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DELANOPOLIS
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Homère de Paris


Jean-Marie Saugey, le barde du Delanopolis, nous a adressé les vers que lui a inspiré le dernier compte-rendu de mandat de Delanoë dans le 16ème arrondissement. Cet exercice de démagogie participative étant de plus en plus périlleux, on notera avec amusement que, dans le 1er arrondissement, il était interdit de poser des questions sur les Halles et qu'il fallait se contenter de parler d'enjeux métropolitains ! Ce qui a entraîné le boycott des associations locales.

En attendant lisons notre ami Jean-Marie !



Homère de Paris
Hier soir rue des Bauches, jouait Delanoë,
Les gens étaient venus de l’arrondissement,
Car c’est à un spectacle qu’il nous avait conviés,
Seuls manquaient les trois coups à son commencement.

Tous les ans, en ce lieu, la pièce est rejouée,
Les acteurs sont les mêmes, et c’est attendrissant !!!
On y revient toujours pour le réécouter.
Il ne déçoit jamais, il est très amusant.

Pour la forme du moins, car à bien l’écouter,
Si l’on sait décoder sa communication,
Le fond est très lassant, et même mensonger :
Sur ce qui nous attend, guère d’indications !!!

Pour les serres d’Auteuil, hélas la messe est dite.
Il n’écoutera pas les récriminations,
Il a le pouvoir seul, et pour un rien s’irrite,
Car il n’a plus à craindre de nouvelles élections.

Il peut se pavaner, et il ne risque rien,
Car à l’exception près, où étaient nos élus ?
A part se faire élire, servent-ils donc à rien ?
Car tous ces matamores, qui parlent tant et plus,

Devant Delanoë sont beaucoup moins flambards,
Ne veulent se mouiller ou jouent l’indignation
Dans la réalité, ils craignent les coquards,
D’où leur retrait prudent à cette exhibition.

Le sport « bizness » s’étend à Jean Bouin et Auteuil,
Il triomphe partout et à tout les échos,
Il dévorera tout, faut-il faire son deuil ?
Et quand on pleure ici, bien rire à Monaco…


Dimanche 12 Décembre 2010
Serge Federbusch






1.Posté par Jean Marie Saugey le 13/12/2010 03:16
Il y a quand même de grandes différences entre Homère et moi:

- Les vers d'Homère étaient géniaux, les miens sont de mirliton
- Homère écrivait aux temps Héroïques de la Grèce et moi aux temps minables du Paris actuel
- Homère était aveugle et moi j'ai les yeux ouverts sur des massacres architecturaux et écologiques
- En grèce le Sport était une éthique, aujourd'hui c'est un commerce
- Ceux qui se combattaient étaient des Héros, ceux qui se combattent ne le sont pas

Ceci posé ça fait toujours plaisir d'ëtre comparé à Homère....quel flatteur ce Serge Federsbuch!!!

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