" République et machisme !
Le réaménagement de la place de la République doit tenir compte, selon nous, de quelques grands principes généraux. Il ne doit pas être un frein à l’activité économique du quartier, ne pas altérer la circulation automobile actuellement fluide, et être envisagé non pas comme un enjeu seulement local, mais aussi comme une question globalement parisienne. Une fois ces principes établis, nous sommes favorables à tout ce qui pourra embellir la place et la rendre plus "conviviale". Pour avoir osé rappeler calmement ces quelques principes lors de la réunion du 1er avril, rendant compte de la concertation sur ce réaménagement, et organisée par les maires socialistes du 3eme, 10eme et 11eme, je me suis fait conspuer par l’édile du 3eme me déniant toute légitimité parce que je n’avais pas participé -comme d’autres élus d’ailleurs- aux ateliers de travail pour les riverains.
Les propos du maire, suivis d’une salve d’applaudissements d’un public qui lui était largement acquis, agressant la seule élue d’opposition du 3eme, lors de ce qui était supposé être un "débat" et non pas un exercice d’autocongratulation, sont une insulte à la démocratie. Pourquoi l’élu -masculin- d’opposition du 10 eme arrondissement, plus incisif que moi, ne s’est-il pas attiré, lui, une telle volée de bois vert ?"
Martine Weill-Raynal, élue du troisième arrondissement
Le réaménagement de la place de la République doit tenir compte, selon nous, de quelques grands principes généraux. Il ne doit pas être un frein à l’activité économique du quartier, ne pas altérer la circulation automobile actuellement fluide, et être envisagé non pas comme un enjeu seulement local, mais aussi comme une question globalement parisienne. Une fois ces principes établis, nous sommes favorables à tout ce qui pourra embellir la place et la rendre plus "conviviale". Pour avoir osé rappeler calmement ces quelques principes lors de la réunion du 1er avril, rendant compte de la concertation sur ce réaménagement, et organisée par les maires socialistes du 3eme, 10eme et 11eme, je me suis fait conspuer par l’édile du 3eme me déniant toute légitimité parce que je n’avais pas participé -comme d’autres élus d’ailleurs- aux ateliers de travail pour les riverains.
Les propos du maire, suivis d’une salve d’applaudissements d’un public qui lui était largement acquis, agressant la seule élue d’opposition du 3eme, lors de ce qui était supposé être un "débat" et non pas un exercice d’autocongratulation, sont une insulte à la démocratie. Pourquoi l’élu -masculin- d’opposition du 10 eme arrondissement, plus incisif que moi, ne s’est-il pas attiré, lui, une telle volée de bois vert ?"
Martine Weill-Raynal, élue du troisième arrondissement