Le conseil de Paris a voté la semaine dernière, à l'initiative des Verts, un voeu demandant au préfet de police de donner des consignes pour que l'arrêté qui réglemente le stationnement dans les bois de Boulogne et de Vincennes ne soit pas utilisé pour
harceler les prostituées. L'exécutif municipal, nous a appris l'AFP : "souhaite également qu'une réflexion soit engagée avec l'ensemble des acteurs concernés pour permettre une meilleure cohabitation des usages".
Les élus EELVA au Conseil de Paris se sont félicités de l'adoption de ce voeu et ont stigmatisé le fait que, depuis la parution de l'arrêté du préfet Gaudin le 1er mars 2012, qui interdit aux prostituées l'utilisation de camionnettes pour exercer leur activité, ces personnes "subissent un harcèlement permanent qui se traduit notamment par la multiplication des contraventions et des interpellations visant les prostitués abrités dans leur camionnette. Le harcèlement des travailleuses et des travailleurs du sexe par les forces de police les met en danger. Hors de leur camionnette, elles se heurtent à un risque élevé de verser dans la clandestinité, livrées à des risques accrus d'agressions physiques et de contaminations par des MST".
Cette saine intervention a toutefois conduit un de nos lecteurs à se demander pourquoi les Verts ne s'indignaient jamais du harcèlement policier contre les automobilistes non prostitués !
"On marche sur la tête !!! Il ne faut pas invoquer le stationnement pour harceler les prostituées. En revanche il faut développer une politique de harcèlement à l'encontre des automobilistes, y compris en ce qui concerne le respect des règles de stationnement… Moralité: pour le Conseil de Paris, il faut être plus tolérant avec les putes du bois de Boulogne qu'avec les automobilistes qui vont à leur travail. Je ne sais pas si l'hôtel de Ville est une maison de "tolérance", mais dans la rue, ça va finir par être le vrai bordel…"
Il y a ceux qui travaillent du sexe et ceux qui travaillent du chapeau ...
harceler les prostituées. L'exécutif municipal, nous a appris l'AFP : "souhaite également qu'une réflexion soit engagée avec l'ensemble des acteurs concernés pour permettre une meilleure cohabitation des usages".
Les élus EELVA au Conseil de Paris se sont félicités de l'adoption de ce voeu et ont stigmatisé le fait que, depuis la parution de l'arrêté du préfet Gaudin le 1er mars 2012, qui interdit aux prostituées l'utilisation de camionnettes pour exercer leur activité, ces personnes "subissent un harcèlement permanent qui se traduit notamment par la multiplication des contraventions et des interpellations visant les prostitués abrités dans leur camionnette. Le harcèlement des travailleuses et des travailleurs du sexe par les forces de police les met en danger. Hors de leur camionnette, elles se heurtent à un risque élevé de verser dans la clandestinité, livrées à des risques accrus d'agressions physiques et de contaminations par des MST".
Cette saine intervention a toutefois conduit un de nos lecteurs à se demander pourquoi les Verts ne s'indignaient jamais du harcèlement policier contre les automobilistes non prostitués !
"On marche sur la tête !!! Il ne faut pas invoquer le stationnement pour harceler les prostituées. En revanche il faut développer une politique de harcèlement à l'encontre des automobilistes, y compris en ce qui concerne le respect des règles de stationnement… Moralité: pour le Conseil de Paris, il faut être plus tolérant avec les putes du bois de Boulogne qu'avec les automobilistes qui vont à leur travail. Je ne sais pas si l'hôtel de Ville est une maison de "tolérance", mais dans la rue, ça va finir par être le vrai bordel…"
Il y a ceux qui travaillent du sexe et ceux qui travaillent du chapeau ...