Le Delanopolis a maintes fois pointé le vice dont souffre la "production" de logements sociaux à Paris. Conduite dans le cadre d'une ville figée et d'un coefficient d'occupation des sols (COS) malthusien, elle aboutit au soutien artificiel des prix. La ville s'endette pour fournir des locations moins chères, alors que le simple jeu du marché, si on le laissait baisser davantage ( voir par exemple en cliquant ici) parviendrait au même résultat. Gros avantage toutefois pour la mairie : elle installe qui elle souhaite dans ces appartements, ce qui ne serait pas le cas en laissant faire le jeu de l'offre et de la demande.
Tout ceci conduit à une ankylose progressive du marché de la promotion privée. Depuis l'adoption et l'entrée en vigueur du nouveau PLU (juin 2006), seuls 4.692 logements privés ont vu leur réalisation autorisée en trois ans. 1564 par an, une misère dans une ville de 2,2 millions d'habitants ! Plus symptomatique encore, durant ces trois années, et pour la première fois dans l'histoire parisienne semble-t-il, le nombre de logements sociaux autorisés a dépassé celui des logements privés : 4730 unités "sociales" ont été prévues. Ces statistiques montrent à quel point le delanoisme immobilier, dans ses visées clientélistes, évince l'initiative privée.
Désormais, on prétend donc construire plus de logements sociaux que d'autres types d'habitation à Paris. Ce genre de choix a conduit la Seine Saint Denis aux problèmes qu'on lui connaît aujourd'hui. Car, il faut en être conscient, le logement social endette considérablement la ville, lui coûtera de plus en plus cher à entretenir et ne produit que peu de recettes fiscales. Au delà de 50 % des surfaces créées, le processus risque de devenir irréversible.
L'offensive clientéliste se poursuit par ailleurs, puisque Delanoë vient de confirmer que la ville a autorisé le dépassement de 20 % du COS pour 8 opérations de logements sociaux, ainsi que le permet le nouveau PLU. Cette singulière dérogation fait que la construction en hauteur sera essentiellement réservée aux HLM, créant des sortes de ghettos verticaux dont on cherche à se débarrasser partout dans le monde ! Enfin, la ville vient de porter à 196 (!), le nombre d'emplacements réservés au logement, essentiellement social.
On assiste donc à une sorte de surenchère, le logement social représentant une sorte d'Eden "socialiste" : concept bien-pensant, favorisé par la loi et hautement rentable du point de vue électoral. Le seul problème est qu'il appauvrit la collectivité et bride les autres formes d'initiative, menacées de préemption dès qu'elles peuvent faire une affaire. Fort opportunément, ces défauts ne se voient qu'à long terme. Entre temps, les locataires reconnaissants auront pu voter à plusieurs reprises ...
Tout ceci conduit à une ankylose progressive du marché de la promotion privée. Depuis l'adoption et l'entrée en vigueur du nouveau PLU (juin 2006), seuls 4.692 logements privés ont vu leur réalisation autorisée en trois ans. 1564 par an, une misère dans une ville de 2,2 millions d'habitants ! Plus symptomatique encore, durant ces trois années, et pour la première fois dans l'histoire parisienne semble-t-il, le nombre de logements sociaux autorisés a dépassé celui des logements privés : 4730 unités "sociales" ont été prévues. Ces statistiques montrent à quel point le delanoisme immobilier, dans ses visées clientélistes, évince l'initiative privée.
Désormais, on prétend donc construire plus de logements sociaux que d'autres types d'habitation à Paris. Ce genre de choix a conduit la Seine Saint Denis aux problèmes qu'on lui connaît aujourd'hui. Car, il faut en être conscient, le logement social endette considérablement la ville, lui coûtera de plus en plus cher à entretenir et ne produit que peu de recettes fiscales. Au delà de 50 % des surfaces créées, le processus risque de devenir irréversible.
L'offensive clientéliste se poursuit par ailleurs, puisque Delanoë vient de confirmer que la ville a autorisé le dépassement de 20 % du COS pour 8 opérations de logements sociaux, ainsi que le permet le nouveau PLU. Cette singulière dérogation fait que la construction en hauteur sera essentiellement réservée aux HLM, créant des sortes de ghettos verticaux dont on cherche à se débarrasser partout dans le monde ! Enfin, la ville vient de porter à 196 (!), le nombre d'emplacements réservés au logement, essentiellement social.
On assiste donc à une sorte de surenchère, le logement social représentant une sorte d'Eden "socialiste" : concept bien-pensant, favorisé par la loi et hautement rentable du point de vue électoral. Le seul problème est qu'il appauvrit la collectivité et bride les autres formes d'initiative, menacées de préemption dès qu'elles peuvent faire une affaire. Fort opportunément, ces défauts ne se voient qu'à long terme. Entre temps, les locataires reconnaissants auront pu voter à plusieurs reprises ...