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Rappel ! Mardi 11 octobre prochain, première étape de la nouvelle libération de Paris !




S'opposer à Delanoë sur le Net, c'est mieux que rien, mais ça ne suffit pas.



Rappel ! Mardi 11 octobre prochain, première étape de la nouvelle libération de Paris !
D'autant que, petit à petit, la situation politique parisienne va évoluer. Les inepties municipales, avec le massacre de la place de la République, des Halles, la congestion complète de la circulation, la pression fiscale croissante, la crise du logement, la désorganisation des services - comme celui de la propreté - vont lentement mais sûrement changer l'opinion.

C'est d'ailleurs aussi pour cela que Delanoë veut prendre la poudre d'escampette en 2012 et s'enfuir vers un ministère, laissant Hidalgo gérer les dégâts au fur et à mesure qu'ils apparaîtront.

Mais rien n'est joué. Si Hollande l'emporte au PS, les concurrents socialistes d'Hidalgo s'emploieront à évincer sa "dauphine", créant chicaya et confusion. De toute façon, si la "gauche" gagne en 2012, son impopularité sera telle, en 2014, que les mairies socialistes seront sanctionnées. Les élections locales sont devenues des scrutins de mi-mandat. Ajoutez à cela l'arrivée de Duflot, touillez le tout et la donne peut radicalement changer dans les deux ans qui viennent.

Aussi, celles et ceux qui veulent commencer le travail de reconquête sont cordialement invités à un débat, le 11 octobre prochain à 20 heures, au Horse's Tavern Café, 16 Carrefour de l'Odéon 75006.

On y discutera, avec la fédération de Paris du Parti des Libertés, de la situation politique et de la préparation des élections législatives, première étape d'un maillage militant qui devrait permettre de libérer, en 2014, notre ville du joug de la com' et de la démagogie qui n'aura que trop duré.

A mardi prochain !

Serge FEDERBUSCH

Jeudi 6 Octobre 2011
Serge Federbusch






1.Posté par hermine le 07/10/2011 09:55
Très bonne idée mais malheureusement vous nous avertissez un peu tard...j'ai un concert à cette date ...les parisiens sont très occupés et il faut prévoir longtemps à l'avance.
J'espère que vous serez nombreux car la situation est en effet inquétante.

2.Posté par Gaspardgrognard le 07/10/2011 10:00
Je ne peux pas être d'accord avec la phrase « si la gauche gagne en 2012, son impopularité sera telle en 2014,…»
La gauche est une expression ramasse-tout pour les opposants à cette gauche.
Pourtant celle-ci recouvre différentes choses.
Est-ce qu'un membre du PS est un homme de gauche ou pas ?. Ce n'est pas si évident. Que reproche-t-on à Delanoë ?
Être de gauche ou d'être un maire mégalomane, mal conseillé techniquement pour entreprendre des chantiers inutiles, destructeurs, coûteux et dans certains cas (le tramway) d'un autre âge ?
Si cet homme était un homme de gauche, il ne se comporterait pas comme ça.
Je suis opposé à des politicien de ce type, mais pas aux valeur de la gauche.
Pour toutes les personnes qui vivent de salaires, qui ne possèdent rien d'autre que leur savoir et leur savoir faire, ils sont encore (pour combien de temps ?) protégés par les lois de 1936 et de 1945.
Sinon, que veut-on ? Un système de rapport entre employeurs et employés du type « monde libre », où on peut être embauché le matin et licencié le soir même, sans aucune indemnité ?
Ou encore exercer deux, (voir plus) emplois par jour, soit environ 12 à 15 heures de travail ?
Liberté, liberté chérie ! Celle surtout d'utiliser les hommes et le femmes selon son gré, comme des objets divers.
Condamner « la gauche » en laissant entendre que les politiciens qui s'en réclame sont tous des incapables et des inconséquents, c'est de la malfaisance et de la médisance.
À gauche comme à droite il y a des hommes (des femmes) de qualité et des crapules.
Mais la différence existe entre le pouvoir dominant aux possédants ou au peuple en général.
L'homme est-il au service du travail ou le travail au service de l'homme ?
To be or not to be ?

