Un "parrainage républicain" d’une famille sans papiers a donc été célébré par Pascale Boistard, au nom du maire de Paris, à l’Hôtel de Ville, le 12 juin. Le parrainage républicain permet, selon la théorie officielle :"d’affirmer symboliquement la permanence de la conception républicaine de l’accueil et de l’asile, qui a toujours été celle de la France, notamment en accompagnant les familles dans leurs démarches administratives et juridiques."
Ces cérémonies sont fort prisées de "Réseau éducation sans frontières" et Delanoë avait déjà parrainé des familles en juin 2006 à la mairie du 9ème.
Le problème, c'est que le signal envoyé aux candidats à l'immigration clandestine par des élus qui cautionnent ainsi les entrées irrégulières a inévitablement un effet aspirant sur toutes celles et tous ceux qui rêvent de venir en France. Il est parfaitement illusoire de se livrer à ce genre de cérémonies et de maintenir une politique crédible de contrôle des flux migratoires, pourtant adoptée par le PS dès lors qu'il est au gouvernement et qu'il est rattrapé par le réalisme.
A partir de ce constat, la cohérence politique voudrait que ces belles âmes admettent que l'ensemble des lois sociales françaises, qui protègent les salariés en place, volerait tôt ou tard en éclats sous le coup d'un afflux de main d'oeuvre étrangère exerçant une très forte pression concurrentielle. Mais ce type d'honnêteté n'est pas de mise dans ces esprits formatés par la démagogie et la facilité.
De même, pour accueillir ces immigrants dans des conditions de dignité minimum, il faudrait leur consacrer des moyens considérables. Et là, après avoir créé un kiosque d'information et quelques centres d'hébergement, le delanoisme ne sait faire qu'une chose : se tourner vers l'Etat pour pleurer comme il se doit.
Une suggestion à la mairie : plutôt que de gaspiller des milliards d'euros aux Halles, sur les maréchaux, au Louxor ou à la République, quelle investisse cet argent dans les structures d'accueil de toutes celles et ceux qui auront cru à ses promesses. Ce serait bien plus louable qu'une cérémonie où l'on médiatise à bas prix sa bonne conscience.
Ces cérémonies sont fort prisées de "Réseau éducation sans frontières" et Delanoë avait déjà parrainé des familles en juin 2006 à la mairie du 9ème.
Le problème, c'est que le signal envoyé aux candidats à l'immigration clandestine par des élus qui cautionnent ainsi les entrées irrégulières a inévitablement un effet aspirant sur toutes celles et tous ceux qui rêvent de venir en France. Il est parfaitement illusoire de se livrer à ce genre de cérémonies et de maintenir une politique crédible de contrôle des flux migratoires, pourtant adoptée par le PS dès lors qu'il est au gouvernement et qu'il est rattrapé par le réalisme.
A partir de ce constat, la cohérence politique voudrait que ces belles âmes admettent que l'ensemble des lois sociales françaises, qui protègent les salariés en place, volerait tôt ou tard en éclats sous le coup d'un afflux de main d'oeuvre étrangère exerçant une très forte pression concurrentielle. Mais ce type d'honnêteté n'est pas de mise dans ces esprits formatés par la démagogie et la facilité.
De même, pour accueillir ces immigrants dans des conditions de dignité minimum, il faudrait leur consacrer des moyens considérables. Et là, après avoir créé un kiosque d'information et quelques centres d'hébergement, le delanoisme ne sait faire qu'une chose : se tourner vers l'Etat pour pleurer comme il se doit.
Une suggestion à la mairie : plutôt que de gaspiller des milliards d'euros aux Halles, sur les maréchaux, au Louxor ou à la République, quelle investisse cet argent dans les structures d'accueil de toutes celles et ceux qui auront cru à ses promesses. Ce serait bien plus louable qu'une cérémonie où l'on médiatise à bas prix sa bonne conscience.