Prenons deux exemples édifiants qui démontrent ce qu'est vraiment le macronisme à la sauce parisienne.
D'abord celui de Pacôme Rupin (non, ça ne s'invente pas et il n'est pas banquier semble-t-il). Candidat "En marche" dans la septième circonscription (4ème et parties du 11ème et 12ème arrondissements) ce brave garçon ne s'est jamais signalé en politique que comme conseiller d'arrondissement socialiste à la mairie du 4ème. Son CV en ligne insiste sur le fait qu'il est pacsé, sans doute pour flatter ce qu'il imagine être les réalités locales.
Faisons maintenant un tour dans la cinquième circonscription (troisième et dixième arrondissements). L'un des plus proches séides de Macron, Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche s'est vu refiler cette terre bénie : c'est ici qu'au deuxième tour de la présidentielle Macron a fait son meilleur score en France, environ 93 % des suffrages exprimés.
Il est donc bien parti pour dégommer Dagoma, l'évanescente parachutée envoyée par le PS en 2012 pour figurer la diversité.
Pour l'accompagner dans son périple de tourisme électoral, Griveaux a choisi comme suppléante une certaine Elise Fajgeles, élue depuis près de dix ans à la mairie du dixième arrondissement où elle était exploitée par la bande à Rémy Féraud, maire en poste, qui lui confiait des dossiers enquiquinants sans la laisser accéder au Conseil de Paris.
Bref, la revanche d'un second couteau. Si d'aventure Griveaux devient ministre un jour, ce qui pourrait bien arriver avant la fin du quinquennat, Fajgeles passera de l'obscurité à la lumière de la députation. Enfin ... toujours au titre de godillot.
D'abord celui de Pacôme Rupin (non, ça ne s'invente pas et il n'est pas banquier semble-t-il). Candidat "En marche" dans la septième circonscription (4ème et parties du 11ème et 12ème arrondissements) ce brave garçon ne s'est jamais signalé en politique que comme conseiller d'arrondissement socialiste à la mairie du 4ème. Son CV en ligne insiste sur le fait qu'il est pacsé, sans doute pour flatter ce qu'il imagine être les réalités locales.
Faisons maintenant un tour dans la cinquième circonscription (troisième et dixième arrondissements). L'un des plus proches séides de Macron, Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche s'est vu refiler cette terre bénie : c'est ici qu'au deuxième tour de la présidentielle Macron a fait son meilleur score en France, environ 93 % des suffrages exprimés.
Il est donc bien parti pour dégommer Dagoma, l'évanescente parachutée envoyée par le PS en 2012 pour figurer la diversité.
Pour l'accompagner dans son périple de tourisme électoral, Griveaux a choisi comme suppléante une certaine Elise Fajgeles, élue depuis près de dix ans à la mairie du dixième arrondissement où elle était exploitée par la bande à Rémy Féraud, maire en poste, qui lui confiait des dossiers enquiquinants sans la laisser accéder au Conseil de Paris.
Bref, la revanche d'un second couteau. Si d'aventure Griveaux devient ministre un jour, ce qui pourrait bien arriver avant la fin du quinquennat, Fajgeles passera de l'obscurité à la lumière de la députation. Enfin ... toujours au titre de godillot.