"La piscine est encore en grève
Devant le portail de la piscine Montherlant, le petit groupe qui s’était formé dès 6h45 ce mardi 18 septembre au matin commence, résigné, à se disperser. Il est 7h10 et manifestement la piscine n’ouvrira pas. Encore un de ces « mouvements sociaux » qui font regarder les jours d’ouverture comme autant d’interruptions de grève. Les agents ne prennent même plus la peine d’expliquer aux adeptes du plongeon matinal les raisons de ces fermetures surprises dont aucun motif tiré des conditions de travail ne parvient plus à convaincre (on se reportera aux témoignages publiés sur le site nageurs.com).
Lorsque les uns ne sont pas retenus au lit par la force majeure d’une grasse matinée, c’est apparemment la pause ou la sieste qui empêche les autres de se trouver à leur poste. Dans ce dernier cas le service public n’est pas interrompu, il devient simplement gratuit. Vous pouvez passer sans payer ou sans soumettre votre carte à un quelconque contrôle. Vous vous surprenez alors à remercier les supplétifs qui vous font signe nonchalamment de ne pas vous attarder aux caisses. Dès potron-minet des agents de surface, épuisés d'avoir poussé pendant un quart d'heure la serpillère dans les vestiaires, se reposent sur les bancs de l'entrée en évoquant le manque d'effectifs. Ainsi va la paisible carrière de ces intermittents du travail ..."
Devant le portail de la piscine Montherlant, le petit groupe qui s’était formé dès 6h45 ce mardi 18 septembre au matin commence, résigné, à se disperser. Il est 7h10 et manifestement la piscine n’ouvrira pas. Encore un de ces « mouvements sociaux » qui font regarder les jours d’ouverture comme autant d’interruptions de grève. Les agents ne prennent même plus la peine d’expliquer aux adeptes du plongeon matinal les raisons de ces fermetures surprises dont aucun motif tiré des conditions de travail ne parvient plus à convaincre (on se reportera aux témoignages publiés sur le site nageurs.com).
Lorsque les uns ne sont pas retenus au lit par la force majeure d’une grasse matinée, c’est apparemment la pause ou la sieste qui empêche les autres de se trouver à leur poste. Dans ce dernier cas le service public n’est pas interrompu, il devient simplement gratuit. Vous pouvez passer sans payer ou sans soumettre votre carte à un quelconque contrôle. Vous vous surprenez alors à remercier les supplétifs qui vous font signe nonchalamment de ne pas vous attarder aux caisses. Dès potron-minet des agents de surface, épuisés d'avoir poussé pendant un quart d'heure la serpillère dans les vestiaires, se reposent sur les bancs de l'entrée en évoquant le manque d'effectifs. Ainsi va la paisible carrière de ces intermittents du travail ..."