Après s’être hâtivement aventuré sur un terrain idéologique glissant, Delanoë tente de faire machine arrière et précise que son libéralisme ne vaut que sous réserve de politique sociale. Ce qui lui importe, c’est bien le sociétal : pacs, droits des minorités, liberté des esprits et des mœurs, etc.
Ouf, nous voilà rassurés. Il ne s’agissait pas de liberté du travail, de liberté d’entreprendre, de liberté de circuler en voiture, d’acheter un immeuble sans se faire préempter, d’ouvrir un commerce de maroquinerie dans le centre de Paris quand on est d’origine chinoise ou d’autres horreurs du même genre.
S’il est une liberté qui se porte bien à Paris, c’est en revanche celle que s’octroie la mairie de puiser dans la poche des contribuables pour subventionner des « acteurs culturels » bien en cours. Après Jean-Pierre Mocky, voilà donc le conseil de Paris invité à voter une gratification à une autre salle du boulevard de Strasbourg : « l’Archipel ». Les 167.000 euros de subventions reçues par cette salle en 2007, de la ville et de l’Etat, frôlent les deux-tiers des recettes de la billetterie. Et l’on apprend pourtant, au cours de la discussion, que son propriétaire est un homme « fortuné ». Espérons qu’aucune salle du 10ème n’a été oubliée.
Cette subventionnite aiguë est malsaine et perpétue un esprit de connivence entre les milieux politiques et culturels préjudiciable à l’indépendance de ces derniers. Mais comme ça n’a l’air de ne gêner personne, autant continuer. Bon appétit messieurs !
Ouf, nous voilà rassurés. Il ne s’agissait pas de liberté du travail, de liberté d’entreprendre, de liberté de circuler en voiture, d’acheter un immeuble sans se faire préempter, d’ouvrir un commerce de maroquinerie dans le centre de Paris quand on est d’origine chinoise ou d’autres horreurs du même genre.
S’il est une liberté qui se porte bien à Paris, c’est en revanche celle que s’octroie la mairie de puiser dans la poche des contribuables pour subventionner des « acteurs culturels » bien en cours. Après Jean-Pierre Mocky, voilà donc le conseil de Paris invité à voter une gratification à une autre salle du boulevard de Strasbourg : « l’Archipel ». Les 167.000 euros de subventions reçues par cette salle en 2007, de la ville et de l’Etat, frôlent les deux-tiers des recettes de la billetterie. Et l’on apprend pourtant, au cours de la discussion, que son propriétaire est un homme « fortuné ». Espérons qu’aucune salle du 10ème n’a été oubliée.
Cette subventionnite aiguë est malsaine et perpétue un esprit de connivence entre les milieux politiques et culturels préjudiciable à l’indépendance de ces derniers. Mais comme ça n’a l’air de ne gêner personne, autant continuer. Bon appétit messieurs !