Nos aimables correspondants de la Direction des affaires culturelles nous ont appris que la culture est un sport (de glisse) de combat.
Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (MAM) a décidé de faire appel à de nouveaux artistes. Il leur a commandé une « performance » artistique : uriner jour et nuit sur la porte de l’issue de secours du musée, avenue de New York. Une des conséquences de cette « performance » est que l’artistique mixture s’écoule sous la dite porte et s’engouffre à l’intérieur du temple de l’art moderne parisien. C’est Pipicasso qui s’expose au musée !
Mais il y a quelques jours, patatras ! Un agent vérifiant la fermeture des issues de secours après le départ des derniers visiteurs … glisse sur la flaque d’urine et se blesse gravement. Il est vrai que celle-ci bien qu’artistique n’évite pas « l’aquaplaning ». Résultat de cet accident de travail inédit : cinq jours d’arrêt de travail minimum !
Petit problème. Depuis plus d’un an, les agents signalent régulièrement l’intrusion de ce liquide dans le musée sans que la direction ne fasse rien pour y remédier. Elle aurait pourtant dû se méfier, car le Musée d’Art Moderne est victime d’une véritable malédiction.
Souvenons-nous : le mois dernier un agent a été hospitalisé (et arrêté) après avoir reçu une porte anti-incendie de plusieurs centaines de kilos sur la tête. Depuis une enquête du Comité Hygiène et Sécurité a été ouverte. On serait eux, on craindrait maintenant pour la sécurité des œuvres.
Selon nos informations, cette flaque d’urine n’était pas signalée lors du spectaculaire vol de tableau (d’une valeur de 100 millions d’euros) que le musée a subi en 2010. Car pour sûr, si le malfaiteur avait emprunté cette issue de secours, il aurait immanquablement été arrêté par cette alarme anti-intrusion d’un nouveau genre.
Vous pourrez déraper LA.