"Depuis bientôt une décennie, le quartier des Abbesses est très à la mode, toujours fort apprécié pour le charme pittoresque de ses ruelles montmartroises …
S’il est agréable à certains de s’y promener, y faire du shopping ou y dîner, il ne fait plus bon y vivre du tout dès les beaux jours revenus. En effet, bloquant sans vergogne le passage des piétons, quand ce n’est pas la circulation des véhicules, pléthore de restaurateurs installent des tables sur des trottoirs très étroits voire sur la chaussée …
Il en est ainsi de nombre de rues, dont rue des Martyrs, rue des Trois Frères, rue Yvonne Le Tac, etc. Considérons l'exemple de la rue La Vieuville où, entre le n° 15 et la fin de la rue, cinq restaurateurs obligent piétons, poussettes et fauteuils roulants à circuler sur la chaussée.Outre l’impossibilité de marcher sur les trottoirs de 10 h du matin à 2h du matin, la présence de clients, dinant ou déjeunant, auxquels s’ajoutent ceux qui attendent qu’une table se libère et ceux qui sortent fumer une cigarette, génère un vacarme tel qu’il est impossible d’ouvrir la moindre fenêtre et de dormir jusque vers 2 h du matin.
Heureusement, le règlement municipal des terrasses et étalages protège les riverains de ces petites rues… en stipulant dans son article 13 : “Sous réserve des contraintes de circulation des piétons prévues à l’article 6 du présent règlement, il ne peut être autorisé de terrasse ouverte d’une largeur inférieure à 0,60 mètre. En conséquence, sur les trottoirs d’une largeur utile inférieure à 2,20 mètres, les terrasses ouvertes seront interdites.“
Or il appert que cette réglementation, en vigueur dans Paris, n’a pas force de loi dans cette portion du XVIIIème arrondissement…En effet, voici plus de deux ans que nombre de riverains appellent, régulièrement et vainement, l’attention du députe-maire du XVIIIème, Daniel Vaillant, de Félix Beppo, l’adjoint chargé de l’espace public et de la 2ème circonscription l’Urbanisme quant à cette occupation illicite du domaine public et autres nuisances sonores.
Cette inertie à faire respecter les règlements et l’ordre public manifeste le soutien de ces instances à
l’illégalité comme leur mépris de concitoyens qu’elles préfèrent faire circuler par centaines sur la chaussée aux fins de ne pas contrarier le chiffre d’affaires illégal de quelques restaurateurs …
Ils refusent donc de faire respecter les règlements en vigueur, c’est à dire d'exercer les fonctions pour lesquelles ils sont élus et rémunérés par nos impôts. A moins qu’il ne s’agisse d’une volonté dissimulée de transformer, par le fait accompli, certaines rues des Abbesses en voies piétonnes ?
Henri Orpy"
S’il est agréable à certains de s’y promener, y faire du shopping ou y dîner, il ne fait plus bon y vivre du tout dès les beaux jours revenus. En effet, bloquant sans vergogne le passage des piétons, quand ce n’est pas la circulation des véhicules, pléthore de restaurateurs installent des tables sur des trottoirs très étroits voire sur la chaussée …
Il en est ainsi de nombre de rues, dont rue des Martyrs, rue des Trois Frères, rue Yvonne Le Tac, etc. Considérons l'exemple de la rue La Vieuville où, entre le n° 15 et la fin de la rue, cinq restaurateurs obligent piétons, poussettes et fauteuils roulants à circuler sur la chaussée.Outre l’impossibilité de marcher sur les trottoirs de 10 h du matin à 2h du matin, la présence de clients, dinant ou déjeunant, auxquels s’ajoutent ceux qui attendent qu’une table se libère et ceux qui sortent fumer une cigarette, génère un vacarme tel qu’il est impossible d’ouvrir la moindre fenêtre et de dormir jusque vers 2 h du matin.
Heureusement, le règlement municipal des terrasses et étalages protège les riverains de ces petites rues… en stipulant dans son article 13 : “Sous réserve des contraintes de circulation des piétons prévues à l’article 6 du présent règlement, il ne peut être autorisé de terrasse ouverte d’une largeur inférieure à 0,60 mètre. En conséquence, sur les trottoirs d’une largeur utile inférieure à 2,20 mètres, les terrasses ouvertes seront interdites.“
Or il appert que cette réglementation, en vigueur dans Paris, n’a pas force de loi dans cette portion du XVIIIème arrondissement…En effet, voici plus de deux ans que nombre de riverains appellent, régulièrement et vainement, l’attention du députe-maire du XVIIIème, Daniel Vaillant, de Félix Beppo, l’adjoint chargé de l’espace public et de la 2ème circonscription l’Urbanisme quant à cette occupation illicite du domaine public et autres nuisances sonores.
Cette inertie à faire respecter les règlements et l’ordre public manifeste le soutien de ces instances à
l’illégalité comme leur mépris de concitoyens qu’elles préfèrent faire circuler par centaines sur la chaussée aux fins de ne pas contrarier le chiffre d’affaires illégal de quelques restaurateurs …
Ils refusent donc de faire respecter les règlements en vigueur, c’est à dire d'exercer les fonctions pour lesquelles ils sont élus et rémunérés par nos impôts. A moins qu’il ne s’agisse d’une volonté dissimulée de transformer, par le fait accompli, certaines rues des Abbesses en voies piétonnes ?
Henri Orpy"