Des locataires, y compris ceux de l'association Groupement de locataires Erard-Charenton sont stupéfaits d’apprendre par un inspecteur du service environnemental de la Préfecture de Police de Paris que ce ne seraient pas une mais deux cheminées d’une hauteur de 11,25 m qui seraient implantées à partir du toit en contrebas, surplombés par plus de 700 logements dont certains mitoyens et en vis-à-vis direct. Cette seconde cheminée viendrait s’ajouter à cette verrue d’une hauteur de 8,25 m que serait l’implantation d’une serre agricole sur le toit enclavé de 1200 m2 d’une teinturerie industrielle : une pour extraire de l’air de cette serre, l’autre pour extraire de l’air d’un local de la teinturerie industrielle où sont réalisées des opérations spécifiques !
Ou Paris Habitat ne savait pas, ce qui serait la démonstration que ses services n’assureraient pas de suivis pour des activités pour des baux consentis à des activités classées au titre de la préservation de l’environnement, ou bien Paris Habitat et la Mairie du XII savaient, ou bien Paris Habitat savait !
Et si tel est le cas, ce serait stupéfiant de la part d’un bailleur social qui a accordé un bail commercial à une exploitation enclavée classée au titre de la préservation de l’environnement, implantée au cœur de 2 énormes ensembles immobiliers. Alors nous serions tentés de croire que nous serions en présence d’une entente cordiale à visée purement démagogique et électoraliste au détriment de locataires et de copropriétaires concernés soit plus de 700 logements qui surplomberaient tous cette serre et ces deux cheminées, dont certains mitoyens et en vis-à-vis direct.
L'association GPTEC12 a demandé l’annulation du Permis de Construire, qui avait eu l’avis favorable et signé par Madame Baratti-Elbaz maire du XII !, pour l’implantation d’une serre agricole de 1200 m2 sur le toit enclavé d’une teinturerie industrielle d’importance et classée, privant des locataires d’une perspective, du Soleil et de toute luminosité acquise depuis 1970 et apportant des nuisances supplémentaires dans leur quotidien et week-end. Nous utiliserons tous les recours possibles et nous ne permettrons pas de brader notre qualité de vie et notre environnement déjà compromis.
