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Paris sous Anastasie générale !


Anastasie, pour ceux qui l'auraient oublié, c'est le surnom donné à la censure depuis que le pape Anastase Ier décida d'user de ciseaux pour expurger les textes sacrés de ce qui lui déplaisait.

Or, dans le Paris delanoisé, les actes de censure se multiplient depuis quelque temps. Dernière victime en date : le rappeur Orelsan. L'énergique syndicat Supap de la direction des affaires culturelles a recueilli de nombreuses réactions sur ce sujet.



Paris sous Anastasie générale !
On peut ne pas apprécier les textes d'Orelsan, dont la qualité décolle rarement du bitume ( ex : « les gars s'habillent comme des meufs et les meufs comme des chiennes/Elles kiffent les mecs efféminés comme si elles étaient lesbiennes » !), toujours est-il que nul n'a encore démontré qu'ils étaient pénalement répréhensibles. Cela n'arrête pas, en tout cas, Girard et Delanoë qui ont décidé de le bannir des discothèques municipales.

Après l'interdiction de la célébration de la messe de la Fraternité Saint Pie X, pour laquelle nous n'avons nulle sympathie mais qui ne troublait pas l'ordre public ( cliquez ), voici donc, en quelques semaines, un nouvel acte de censure de ces grands libéraux qui gouvernent Paris.

Vous trouverez en cliquant ici les nombreuses réactions que cet étonnante initiative a suscitées. Revoyons nos grands principes : à Paris, la liberté d'expression commence là où le maire a décidé qu'elle s'arrête. De mieux en mieux ...

Mardi 23 Juin 2009
Serge Federbusch






1.Posté par Maxis le 02/07/2009 17:37
Et alors ? Orelsan interdit dans les médiathèques, tant mieux. Les parisiens n'ont pas à payer pour l'achat public de ce genre de musique.
La liberté d'expression, oui, mais pas avec nos sous. Et pas pour ceux qui s'enorgueillissent de "baiser la France", comme ils le disent eux-mêmes.

2.Posté par andrei le 06/07/2009 13:48
Bannir des discothèques municipales des rappeurs à deux balles, aux textes haineux et méprisants, ce n'est pas de la censure, mais de la salubrité publique.

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