Bouazizi les records de célérité sont en passe d'être pulvérisés. Bien pratique pour évacuer sa mauvaise conscience ou se laver symboliquement les mains quand on a, comme Delanoë, jusqu'au dernier moment, eu une attitude très équivoque face au régime de Ben Ali. Bref, encore et toujours la sainte hypocrisie.
Pour ne pas être en reste, le Delanopolis suggère quelques dénominations qui illustreraient les temps forts des mandatures delanoesques :
- Avenue des amours des jeux déçues (elle débouchera sur une place Sebastian Coe)
- Rue de l'ancienne tribune présidentielle de Jean Bouin
- Promenade du miracle de la multiplication des bitoniaux (avec autorisation du Saint Siège)
- Monument au Vélib' disparu
- Esplanade des subventions
- Jardin des arbres tronçonnés
- Au logement social, les élus socialistes reconnaissants (allégorie ornant les grilles d'entrée des futurs quartiers des Batignolles et Masséna-Bruneseau)
- Impasse du congrès de Reims
- Montée de la taxe foncière
- Square des fréquentations bidonnées ( au terminus du T3 )
- Canal des dépenses de com' (on n'en touche pas le fond)
- Cours du pigeon aux petits pois volé
Nous nous tenons prêt pour toute inauguration.