3.Posté par Eustache le 07/10/2011 15:08
Cher Gaspardgrognard,
Qu'est-ce qu'un homme de gauche? En effet, en voilà une bonne question ! Le problème est que nous ne pouvons juger que sur les exemples dont nous disposons ! Nous avons eu le Front Populaire, nous avons eu les cartels et autres coalitions de gauche, chacun avec ses gains sociaux indéniables, mais aussi avec les travers que nous savons. Nous avons eu mai 1981, avec ses grandes réformes, mais aussi sa gauche caviar, ses affairistes, mais aussi les nouveaux pauvres et les hausses d'impôts. Même en 1997, les Français n'en pouvaient plus de ce carcan moralisateur et paralysant qui a mené tant d'entreprises à la ruine.
Et dans la gestion des Régions aujourd'hui (toutes de gauche, non?), c'est pareil. On y parle des projets qui réussissent (il y en a), mais à quel prix !
Tous ces dirigeants s'affichent comme étant de "gauche", du PS ou d'ailleurs, avec leur programme et les réformes qui vont avec.
Leur force? Ce talent à savoir communiquer sur la politique qu'ils mettent en place et qui est forcément "sociale" et pour le bien de tous, surtout des plus défavorisés, pour mieux camoufler les projets pharaoniques et dispendieux (mais qui eux aussi sont pour le bien social, n'est-ce pas ! Culture, sport, logement social, ...).
Leurs travers? cette insupportable manie à donner en permanence des leçons de morale, de savoir-être et de savoir-faire. Tout comme ce dogmatisme systématique autant que cette démagogie écoeurante de chaque instant.
Par définition, ils sont vertueux ! Forcément, ils ont des références historiques de haute volée ! (Blum, Jaurès...) Mais on a vu ce que çà donnait sous les deux septennats de F. Mitterrand et on le voit encore aujourd'hui, à Paris.
Alors, on peut dire que le pouvoir corrompt et qu'il leur fait perdre leur âme ? C'est vrai aussi. Mais ce sont pourtant bien les mêmes qui se sont présentés à nos suffrages avec des idées dites "généreuses" et "sociales", qu'ils soient du PS ou d'ailleurs de la gauche qui fut dite "plurielle".
Même si les politiques sont souvent différents dans leur privé par rapport à l'image publique qu'ils donnent d'eux-mêmes, ils restent par essence ce qu'ils sont.
On ne peut pas décider qu'ils sont du PS quand ils donnent satisfaction et douter qu'ils en sont quand ils gaspillent l'argent public ou qu'ils ont des comportements différents de ceux qu'on attendrait d'eux ! Un peu simple, non ?!
Ils ont bien tous une ambition pour la société qui rejoint leur ambition personnelle (ou inversement), et dont ils tirent toutes les conséquences lorsqu'ils sont au pouvoir. Cette ambition peut être démesurée et on dit qu'ils "pètent les plombs", mais intrinsèquement, il s'agit bien des mêmes personnages. Pas de dualité !
L'actuel Maire de Paris, qui est un grand communiquant, a toujours été qqn d'ambitieux, d'orgueilleux et d'un ego sur dimensionné. Il a tjs été de gauche et du PS, et de longue date. Il a réussi ce tour de force qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait réussi avant lui: fédérer la gauche parisienne et la mettre aux postes de commande de Paris.
Il a simplement mis en place ensuite un système et des hommes au service de son ambition pour Paris, telle qu'il l'a voyait et telle que bcp de parisiens ont choisi... Il assume complètement, puisque c'est de l'affichage permanent. Ce qui est gênant, c'est l'absence de (vraie) réaction (ce blog, quelles que soient ses qualités, n'est pas la seule vraie réaction qu'on devrait attendre, comme le souligne à juste titre SF dans son appel à prendre date dorénavant...)
Aujourd'hui, on a l'air de découvrir que cette ambition est catastrophique pour Paris, qu'elle est ruineuse, qu'elle a contribué à vider Paris de son caractère populaire et à en faire une réserve à bobos, où seuls le fric, la fête, la bonne conscience et les copains ont droit de cité. La belle affaire ! Il est bien temps !
Pourtant, ces gens là sont bien de gauche, du PS, des écolos ou autres...
C'est faire preuve d'un peu d'angélisme (?) que de dire que si "cet homme était vraiment de gauche il ne se comporterait pas comme çà".
Il est bien de gauche et du PS; il est entouré de gens de gauche qui ont été recrutés pour la plupart dans les cabinets du ministère Jospin, ou qui viennent de réseaux "amis" (il n'est que de voir la composition de l'administration parisienne actuelle, et jusqu'à quel niveau de recrutement l'engagement politique de gauche est recherché, sans parler des quelques 5 000 contractuels et autres chargés de mission dans les cabinets de l'HDV qui sont autant de militants).
Je ne les crois ni incapables ni incompétents, au contraire.
En revanche, je pense qu'ils sont imbus d'eux-mêmes, qu'ils ont un mépris exacerbé pour tout ce qui n'est pas eux, qu'ils sont soupçonneux et dogmatiques, qu'ils sont sûrs d'être investis d'une mission transcendentale, et que rien ne peut les faire dévier de ce qu'ils estiment nécessaire à l'accomplissement de cette mission.
Pour eux, cette mission est de faire le bonheur des gens, fût-ce malgré eux (on a vu ce que çà donnaît sous d'autres cieux...), quel qu'en soit le prix.
Sûrs de leur bon droit, il est hors de question de les embêter avec une quelconque contingence, surtout budgétaire, puisque les moyens sont là pour le bon accomplissement de leur mission. Alors, le reste...
SF a donc raison d'appeler à réagir dorénavant concrètement et à mettre les paroles en actes. Il n'est plus temps de se demander si BD est un vrai socialiste ou pas, pas plus que les écolos et ceux d'ailleurs.
Il y a une gestion à juger, celle d'une municipalité affichée de gauche, qui a ruiné la Ville pour de nombreuses années, sans que l'opposition de droite ne s'en émeuve au-delà du convenable, du moins jusqu'à présent.
Les "repreneurs", quels qu'ils soient, auront la très dure mission de relever la barre, s'ils veulent bien s'en donner la peine et s'ils veulent prendre le problème à bras le corps en toute transparence. On peut leur souhaiter bien du courage !
Ce sera aux Parisiens de décider s'ils veulent encore reculer l'échéance de 6 ans ou arrêter enfin cette gabegie....
C'est donc bien le moment de faire des choix, sans dogmatisme cette fois ...

