L'organisation des prochaines élections présidentielles et législatives va-t-elle être remise en cause dans le XXème arrondissement- à Paris ? En effet, la mairie a décidé, sans concertation aucune, l’implantation de bureaux de vote pour les prochains scrutins à l'intérieur même de la médiathèque Marguerite Duras... alors que cette dernière doit rester ouverte aux usagers ! Une première car depuis toujours les électeurs effectuent leur devoir civique dans des locaux sans autre activité ce jour-là (écoles, gymnases, mairies…).
Pourtant plusieurs alertes ont été faites par les personnels de la bibliothèque à la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, gestionnaire des lieux, pour dénoncer les conditions d’organisation de ces élections tant en terme éthique que de sécurité. Mais la mairie de Paris, comme à son habitude, fait la sourde oreille. Si bien que l’ensemble de l’équipe de Marguerite Duras, de guerre lasse, a demandé aux organisations syndicales de déposer un préavis de grève pour les dimanches 23 avril, 7 mai, 11 et 18 juin. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Dans ce préavis, signé conjointement par la CGT, FO, SUD et SUPAP, les représentants du personnel demandent à la maire de Paris, Anne Hidalgo, de « ne pas ouvrir au public la bibliothèque ces jours-là du fait de l’organisation d’un bureau de vote au sein de l’établissement. Ces deux activités ne nous semblent pas pouvoir se dérouler dans de bonnes conditions sur un même lieu ». Et les syndicats de préciser que « le bureau de vote doit être un lieu neutre. Le flux des personnes entrant et sortant ne sera pas distinct. Les personnes pourront circuler d’une activité à l’autre. La confusion sera de mise et la pression sur les personnels plus importante encore que les dimanches habituels et cela aura un impact négatif tant sur la qualité du service public que sur les conditions de travail des agents ».
Du côté de la mairie de Paris, on a visiblement eu affaire à une sorte d'amateurisme. « Nous sommes en dialogue constant avec les représentants syndicaux et la médiathèque Marguerite-Duras sur cette question » affirmait imprudemment à Livres- Hebdo, Noël Corbin le directeur des affaires culturelles de la Ville de Ville (lire ici). Une déclaration surprenante puisque le directeur des affaires culturelles et son équipe sollicités officiellement par notre syndicat pour fournir les modalités techniques et opérationnelles du déroulement des élections au sein de la bibliothèque ont été incapables de nous communiquer le moindre début de réponse. A moins qu'ils aient préférés se réfugier dans l'abstention.
Toutefois, la municipalité parisienne peut encore s'éviter le ridicule d'une grève puisque le principe d'un préavis déposé largement en amont par les représentants des personnels sont normalement fait pour arriver à une solution intelligente. « Nos syndicats soutiennent la demande de l’équipe de Marguerite Duras, d'obtenir la fermeture administrative de l’établissement pendant la tenue des élections avec la possibilité pour les agents de travailler en interne ».
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Pourtant plusieurs alertes ont été faites par les personnels de la bibliothèque à la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, gestionnaire des lieux, pour dénoncer les conditions d’organisation de ces élections tant en terme éthique que de sécurité. Mais la mairie de Paris, comme à son habitude, fait la sourde oreille. Si bien que l’ensemble de l’équipe de Marguerite Duras, de guerre lasse, a demandé aux organisations syndicales de déposer un préavis de grève pour les dimanches 23 avril, 7 mai, 11 et 18 juin. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Dans ce préavis, signé conjointement par la CGT, FO, SUD et SUPAP, les représentants du personnel demandent à la maire de Paris, Anne Hidalgo, de « ne pas ouvrir au public la bibliothèque ces jours-là du fait de l’organisation d’un bureau de vote au sein de l’établissement. Ces deux activités ne nous semblent pas pouvoir se dérouler dans de bonnes conditions sur un même lieu ». Et les syndicats de préciser que « le bureau de vote doit être un lieu neutre. Le flux des personnes entrant et sortant ne sera pas distinct. Les personnes pourront circuler d’une activité à l’autre. La confusion sera de mise et la pression sur les personnels plus importante encore que les dimanches habituels et cela aura un impact négatif tant sur la qualité du service public que sur les conditions de travail des agents ».
Du côté de la mairie de Paris, on a visiblement eu affaire à une sorte d'amateurisme. « Nous sommes en dialogue constant avec les représentants syndicaux et la médiathèque Marguerite-Duras sur cette question » affirmait imprudemment à Livres- Hebdo, Noël Corbin le directeur des affaires culturelles de la Ville de Ville (lire ici). Une déclaration surprenante puisque le directeur des affaires culturelles et son équipe sollicités officiellement par notre syndicat pour fournir les modalités techniques et opérationnelles du déroulement des élections au sein de la bibliothèque ont été incapables de nous communiquer le moindre début de réponse. A moins qu'ils aient préférés se réfugier dans l'abstention.
Toutefois, la municipalité parisienne peut encore s'éviter le ridicule d'une grève puisque le principe d'un préavis déposé largement en amont par les représentants des personnels sont normalement fait pour arriver à une solution intelligente. « Nos syndicats soutiennent la demande de l’équipe de Marguerite Duras, d'obtenir la fermeture administrative de l’établissement pendant la tenue des élections avec la possibilité pour les agents de travailler en interne ».
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