Ce matin, moins guidé par la prudence vis-à-vis des djihadistes que par celle envers les manifestants professionnels, j'ai pris mon vélo plutôt que de risquer de perdre mon temps dans le métro.
Oui, malgré la pluie, j'ai pris mon beau vélo.
Oui, MON vélo, pas ce truc pour ceux qui confondent circuler et se promener.
J’ai déjà suffisamment horreur des transports en commun sans, en plus, être obligé d’aller à la selle en une sorte de colocation, même différée.
Rue de Turbigo, j'ai ainsi pu assister, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'inénarrable spectacle donné par une bande d'énergumènes en train de barricader l'entrée de leur lycée.
Ah ! Pour ça, les cancres avaient su se lever tôt. C'est drôle, d'habitude, le matin quand je passe, il n'y a pas grand-monde devant l'établissement. Mais pour em... quiquiner ceux qui - d'aventure - préfèreraient travailler, on met son réveille-matin ! Aucu-aucu-aucunésitation !
Il fallait les voir entasser les poubelles - volées ça et là - et les lier ensemble avec du ruban adhésif. Fiers de l'amoncellement et de succéder dans l'insurrection aux glorieux anciens qui leur ont montré la voie. Comme ces derniers (sans jeu de mots !), ils n'ont qu'un but : entrer dans la carrière, lorsque leurs aînés n'y seront plus.
Quelle belle ambition, quel bel exemple à suivre que celui de dame Hidalgo (Damash) retraitée à cinquante berges ou du sieur Julliard, manifestant professionnel n'ayant jamais exercé d'autre activité et désormais premier adjoint au maire de Paris !
Pour ne citer que ceux-là... Ah oui ! Elle sont grandes ma grogne et ma hargne !
Tout en fulminant, j'ai donc résolu d'écrire un billet pour le Delanopolis. Ce n'était pas gagné, parce qu'en pédalant vers mon destin, nombre d'autres pensées m'ont assailli.
Par exemple au sujet de cet espace au Champ-de-Mars qui va bientôt être aménagé au profit des dingos du foot et des entreprises copines avec Damash... Mais avec l'argent des Parisiens. Ça, oui ! Des millions d'euros.
Ou encore, à propos de l'état de la voirie parisienne ou nids-de-poule sur succèdent aux ornières. Pour un cycliste, de quoi se rompre les os des dizaines de fois en quelques kilomètres. Dieu sait que je me déplace beaucoup avec MON vélo ; ça devient démentiel : pas Beyrouth en 83, mais pas loin. Amis du cassage de g..., bonjour ! Et pas de cadeau à attendre des taxis (toujours aussi prévenants, surtout depuis qu'ils ont eu la peau d'Uber), lorsqu'on tente d'éviter une fondrière. Faut que je pense à revoir ma complémentaire santé.
Pas grave. Le développement de la bicyclette à Paris n'a été conçu que dans le seul but de créer des obstacles aux automobiles, au mépris de la vie des cyclistes. Les vrais, pas les bobos qui, comme les verts fraîchement élus en 2001, arrivèrent à vélo à l'hôtel-de-ville, mais en repartirent avec les bagnoles de fonction !
À se demander si certaines (certaine ?) trouvent qu'il n'y a pas assez de morts.
Conclusion, comme disait l'adjudant Willsdorf dans La 317ème section : "On n'est pas sorti de l'auberge !"
Hauben Meise
Oui, malgré la pluie, j'ai pris mon beau vélo.
Oui, MON vélo, pas ce truc pour ceux qui confondent circuler et se promener.
J’ai déjà suffisamment horreur des transports en commun sans, en plus, être obligé d’aller à la selle en une sorte de colocation, même différée.
Rue de Turbigo, j'ai ainsi pu assister, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'inénarrable spectacle donné par une bande d'énergumènes en train de barricader l'entrée de leur lycée.
Ah ! Pour ça, les cancres avaient su se lever tôt. C'est drôle, d'habitude, le matin quand je passe, il n'y a pas grand-monde devant l'établissement. Mais pour em... quiquiner ceux qui - d'aventure - préfèreraient travailler, on met son réveille-matin ! Aucu-aucu-aucunésitation !
Il fallait les voir entasser les poubelles - volées ça et là - et les lier ensemble avec du ruban adhésif. Fiers de l'amoncellement et de succéder dans l'insurrection aux glorieux anciens qui leur ont montré la voie. Comme ces derniers (sans jeu de mots !), ils n'ont qu'un but : entrer dans la carrière, lorsque leurs aînés n'y seront plus.
Quelle belle ambition, quel bel exemple à suivre que celui de dame Hidalgo (Damash) retraitée à cinquante berges ou du sieur Julliard, manifestant professionnel n'ayant jamais exercé d'autre activité et désormais premier adjoint au maire de Paris !
Pour ne citer que ceux-là... Ah oui ! Elle sont grandes ma grogne et ma hargne !
Tout en fulminant, j'ai donc résolu d'écrire un billet pour le Delanopolis. Ce n'était pas gagné, parce qu'en pédalant vers mon destin, nombre d'autres pensées m'ont assailli.
Par exemple au sujet de cet espace au Champ-de-Mars qui va bientôt être aménagé au profit des dingos du foot et des entreprises copines avec Damash... Mais avec l'argent des Parisiens. Ça, oui ! Des millions d'euros.
Ou encore, à propos de l'état de la voirie parisienne ou nids-de-poule sur succèdent aux ornières. Pour un cycliste, de quoi se rompre les os des dizaines de fois en quelques kilomètres. Dieu sait que je me déplace beaucoup avec MON vélo ; ça devient démentiel : pas Beyrouth en 83, mais pas loin. Amis du cassage de g..., bonjour ! Et pas de cadeau à attendre des taxis (toujours aussi prévenants, surtout depuis qu'ils ont eu la peau d'Uber), lorsqu'on tente d'éviter une fondrière. Faut que je pense à revoir ma complémentaire santé.
Pas grave. Le développement de la bicyclette à Paris n'a été conçu que dans le seul but de créer des obstacles aux automobiles, au mépris de la vie des cyclistes. Les vrais, pas les bobos qui, comme les verts fraîchement élus en 2001, arrivèrent à vélo à l'hôtel-de-ville, mais en repartirent avec les bagnoles de fonction !
À se demander si certaines (certaine ?) trouvent qu'il n'y a pas assez de morts.
Conclusion, comme disait l'adjudant Willsdorf dans La 317ème section : "On n'est pas sorti de l'auberge !"
Hauben Meise