Dorner, après une escapade dans le matiérisme et la géométrie, a mis au point une technique qui lui est propre, de la laque sur plexiglas dans la profondeur desquels il introduit des couleurs et obtient ainsi des effets paradoxaux, à la fois vernis et pastellisés. Il met cette innovation au service d'une recherche formelle subtile et d'un art simple en apparence mais profondément risqué.
Le résultat : de grands tableaux colorés, étonnants, énergiques, lumineux. Son langage est exigeant et guère susceptible de susciter l'enthousiasme des foules et l'on ne peut que saluer le dévouement de la galerie Nelson-Freeman dont on voit mal comment elle tient le choc des réalités financières françaises. Pourvu qu'elle dure !
A quelques dizaines de mètres de là, la galerie Polard-Hardouin expose un batave amusant Petrus de Man, qui ne révolutionne toutefois pas la peinture, et, dans son sous-sol, des toiles d'artistes femmes françaises dont une ou deux de la saisissante Lydie Arickx dont le talent est insuffisamment reconnu en France. Il suffit de feuilleter la monographie quasiment introuvable disposée sur une étagère pour réaliser à quel point sa figuration expressionniste est puissante.
Si Beaubourg est occupé par les armées touristiques étrangères et que vous n'avez pas de laissez-passer, ne vous énervez pas et allez donc faire quelques pas rue Quincampoix.
Le résultat : de grands tableaux colorés, étonnants, énergiques, lumineux. Son langage est exigeant et guère susceptible de susciter l'enthousiasme des foules et l'on ne peut que saluer le dévouement de la galerie Nelson-Freeman dont on voit mal comment elle tient le choc des réalités financières françaises. Pourvu qu'elle dure !
A quelques dizaines de mètres de là, la galerie Polard-Hardouin expose un batave amusant Petrus de Man, qui ne révolutionne toutefois pas la peinture, et, dans son sous-sol, des toiles d'artistes femmes françaises dont une ou deux de la saisissante Lydie Arickx dont le talent est insuffisamment reconnu en France. Il suffit de feuilleter la monographie quasiment introuvable disposée sur une étagère pour réaliser à quel point sa figuration expressionniste est puissante.
Si Beaubourg est occupé par les armées touristiques étrangères et que vous n'avez pas de laissez-passer, ne vous énervez pas et allez donc faire quelques pas rue Quincampoix.