Les bibliothèques municipales de la Ville de Paris sont à un tournant. On sait désormais que la Mairie songe très fortement à remettre en cause l’avenir des petites bibliothèques de quartier qui seraient « vieillottes et pas adaptés » selon les mots mêmes du nouveau Directeur Des Affaires Culturelles, François Brouat.
Ce que le directeur ignore probablement c’est l’exaspération qui monte dans le réseau parisien du fait des très nombreux postes vacants qui commencent à perturber sérieusement le fonctionnement normal d’une partie des bibliothèques...
Tout d’abord, même si elles ont échoué, les multiples tentatives de fermeture de la bibliothèque Vaugirard (XVe) ont abouti à la suppression de tous les postes budgétaires de cet établissement ! Ce qui fait douze postes en moins pris sur les autres bibliothèques. A ces douze postes manquants, il faut désormais ajouter les postes vacants* (toutes catégories confondues) dont nous avons eu connaissance.
En tout bien tout honneur : La bibliothèque Picpus- Hélène Berr (XIIe) qui semble arriver en tête avec 6 postes vacants. Six personnes, c'est également le nombre qui manque à la bibliothèque Clignancourt (XVIIIe). Mais ceci n’est rien comparé à la bibliothèque Brochant-Colette Vivier(XVIIe) qui compte 4 postes vacants, soit… 50% de son effectif ! Difficile pour elle de pouvoir assurer un service de qualité dans ces conditions.
A la bibliothèque Europe (VIIIe), c’est bientôt 3 postes qui seront vacants. Au vu de la petite taille de l’établissement ce chiffre est considérable. Quant à l’Isle St Louis (IVe), comme nous l’avions déjà annoncé, elle ne pourra ouvrir qu’en recrutant des vacataires, car avec trois personnes en moins, c’est 75% des postes qui sont vacants.
D’autres chiffres ? Beaugrenelle (XVe), 3 postes à pourvoir. La médiathèque Yourcenar dans le même arrondissement ? Aux dernières nouvelles c’était 4 postes qui étaient manquants. Il manque aussi 1 poste à Chaptal (IXe) et 1 à Italie (XIIIe).
Bref, sur ces remontées d’informations d’un petit nombre des bibliothèques parisiennes, c’est déjà une cinquantaine de postes qui ont été recensés, sans compter les congés longue maladie, les congés maternité non remplacés et qui affectent quelques bibliothèques (parmi elle: Chaptal, Clignancourt, Crimée (XIXe) ou Couronne (XXe)…).
Pourtant le Bureau des Bibliothèques recrute…. mais à son profit exclusif. Il est vrai qu’il faut bien ça pour alimenter sa bureaucratie galopante à coup de tableau, de réunion de projet d’établissement ou de QualiParis..
La Mairie de Paris croyait dynamiser et moderniser ses bibliothèques en les débaptisant et les renommant des noms les plus divers, (source de sarcasme parmi les bibliothécaires parisiens) force est de constater qu’avec ses manques perpétuels celles-ci ont de plus en plus de mal à assumer leur missions. A moins que le Maire de Paris décide de les revoir à la baisse?
Notons que c’est uniquement avec les personnels des établissements fermés pour travaux venus en renforts que les bibliothèques ouvertes arrivent encore à fonctionner. Il est vrai que depuis plusieurs années la Direction des Affaires Culturelles est contrainte de supprimer des postes pour raisons budgétaires et que la DRH profite des changements successifs d’appellation des métiers de la culture pour truquer les chiffres !
Oui, l’exaspération monte dans les bibliothèques parisiennes, et la Mairie de Paris et son nouvel adjoint à la Culture, Bruno Julliard seraient bien avisés d’en tenir compte.
Lire ICI.
Ce que le directeur ignore probablement c’est l’exaspération qui monte dans le réseau parisien du fait des très nombreux postes vacants qui commencent à perturber sérieusement le fonctionnement normal d’une partie des bibliothèques...
Tout d’abord, même si elles ont échoué, les multiples tentatives de fermeture de la bibliothèque Vaugirard (XVe) ont abouti à la suppression de tous les postes budgétaires de cet établissement ! Ce qui fait douze postes en moins pris sur les autres bibliothèques. A ces douze postes manquants, il faut désormais ajouter les postes vacants* (toutes catégories confondues) dont nous avons eu connaissance.
En tout bien tout honneur : La bibliothèque Picpus- Hélène Berr (XIIe) qui semble arriver en tête avec 6 postes vacants. Six personnes, c'est également le nombre qui manque à la bibliothèque Clignancourt (XVIIIe). Mais ceci n’est rien comparé à la bibliothèque Brochant-Colette Vivier(XVIIe) qui compte 4 postes vacants, soit… 50% de son effectif ! Difficile pour elle de pouvoir assurer un service de qualité dans ces conditions.
A la bibliothèque Europe (VIIIe), c’est bientôt 3 postes qui seront vacants. Au vu de la petite taille de l’établissement ce chiffre est considérable. Quant à l’Isle St Louis (IVe), comme nous l’avions déjà annoncé, elle ne pourra ouvrir qu’en recrutant des vacataires, car avec trois personnes en moins, c’est 75% des postes qui sont vacants.
D’autres chiffres ? Beaugrenelle (XVe), 3 postes à pourvoir. La médiathèque Yourcenar dans le même arrondissement ? Aux dernières nouvelles c’était 4 postes qui étaient manquants. Il manque aussi 1 poste à Chaptal (IXe) et 1 à Italie (XIIIe).
Bref, sur ces remontées d’informations d’un petit nombre des bibliothèques parisiennes, c’est déjà une cinquantaine de postes qui ont été recensés, sans compter les congés longue maladie, les congés maternité non remplacés et qui affectent quelques bibliothèques (parmi elle: Chaptal, Clignancourt, Crimée (XIXe) ou Couronne (XXe)…).
Pourtant le Bureau des Bibliothèques recrute…. mais à son profit exclusif. Il est vrai qu’il faut bien ça pour alimenter sa bureaucratie galopante à coup de tableau, de réunion de projet d’établissement ou de QualiParis..
La Mairie de Paris croyait dynamiser et moderniser ses bibliothèques en les débaptisant et les renommant des noms les plus divers, (source de sarcasme parmi les bibliothécaires parisiens) force est de constater qu’avec ses manques perpétuels celles-ci ont de plus en plus de mal à assumer leur missions. A moins que le Maire de Paris décide de les revoir à la baisse?
Notons que c’est uniquement avec les personnels des établissements fermés pour travaux venus en renforts que les bibliothèques ouvertes arrivent encore à fonctionner. Il est vrai que depuis plusieurs années la Direction des Affaires Culturelles est contrainte de supprimer des postes pour raisons budgétaires et que la DRH profite des changements successifs d’appellation des métiers de la culture pour truquer les chiffres !
Oui, l’exaspération monte dans les bibliothèques parisiennes, et la Mairie de Paris et son nouvel adjoint à la Culture, Bruno Julliard seraient bien avisés d’en tenir compte.
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