4.Posté par Gaspardgrognard le 07/10/2011 23:10
Quel réquisitoire !
Sur bien des points, vous avez raison.
Donc, raison de plus pour revoir un peu ce qu'on peut, ce qu'on doit, attendre de politiciens « de gauche ».
Juste un petit ajustement. Cette appellation « de gauche » vient des premières assemblées sous le règne de Louis XVI et où les divers représentants des Français se plaçaient face aux orateurs. À droite, la noblesse, les aristocrates, au centre le clergé et la bourgeoisie d'affaire (naissante) et à gauche le tiers-état, soit tous ceux qui ne possédaient rien, pas de fortune, pas de privilèges, pas d'autres ressources que leur travail, quand les autres voulaient bien leur en donner.
Aujourd'hui, cela s'est quelque peu altéré. On trouve à droite des pauvres et à gauche des bourgeois, voire des « aristocrates » (de souche ou ayant acheté leur " noblesse ").
Pour des personnes comme moi, être de gauche signifie qu'on sache faire la différence entre solidarité et charité, qu'on sache faire la différence entre intérêt général et intérêt particulier et/ou dogmatique.
Qu'on accepte de revoir le rôle des politiciens, qui ne sont plus que des professionnels, faisant carrière.
Des maires « règnent » sur des villes pendant toute leur vie, et ensuite passe le flambeau à fifille ou au p'tit gars.
Des députés qui siègent en permanence pendant des décennies. Quand on ne fait pas de vagues et qu'on se débrouille pour obtenir quelques avantages à des potentats locaux, on peut être député toute une vie élu et réélu.
Donc, être de gauche pour un politicien, selon mon avis, c'est rétablir la limitation des mandats et leur durée.
Ainsi, on pourrait espérer voir dans la chambre des députés, des ouvriers, des employés, des informaticiens, des chimistes, des commerçants, des ingénieurs, enfin des personnes représentantes des corps sociaux de la nation.
Mais peut-être ne suis pas de mon époque ? Trop en retard ou plutôt trop en avance ?
Comme beaucoup de personnes vous attribuez aux socialistes la ruine de certains de nos compatriotes. Or les plus grands prédateurs de notre industrie, de nos laboratoires et nos commerces, ce sont, hélas, plutôt ceux qui sont souvent élus, parce qu'ils seraient très compétents en économie.
Leur compétence dans ce domaine, si on se réfère aux gouvernants nationaux actuels serait plutôt celle de liquidateurs.
Au nom d'une concurrence, ils ont favorisé la disparition des petites entreprises au bénéfice de structures commerciales et industrielles multinationales, qui s'arrangent pour ne pas se faire de réelle concurrence.
Les loups vivent en meute et n'attaquent jamais seuls.
Enfin, car tout ça est bien long pour un forum, il serait temps que le « tiers état » fasse peur aux autres en commençant ce qu'on appelle une « sourde rumeur de révolution ».
C'est pour cela que l'action, prônée par SF est évidemment nécessaire.
En ce qui me concerne, j'ai un peu passé l'âge pour ça. Je suis le passé, vous êtes l'avenir.

5.Posté par Maurice le 10/10/2011 09:35
« être un maire mégalomane, mal conseillé techniquement pour entreprendre des chantiers inutiles, destructeurs, coûteux et dans certains cas (le tramway) d'un autre âge ? »
Comme si ce maire avait besoin de ça pour faire ce qu'il veut !
IL FAIT ce qu'il veut et peu importe les avis contraire ou conseils qui lui sont donnés, les Parisiens en ont eu des preuves depuis de nombreuses années après les rencontres qui ont été faites en pure perte de temps, mais utile pour les neuneus qui y croient encore.
Il est un bourreur de mou !!

6.Posté par Incognitototo le 10/10/2011 11:33
Totalement d'accord avec Gaspardgrognard, donc presque inutile d'en rajouter... À Paris, c'est vraiment l'homme qui est en cause : ses incompétences, ses mensonges, ses revirements, ses alliances douteuses... Rien à voir avec le "positionnement" politique, d'ailleurs, je suis devenu un opposant à Delanoë dès que j'ai vu qu'il ne tiendrait pas ses promesses sociales, leur préférant ses délires de grands travaux.

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