Récemment encore, nous rappellions comment, par l'effet conjoint d'une raréfaction de la construction voulue par la mairie et des préemptions dans le bâti ancien à des fins clientélistes, Delanoë et sa bande avaient contribué à aggraver la crise immobilière parisienne.
Les derniers chiffres de la Chambre des notaires le confirment.
Selon elle, le mouvement de forte hausse des prix des logements anciens à Paris va se poursuivre et le cap des 8.000 euros/m2 en moyenne devrait être atteint à la fin juin. Avec un prix moyen de 7.330 euros/m2 au 4e trimestre 2010, soit une forte hausse de 17,5% sur un an pour les appartements anciens, Paris intra-muros avait établi un nouveau record. Pour la période allant de décembre 2010- à évrier 2011, par rapport à la période décembre 2009-février 2010, la hausse atteint en moyenne 12,8% pour l'ensemble de l'Ile-de-France mais 18,7 % dans les 20 arrondissements de la capitale (7.580 euros/m2 en moyenne).
Par comparaison, l'augmentation n'est que de 13,1% dans la "petite couronne" (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et seulement de 7,4% dans la "grande couronne" (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise).
Effet particulièrement pervers, cette hausse alimente les caisses de la ville via les droits de mutation. La mairie peut donc s'entêter dans sa néfaste politique. A ceci près que les choses commencent à se gripper du côté du nombre de transactions. En hausse de 7% en Ile-de-France (39.200 ventes au total), elles ne progressent que de 1% à Paris.
On approche bientôt de la paralysie du marché, que Delanoë voudrait d'ailleurs achever en empêchant les propriétaires d'augmenter les loyers même en cas de re-location. Une mesure dirigiste et bureaucratique qui n'a jamais fonctionné à Paris.
Bref, le fiasco est total.
Les derniers chiffres de la Chambre des notaires le confirment.
Selon elle, le mouvement de forte hausse des prix des logements anciens à Paris va se poursuivre et le cap des 8.000 euros/m2 en moyenne devrait être atteint à la fin juin. Avec un prix moyen de 7.330 euros/m2 au 4e trimestre 2010, soit une forte hausse de 17,5% sur un an pour les appartements anciens, Paris intra-muros avait établi un nouveau record. Pour la période allant de décembre 2010- à évrier 2011, par rapport à la période décembre 2009-février 2010, la hausse atteint en moyenne 12,8% pour l'ensemble de l'Ile-de-France mais 18,7 % dans les 20 arrondissements de la capitale (7.580 euros/m2 en moyenne).
Par comparaison, l'augmentation n'est que de 13,1% dans la "petite couronne" (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et seulement de 7,4% dans la "grande couronne" (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise).
Effet particulièrement pervers, cette hausse alimente les caisses de la ville via les droits de mutation. La mairie peut donc s'entêter dans sa néfaste politique. A ceci près que les choses commencent à se gripper du côté du nombre de transactions. En hausse de 7% en Ile-de-France (39.200 ventes au total), elles ne progressent que de 1% à Paris.
On approche bientôt de la paralysie du marché, que Delanoë voudrait d'ailleurs achever en empêchant les propriétaires d'augmenter les loyers même en cas de re-location. Une mesure dirigiste et bureaucratique qui n'a jamais fonctionné à Paris.
Bref, le fiasco est total.