La mort par barbe à papa !
50 jeunes photographes, ne venant pour la plupart ni d'Europe ni d'Amérique du Nord, présentent leur travail. Certains sont remarquables. Ils expriment souvent le sentiment d'une nature corrodée par l'homme mais ne sombrent pas pour autant dans un pathos écologiste. Nous retiendrons en particulier l'argentin Santiago Porter et ses bâtiments officiels semi-delabrés, le chinois Lu Guang et ses paysages d'usines, le mexicain Pablo Lopez Luz et ses vues de zones péri-urbaines, l'israélien Tamir Sher et ses murs ou le japonais Hiromi Tsuchida qui immortalise quelques fourmilières humaines.
Etendre sans cesse son emprise sur la planète, certes. Mais on ne voit pas très bien où va l'homme ce faisant. Cela ne nous promet pas forcément de catastrophes à la sauce Al Gore, juste un sentiment diffus d'inutilité et d'existence formatée.
Il y a trente ou quarante ans, une partie au moins de ces jeunes photographes auraient fixé l'espoir ou la joie de vivre. Ces sentiments sont absents de ce reportage planétaire.
Un ou deux artistes échappent à ces thèmes, mais c'est pour traduire une solitude plus grande encore, dans des images assez puissantes. Celles des étendues glaciales de l'Antartique avec Joyce Campbell (Nouvelle-Zélande) par exemple. Seule artiste à oser l'humour, une nord-américaine : Daniela Edburg et ses morts par indigestion de sucreries ! Mais, au fond, ce n'est guère plus rassurant.
Allez donc vous balader sur les quais mais n'en profitez pas pour vous jeter dans la Seine !
Etendre sans cesse son emprise sur la planète, certes. Mais on ne voit pas très bien où va l'homme ce faisant. Cela ne nous promet pas forcément de catastrophes à la sauce Al Gore, juste un sentiment diffus d'inutilité et d'existence formatée.
Il y a trente ou quarante ans, une partie au moins de ces jeunes photographes auraient fixé l'espoir ou la joie de vivre. Ces sentiments sont absents de ce reportage planétaire.
Un ou deux artistes échappent à ces thèmes, mais c'est pour traduire une solitude plus grande encore, dans des images assez puissantes. Celles des étendues glaciales de l'Antartique avec Joyce Campbell (Nouvelle-Zélande) par exemple. Seule artiste à oser l'humour, une nord-américaine : Daniela Edburg et ses morts par indigestion de sucreries ! Mais, au fond, ce n'est guère plus rassurant.
Allez donc vous balader sur les quais mais n'en profitez pas pour vous jeter dans la Seine !