S'il est un épisode historique douloureux pour tous les démocrates parisiens, c'est bien celui de la Commune dont il ne faudrait pas, aujourd'hui, oublier les travers, les crimes et les débordements même si elle a également connu des moments humanistes et glorieux. Comme toute grande épopée, elle fut de vices et de vertus et ce n'est pas tout à fait pour rien que Victor Hugo, Anatole France, George Sand ou encore Émile Zola en vinrent à la condamner.
Mais de tiédasses politiciens de "gôche", qui se donnent des frissons post-insurrectionnels comme d'autres encourent des frissons post-prandiaux au sortir de repas trop garnis, agitent aujourd'hui le souvenir communard comme un brevet de bravoure anténatal.
Ils s'attaquent donc à un certain Durouchoux, colonel de la Garde nationale mort en 1871. Quatre ans plus tard, nulle autre que la République avait voulu pourtant l'honorer en lui conférant le nom d'une rue. A l'époque, les républicains en voulaient encore beaucoup aux communards et, quelles que furent les ignominies commises pendant la semaine sanglante, ce Durouchoux leur apparaissait comme un héros. Sans doute aussi, avant ces heures tragiques, son grade de colonel de la Garde nationale, force armée citoyenne qui défendait traditionnellement Paris, avait dû être obtenu par des mérites dont l'Histoire n'a pas gardé la trace.
Bref, éjecter Durouchoux de la voie publique aujourd'hui est quelque chose qui oscille entre le ridicule et le grotesque.
Voilà donc Pierre Castagnou prêt à le remplacer, homme aimable certes, qui n'était pas un mauvais bougre, mais dont les mérites étaient largement bureaucratiques, paix à son âme. Des morts, on ne dit rien ou on dit du bien, professaient sagement les Romains.
Allons, messieurs et mesdames les Delanoistes, encore un effort pour être de vrais révolutionnaires en peau de lapin. Conservez Castagnou pour une autre occasion et osez Robespierre ! Cela aurait plus de gueule et je suis sûr que Durouchoux en prendrait moins ombrage, sous le soleil où il se trouve !
Mais de tiédasses politiciens de "gôche", qui se donnent des frissons post-insurrectionnels comme d'autres encourent des frissons post-prandiaux au sortir de repas trop garnis, agitent aujourd'hui le souvenir communard comme un brevet de bravoure anténatal.
Ils s'attaquent donc à un certain Durouchoux, colonel de la Garde nationale mort en 1871. Quatre ans plus tard, nulle autre que la République avait voulu pourtant l'honorer en lui conférant le nom d'une rue. A l'époque, les républicains en voulaient encore beaucoup aux communards et, quelles que furent les ignominies commises pendant la semaine sanglante, ce Durouchoux leur apparaissait comme un héros. Sans doute aussi, avant ces heures tragiques, son grade de colonel de la Garde nationale, force armée citoyenne qui défendait traditionnellement Paris, avait dû être obtenu par des mérites dont l'Histoire n'a pas gardé la trace.
Bref, éjecter Durouchoux de la voie publique aujourd'hui est quelque chose qui oscille entre le ridicule et le grotesque.
Voilà donc Pierre Castagnou prêt à le remplacer, homme aimable certes, qui n'était pas un mauvais bougre, mais dont les mérites étaient largement bureaucratiques, paix à son âme. Des morts, on ne dit rien ou on dit du bien, professaient sagement les Romains.
Allons, messieurs et mesdames les Delanoistes, encore un effort pour être de vrais révolutionnaires en peau de lapin. Conservez Castagnou pour une autre occasion et osez Robespierre ! Cela aurait plus de gueule et je suis sûr que Durouchoux en prendrait moins ombrage, sous le soleil où il se trouve !