Bien avant que quiconque ne s’inquiète de l’évolution de la situation financière de Paris, le Delanopolis avait tiré la sonnette d’alarme ( voir en cliquant ici). Au train où vont les choses, Paris, qui était l’une des grandes villes les moins endettées de France en 2001, va rejoindre le peloton de tête des débiteurs. Pour ne pas trop se faire remarquer, la mairie raffole de la technique qui consiste à faire voter par le conseil de Paris une autorisation d'emprunt pour un montant dont on ne sait pas à quelle hauteur il sera vraiment utilisé. Cela permet, le cas échéant, de minimiser l’impact immédiat du vote. Rien que pour 2009, l’autorisation donnée s’élève à 706 millions d’euros, pas loin du tiers de l’encours total de la dette.
Ainsi, à condition de faire passer cela pour des investissements, Delanoë pourra financer la poursuite de sa politique clientéliste dite de logement social, qui n’augmente en réalité que très peu l’offre foncière à Paris et entretient la crise. Il lui sera également possible d’alimenter l’ogre tramway, de faire plaisir à Guazzini à Jean Bouin, de tenter de bâtir le bubon des Halles et autres joyeusetés. Ce sont les générations futures qui devront payer pour ces dépenses improductives qui n’ont d’investissements que le nom et qui généreront des coûts de fonctionnement importants. Les hausses d'impôt prévues pour 2009 et 2010, pourtant déjà très lourdes ( voir ici) , ne sont que de la petite bière à côté de ce qu'il faudra payer d'ici cinq à dix ans.
A quand un audit impartial de l’évolution des finances de la ville depuis 2001 ? Ce fut pourtant, cette année là, une des premières mesures de Delanoë élu maire de Paris.
Ainsi, à condition de faire passer cela pour des investissements, Delanoë pourra financer la poursuite de sa politique clientéliste dite de logement social, qui n’augmente en réalité que très peu l’offre foncière à Paris et entretient la crise. Il lui sera également possible d’alimenter l’ogre tramway, de faire plaisir à Guazzini à Jean Bouin, de tenter de bâtir le bubon des Halles et autres joyeusetés. Ce sont les générations futures qui devront payer pour ces dépenses improductives qui n’ont d’investissements que le nom et qui généreront des coûts de fonctionnement importants. Les hausses d'impôt prévues pour 2009 et 2010, pourtant déjà très lourdes ( voir ici) , ne sont que de la petite bière à côté de ce qu'il faudra payer d'ici cinq à dix ans.
A quand un audit impartial de l’évolution des finances de la ville depuis 2001 ? Ce fut pourtant, cette année là, une des premières mesures de Delanoë élu maire de Paris.