"Comment déclarer victoire après un vote où plus de la moitié des membres de la Commission (21 présents le mercredi 27 janvier) se sont déclarés opposés (5) à la Ville de Paris ou se sont abstenus (7) ? Obtenir 9 voix favorables sur 21 est-ce une adhésion sans faille à un projet plus que controversé?
La Ville de Paris travestit la vérité en déclarant que ce projet avait reçu « les conclusions favorables de la mission départementale missionnée spécialement par le Ministre de l’Ecologie sur l’avenir des bois de Boulogne et de Vincennes » et l’assentiment de la Direction Régionale de l’Environnement. Or, la lecture du rapport de la mission spéciale et de la DIREN donne un avis tout autre. S’ils se félicitent de la réouverture des pelouses de l’hippodrome d’Auteuil au public allant dans le sens de la polyvalence des espaces verts et forestiers (lieu de « détente, loisir et pique-nique ouvert à tous »), en revanche, ils déplorent la création des parties artificialisées (plus de 30 000 m2) et regrettent « les sols de terrains de sport en pelouse synthétique à l’encontre de la polyvalence souhaitée par tous ».
La mission déclare que le projet d’aménagement des pelouses de l’hippodrome d’Auteuil permet «d‘augmenter la disposition du public d’espaces de loisir au prix toutefois d’une spécialisation de certains espaces et de leur artificialisation (les terrains de sports et les équipements connexes) qui n’est pas jugée souhaitable par ailleurs ».
Pour arriver aux mêmes conclusions que la DIREN : « modérer les impacts des parties artificialisées »(p. 39) et à un rappel très ferme de ne pas considérer le bois comme une réserve foncière pour la Ville de Paris. Ce sont en réalité ces réticences qui expliquent l’abstention des 7 représentants de l’Etat lors de la décision de la Commission départementale des sites malgré les pressions et interventions sans relâche de la mairie de Paris pour obtenir une approbation contre-nature.
La Ville de Paris semble toujours ignorer les vertus du bon sens. Elle annonce ainsi créer, sur les pelouses de l’hippodrome d’Auteuil, « un nouvel espace offrant une solution pérenne pour les activités associatives et scolaires du site actuel de Jean Bouin et éventuellement du stade Hébert ».
La Mairie omet de préciser que cet hippodrome a pour vocation première d’accueillir des courses hippiques en dehors de la période estivale ! En consultant le calendrier des prochaines courses d’obstacles à Auteuil, sur les 30 prochaines épreuves prévues en 2010, 16 se disputeront en semaine ! Les 4.500 lycéens et collégiens seront déjà dispensés d’EPS durant 7 jours en octobre en raison de l’indisponibilité de l’hippodrome. Quant aux associations sportives, un beau parcours d’obstacle les attend dans l’organisation de leur planning les mercredis, samedis et dimanches au rythme de 45 jours de courses hippiques se déroulant de septembre à juin !
Le Collectif de Défense du Stade Jean Bouin Omnisports et de son Environnement propose à la Ville de Paris une solution permettant d’économiser 200M€ dont 27 M€ (valeur 2007) consacrés à l’aménagement des pelouses de l’hippodrome d’Auteuil : maintenir le sport associatif et scolaire de proximité sur les sites actuels des stades omnisports Jean Bouin et Hébert et renoncer à leur projet de dédier ces deux stades au sport professionnel et au sport spectacle en construisant de nouvelles enceintes coûteuses, absurdes et inutiles."
Charléty est là, qui attend grand ouvert M. Guazzini et ses rugbymen. Qu'ils y aillent et qu'ils y restent !
La Ville de Paris travestit la vérité en déclarant que ce projet avait reçu « les conclusions favorables de la mission départementale missionnée spécialement par le Ministre de l’Ecologie sur l’avenir des bois de Boulogne et de Vincennes » et l’assentiment de la Direction Régionale de l’Environnement. Or, la lecture du rapport de la mission spéciale et de la DIREN donne un avis tout autre. S’ils se félicitent de la réouverture des pelouses de l’hippodrome d’Auteuil au public allant dans le sens de la polyvalence des espaces verts et forestiers (lieu de « détente, loisir et pique-nique ouvert à tous »), en revanche, ils déplorent la création des parties artificialisées (plus de 30 000 m2) et regrettent « les sols de terrains de sport en pelouse synthétique à l’encontre de la polyvalence souhaitée par tous ».
La mission déclare que le projet d’aménagement des pelouses de l’hippodrome d’Auteuil permet «d‘augmenter la disposition du public d’espaces de loisir au prix toutefois d’une spécialisation de certains espaces et de leur artificialisation (les terrains de sports et les équipements connexes) qui n’est pas jugée souhaitable par ailleurs ».
Pour arriver aux mêmes conclusions que la DIREN : « modérer les impacts des parties artificialisées »(p. 39) et à un rappel très ferme de ne pas considérer le bois comme une réserve foncière pour la Ville de Paris. Ce sont en réalité ces réticences qui expliquent l’abstention des 7 représentants de l’Etat lors de la décision de la Commission départementale des sites malgré les pressions et interventions sans relâche de la mairie de Paris pour obtenir une approbation contre-nature.
La Ville de Paris semble toujours ignorer les vertus du bon sens. Elle annonce ainsi créer, sur les pelouses de l’hippodrome d’Auteuil, « un nouvel espace offrant une solution pérenne pour les activités associatives et scolaires du site actuel de Jean Bouin et éventuellement du stade Hébert ».
La Mairie omet de préciser que cet hippodrome a pour vocation première d’accueillir des courses hippiques en dehors de la période estivale ! En consultant le calendrier des prochaines courses d’obstacles à Auteuil, sur les 30 prochaines épreuves prévues en 2010, 16 se disputeront en semaine ! Les 4.500 lycéens et collégiens seront déjà dispensés d’EPS durant 7 jours en octobre en raison de l’indisponibilité de l’hippodrome. Quant aux associations sportives, un beau parcours d’obstacle les attend dans l’organisation de leur planning les mercredis, samedis et dimanches au rythme de 45 jours de courses hippiques se déroulant de septembre à juin !
Le Collectif de Défense du Stade Jean Bouin Omnisports et de son Environnement propose à la Ville de Paris une solution permettant d’économiser 200M€ dont 27 M€ (valeur 2007) consacrés à l’aménagement des pelouses de l’hippodrome d’Auteuil : maintenir le sport associatif et scolaire de proximité sur les sites actuels des stades omnisports Jean Bouin et Hébert et renoncer à leur projet de dédier ces deux stades au sport professionnel et au sport spectacle en construisant de nouvelles enceintes coûteuses, absurdes et inutiles."
Charléty est là, qui attend grand ouvert M. Guazzini et ses rugbymen. Qu'ils y aillent et qu'ils y restent !