A peine en place, ils menacent déjà ruine !
La mairie l'avait assuré la main sur le cœur, « tous les contrôles avait été dûment réalisés », mais on peut le dire maintenant, le rêve de ce « nouveau » bâtiment du 121 avenue de France (dit T8) qui abrite les directions de l'urbanisme (DU) et de la voirie (DVD), tourne au cauchemar pour la municipalité. Après les plafonds gorgés d'eau qui s' écroulent, les agents bloqués dans les ascenseurs jusqu'à minuit, les alarmes incendie qui se déclenchent de façon intempestive, les portes de secours dont les poignées se dévissent quand elles ne sont pas bloquées, les WC handicapés inaccessibles.. c'est maintenant le système informatique chargé d'enregistrer les actes juridiques, notamment les permis de construire, qui est en panne depuis une semaine ! A ce jour il n'est toujours pas réparé.
En tout cas, pour les agents, cet épisode ne fait que les conforter sur le fait que ce « bel immeuble » n'est pas en l'état pour recevoir du personnel et du public. C 'est pour cela qu'ils ont saisi la Mission d'Inspection en Hygiène et Sécurité de la Ville de Paris (MIHS). Dans leur lettre (lire dans la rubrique commentaire) les agents dénoncent « un danger imminent pour la sécurité des agents de l’immeuble T8, et de nombreux dysfonctionnements sanitaires et de sécurité. »
Pour les personnels, les faits sont têtus : « Deux faux plafonds se sont écroulés après une infiltration d’eau, cela pourrait se reproduire dans d’autres bureaux, avec, cette fois, des conséquences dramatiques. En effet, certaines plaques de faux plafonds se composent d' éléments lourds et rigides (plaques d’éclairage et de ventilation) potentiellement dangereux en cas de chute.
Par ailleurs, la sécurité incendie du bâtiment présente de nombreuses failles : Les agents ont dû évacuer l’immeuble trois fois, suite à ce qui leur a été présenté comme de « fausses alertes ». Le système de sécurité incendie est visiblement peu fiable. Fonctionnera-t-il en cas de réel problème ? En tout cas les évacuations se sont déroulées dans la confusion la plus totale : pas de responsable, pas de points de rassemblement à l’extérieur… Sans compter les issues de secours dont les poignées restent dans les mains, quand d'autres sont carrément bloquées !
Nous craignons que les agents de T8 soient en situation de danger imminent, et sollicitons donc que la Mission d’Inspection Hygiène et Sécurité s’autosaisisse d’urgence et enquête sur les lieux sur l’état de la toiture, des faux plafonds et des circulations. »
Sans compter que la liste des dysfonctionnements en hygiène et sécurité de ce bâtiment s'allonge dangereusement : « Ascenseurs en panne dont un avec une personne bloquée à l'intérieur pendant plusieurs heures, salles présentant un danger pour les usagers, pannes et dysfonctionnements dans les WC, bureaux sombres, signalétiques défaillantes, mauvaises odeurs, isolation acoustique visiblement insuffisante. Tous les éléments sont réunis pour que l'inspection hygiène et Sécurité mène son enquête ».
Copie de cette lettre a été faite à Jean-Louis Missika, l'adjoint chargé de l'urbanisme qui a la tutelle des directions installées dans l'immeuble de l'avenue de France. Un élu qui a brillé par son absence puisqu'il a séché le dernier Comité Hygiène et Sécurité dont il est pourtant le président. Ceci explique sans doute pourquoi la Ville a déclaré que « tous les contrôles avaient été réalisés ». C'est vrai que ce n'est pas Jean-Louis Missika qui aurait pu les empêcher de sortir cette bourde. Si en plus on ne peut plus déposer de permis de construire. Cette fois, l’exécutif municipal ne pourra pas échapper à ses responsabilités.
Lire aussi ICI.
En tout cas, pour les agents, cet épisode ne fait que les conforter sur le fait que ce « bel immeuble » n'est pas en l'état pour recevoir du personnel et du public. C 'est pour cela qu'ils ont saisi la Mission d'Inspection en Hygiène et Sécurité de la Ville de Paris (MIHS). Dans leur lettre (lire dans la rubrique commentaire) les agents dénoncent « un danger imminent pour la sécurité des agents de l’immeuble T8, et de nombreux dysfonctionnements sanitaires et de sécurité. »
Pour les personnels, les faits sont têtus : « Deux faux plafonds se sont écroulés après une infiltration d’eau, cela pourrait se reproduire dans d’autres bureaux, avec, cette fois, des conséquences dramatiques. En effet, certaines plaques de faux plafonds se composent d' éléments lourds et rigides (plaques d’éclairage et de ventilation) potentiellement dangereux en cas de chute.
Par ailleurs, la sécurité incendie du bâtiment présente de nombreuses failles : Les agents ont dû évacuer l’immeuble trois fois, suite à ce qui leur a été présenté comme de « fausses alertes ». Le système de sécurité incendie est visiblement peu fiable. Fonctionnera-t-il en cas de réel problème ? En tout cas les évacuations se sont déroulées dans la confusion la plus totale : pas de responsable, pas de points de rassemblement à l’extérieur… Sans compter les issues de secours dont les poignées restent dans les mains, quand d'autres sont carrément bloquées !
Nous craignons que les agents de T8 soient en situation de danger imminent, et sollicitons donc que la Mission d’Inspection Hygiène et Sécurité s’autosaisisse d’urgence et enquête sur les lieux sur l’état de la toiture, des faux plafonds et des circulations. »
Sans compter que la liste des dysfonctionnements en hygiène et sécurité de ce bâtiment s'allonge dangereusement : « Ascenseurs en panne dont un avec une personne bloquée à l'intérieur pendant plusieurs heures, salles présentant un danger pour les usagers, pannes et dysfonctionnements dans les WC, bureaux sombres, signalétiques défaillantes, mauvaises odeurs, isolation acoustique visiblement insuffisante. Tous les éléments sont réunis pour que l'inspection hygiène et Sécurité mène son enquête ».
Copie de cette lettre a été faite à Jean-Louis Missika, l'adjoint chargé de l'urbanisme qui a la tutelle des directions installées dans l'immeuble de l'avenue de France. Un élu qui a brillé par son absence puisqu'il a séché le dernier Comité Hygiène et Sécurité dont il est pourtant le président. Ceci explique sans doute pourquoi la Ville a déclaré que « tous les contrôles avaient été réalisés ». C'est vrai que ce n'est pas Jean-Louis Missika qui aurait pu les empêcher de sortir cette bourde. Si en plus on ne peut plus déposer de permis de construire. Cette fois, l’exécutif municipal ne pourra pas échapper à ses responsabilités.
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