Le parc des Buttes-Chaumont ( 19ème arrondissement ) possède un point commun avec le parc Monsouris ( 14ème arrondissement ) : celui d'être traversé par la tranchée de la petite ceinture qu'un tram-train pourrait parcourir avec la création de deux stations où le style floral serait de mise : style art-déco à Montsouris et anglo-normand aux Buttes.
A Montsouris ( cliquez ici ), la tranchée pourrait être élargie pour aménager deux quais latéraux d'où s'élèveraient les escaliers de correspondance avec la station Cité Universitaire du RER B. Cela éviterait d'amputer le parc par la construction d'un accès séparé à la station du tram-train.
Aux Buttes-Chaumont (voir photo ci-dessus) la tranchée est plus large qu'à Montsouris puisqu'elle accueillait quatre voies, les deux de la petite ceinture et les deux du raccordement Sud de la ligne des abattoirs de la Villette ainsi qu'un poste d'aiguillage dont il ne subsiste que les caniveaux de passage de la tringlerie.
Le quai central du tram-train aurait deux accès : un accès Sud pour les amateurs de jogging et un accès Nord en correspondance avec les trois lignes d'autobus qui traversent le carrefour des rues Manin et de Crimée. L'aménagement de la station implique la démolition-reconstruction du pont routier en V dont l'état est calamiteux puisqu'il a fallu mettre en place des béquilles et des palées de soutien pour éviter son effondrement.
Si la mairie de Paris, contrainte et forcée, a pris en charge 100 % des travaux de reconstruction du pont de l'avenue de Flandre non pour en faire un pont-promenade mais un pont-rail, il en va autrement pour le pont Manin-Crimée où Delanoë campe sur une convention vieille de plus de 140 ans pour ne rien faire. Avec l'espoir secret que l'effondrement du pont lui permettra de mettre la main sur la petite ceinture pour y faire rouler les brouettes de ses jardiniers.
Ce pont à bout de souffle a été construit en 1866 en même temps que l'embranchement ferroviaire de Paris-Bestiaux destiné à la desserte des abattoirs de la Villette inaugurés en octobre 1867. La convention du 5 juillet 1866 signée entre le syndicat d'exploitation de la petite ceinture et la ville de Paris stipulait le partage des dépenses de construction du pont à raison de 68% pour la ville et 32 % pour le syndicat mais comme cette convention ne prévoyait rien question maintenance de l'ouvrage, la ville de Paris refuse de participer aux dépenses d'entretien du pont qui se détériore de plus en plus.
Ce dossier aurait normalement dû trouver une solution dans le cadre du protocole VP/RFF de mai 2006, mais comme le maire de Paris demeure obstinément scotché à son idée de coulée verte, il a mis au placard ce protocole et il faudra attendre soit l'écroulement du pont, soit une mise en demeure du préfet de Paris pour que monsieur Delanoë sorte de son immobilisme.
Il ne faudra en tout cas pas compter sur les Verts, plus enclins à savourer le succès (éphémère?) de leurs listes qu'à se soucier réellement des espaces naturels parisiens, pour défendre la petite ceinture. Par une sorte de sortilège qui s'est emparé de leurs esprits via celui de Baupin, ils ont eux-aussi décidé de se marier avec l'inepte projet du tramway des maréchaux en sacrifiant ce qui est pourtant bien moins coûteux pour l'environnement et les finances de la ville.
A Montsouris ( cliquez ici ), la tranchée pourrait être élargie pour aménager deux quais latéraux d'où s'élèveraient les escaliers de correspondance avec la station Cité Universitaire du RER B. Cela éviterait d'amputer le parc par la construction d'un accès séparé à la station du tram-train.
Aux Buttes-Chaumont (voir photo ci-dessus) la tranchée est plus large qu'à Montsouris puisqu'elle accueillait quatre voies, les deux de la petite ceinture et les deux du raccordement Sud de la ligne des abattoirs de la Villette ainsi qu'un poste d'aiguillage dont il ne subsiste que les caniveaux de passage de la tringlerie.
Le quai central du tram-train aurait deux accès : un accès Sud pour les amateurs de jogging et un accès Nord en correspondance avec les trois lignes d'autobus qui traversent le carrefour des rues Manin et de Crimée. L'aménagement de la station implique la démolition-reconstruction du pont routier en V dont l'état est calamiteux puisqu'il a fallu mettre en place des béquilles et des palées de soutien pour éviter son effondrement.
Si la mairie de Paris, contrainte et forcée, a pris en charge 100 % des travaux de reconstruction du pont de l'avenue de Flandre non pour en faire un pont-promenade mais un pont-rail, il en va autrement pour le pont Manin-Crimée où Delanoë campe sur une convention vieille de plus de 140 ans pour ne rien faire. Avec l'espoir secret que l'effondrement du pont lui permettra de mettre la main sur la petite ceinture pour y faire rouler les brouettes de ses jardiniers.
Ce pont à bout de souffle a été construit en 1866 en même temps que l'embranchement ferroviaire de Paris-Bestiaux destiné à la desserte des abattoirs de la Villette inaugurés en octobre 1867. La convention du 5 juillet 1866 signée entre le syndicat d'exploitation de la petite ceinture et la ville de Paris stipulait le partage des dépenses de construction du pont à raison de 68% pour la ville et 32 % pour le syndicat mais comme cette convention ne prévoyait rien question maintenance de l'ouvrage, la ville de Paris refuse de participer aux dépenses d'entretien du pont qui se détériore de plus en plus.
Ce dossier aurait normalement dû trouver une solution dans le cadre du protocole VP/RFF de mai 2006, mais comme le maire de Paris demeure obstinément scotché à son idée de coulée verte, il a mis au placard ce protocole et il faudra attendre soit l'écroulement du pont, soit une mise en demeure du préfet de Paris pour que monsieur Delanoë sorte de son immobilisme.
Il ne faudra en tout cas pas compter sur les Verts, plus enclins à savourer le succès (éphémère?) de leurs listes qu'à se soucier réellement des espaces naturels parisiens, pour défendre la petite ceinture. Par une sorte de sortilège qui s'est emparé de leurs esprits via celui de Baupin, ils ont eux-aussi décidé de se marier avec l'inepte projet du tramway des maréchaux en sacrifiant ce qui est pourtant bien moins coûteux pour l'environnement et les finances de la ville.