Ulcéré de s’être fait prendre de vitesse par Sarkozy sur la question du Grand Paris et de la relance architecturale, Delanoë a dénoncé une politique présidentielle fondée sur la communication. Chez quelqu’un qui souffre de ce mal de façon pathologique, l’accusation prête à sourire.
D’autant qu’elle se conclut par une affabulation purement communicationnelle : « Paris est en mouvement puisque 10% de son territoire fait l’objet de projets urbains » assène ce grand bâtisseur qui n’a rien fait construire d’important en plus de 7 ans.
Ce calcul n’est en réalité qu’une astuce d’affichage. Il suffit de prendre un vaste périmètre dont une seule partie est réaménagée, pour l’essentiel d’ailleurs par des sociétés privées, et de le comptabiliser intégralement comme relevant de la politique municipale et le tour est joué. Prenons par exemple le secteur « Paris Nord-Est », espace de plus de 200 hectares. Il est intégré dans les fameux 10 % alors que seuls 10 hectares de la ZAC Claude Bernard et des ex-entrepôts Calberson y font l’objet de projets un tant soit peu définis. La réalité n’est donc que le vingtième de l’annonce. Monsieur 0,5 % serait un titre plus honnête.
Bref, de la com’, rien que de la com’, toujours de la com’.
D’autant qu’elle se conclut par une affabulation purement communicationnelle : « Paris est en mouvement puisque 10% de son territoire fait l’objet de projets urbains » assène ce grand bâtisseur qui n’a rien fait construire d’important en plus de 7 ans.
Ce calcul n’est en réalité qu’une astuce d’affichage. Il suffit de prendre un vaste périmètre dont une seule partie est réaménagée, pour l’essentiel d’ailleurs par des sociétés privées, et de le comptabiliser intégralement comme relevant de la politique municipale et le tour est joué. Prenons par exemple le secteur « Paris Nord-Est », espace de plus de 200 hectares. Il est intégré dans les fameux 10 % alors que seuls 10 hectares de la ZAC Claude Bernard et des ex-entrepôts Calberson y font l’objet de projets un tant soit peu définis. La réalité n’est donc que le vingtième de l’annonce. Monsieur 0,5 % serait un titre plus honnête.
Bref, de la com’, rien que de la com’, toujours de la com’.