Pour me rendre à mon bureau,
J'avais acheté une auto
Une jolie traction avant
Qui filait comme le vent.
Bien avant les socialistes,
Et leurs potes écologistes,
Dans ma fierté de bourgeois
J’avais une voiture à moi.
Mais vint d’mille-un, et c’fut l’début de l’enfer,
Huit mois plus tard, et même avant,
Imprécations contr’ ma voiture de ménagère
Montré du doigt, évidemment !
Pour me rendre à mon bureau
Alors j'achète une moto
Un joli vélomoteur
Faisant du quarante à l'heure.
A cheval sur mon scooter,
Je me gonflais comme le maire
Dont l’arrogance de bourgeois
Illuminait le minoi.
Il ne produisait pas beaucoup d’fumée
Mais pas beaucoup, c'est encore trop.
A cause des copains de Delanoë
J'ai dû revendre ma moto.
Pour me rendre à mon bureau
Désormais c’est Hidalgo
Qui pourrit toutes mes journées
Avec ses nouveaux projets.
Des Tuileries jusqu’au Pont-Neuf
Je ne m’gonfle plus comme un bœuf
La mégère veut tout fermer
Paris est désespéré
Hidalgo, Julliard, Brossat et puis Brossel
Se sont unis pour démonter,
Les espoirs qu’n’avait pas su mettre en elle
Nathalie Fiasco-Morizet !
Pour me rendre à mon bureau
Il me reste le métro
Serrés comme des harengs
Les odeurs en supplément
C’est l’bilan d’monsieur Huchon
Qui donnait nos sous ailleurs
Au lieu d’le rendre meilleur
En nous prenant pour des gonds
Mais hélas, tout reste encore bien trop cher
L’accès gratuit dans les stations,
Est réservé aux parasites de la Terre
Pour l’contribuable, pas d’rémission.
Pour me rendre à mon bureau
Y’a l’vélib des bobos
L’outil de communication
Idoine par définition
Circulant sur le trottoir
Sous la pluie comme dans le noir
Slalommant entr’ les nids d’poule
J’risque ma vie, ça c’est moins cool
Mais les stations, seront bientôt fermées
Les réparer, ça ne s’rait pas débile
Mais D’lanoë a vidé les caisses de la Ville
Et Hidalgo l’a endettée
Je vais apprendre demain
A porter des êtres humains
Avec un compteur au bras
J'gagnerai ma vie comme ça
Ça s’ra mieux coûte que coûte
Qu’dealer à la salle de shoot
Paris sera ainsi rendu
Aux contribuables cocus
Qu’ont payé leur vie entière
Pour qu’on r’parte en marche arrière !
Pour écouter Brassens, cliquez ICI.
J'avais acheté une auto
Une jolie traction avant
Qui filait comme le vent.
Bien avant les socialistes,
Et leurs potes écologistes,
Dans ma fierté de bourgeois
J’avais une voiture à moi.
Mais vint d’mille-un, et c’fut l’début de l’enfer,
Huit mois plus tard, et même avant,
Imprécations contr’ ma voiture de ménagère
Montré du doigt, évidemment !
Pour me rendre à mon bureau
Alors j'achète une moto
Un joli vélomoteur
Faisant du quarante à l'heure.
A cheval sur mon scooter,
Je me gonflais comme le maire
Dont l’arrogance de bourgeois
Illuminait le minoi.
Il ne produisait pas beaucoup d’fumée
Mais pas beaucoup, c'est encore trop.
A cause des copains de Delanoë
J'ai dû revendre ma moto.
Pour me rendre à mon bureau
Désormais c’est Hidalgo
Qui pourrit toutes mes journées
Avec ses nouveaux projets.
Des Tuileries jusqu’au Pont-Neuf
Je ne m’gonfle plus comme un bœuf
La mégère veut tout fermer
Paris est désespéré
Hidalgo, Julliard, Brossat et puis Brossel
Se sont unis pour démonter,
Les espoirs qu’n’avait pas su mettre en elle
Nathalie Fiasco-Morizet !
Pour me rendre à mon bureau
Il me reste le métro
Serrés comme des harengs
Les odeurs en supplément
C’est l’bilan d’monsieur Huchon
Qui donnait nos sous ailleurs
Au lieu d’le rendre meilleur
En nous prenant pour des gonds
Mais hélas, tout reste encore bien trop cher
L’accès gratuit dans les stations,
Est réservé aux parasites de la Terre
Pour l’contribuable, pas d’rémission.
Pour me rendre à mon bureau
Y’a l’vélib des bobos
L’outil de communication
Idoine par définition
Circulant sur le trottoir
Sous la pluie comme dans le noir
Slalommant entr’ les nids d’poule
J’risque ma vie, ça c’est moins cool
Mais les stations, seront bientôt fermées
Les réparer, ça ne s’rait pas débile
Mais D’lanoë a vidé les caisses de la Ville
Et Hidalgo l’a endettée
Je vais apprendre demain
A porter des êtres humains
Avec un compteur au bras
J'gagnerai ma vie comme ça
Ça s’ra mieux coûte que coûte
Qu’dealer à la salle de shoot
Paris sera ainsi rendu
Aux contribuables cocus
Qu’ont payé leur vie entière
Pour qu’on r’parte en marche arrière !
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