A ceux qui auraient vraiment la mémoire courte, le Delanopolis propose en un double CLIC CLIC de redécouvrir l'histoire énigmatique et édifiante du 104, inauguré en fanfare et vainement promis, malgré des dépenses d'ores et déjà supérieures à 200 millions d'euros, au destin de point de rencontre branchetouille entre artistes de tous poils et publics de toutes plumes.
Las ! Les déboires de cet éléphant blanc, cinglants et ruineux, étaient prévisibles.
Que faire alors de cette glaciale étendue, rattrapée par son passé d'anciennes Pompes funèbres ? Pour une fois, reconnaissons à Delanoë et sa bande une vraie capacité à surprendre et innover. Chapeau bas : le lieu de création artistique hype et pointu promis à un milieu culturel ébahi se voit désormais promu au rang de marché aux esclaves. Rien de tel pour le remplir. Et pas n'importe quel type d'esclaves, voyez-vous : des vieux ! Alias des "séniors".
Ceux-ci étaient conviés à venir le 1er décembre "sans rendez-vous mais avec un C.V." trouver le job salvateur au 104. Un C. V. ? Cela peut être utile, il est vrai, pour une embauche. Dans le grand hall vide, le chiffre mirobolant de 2.000 emplois proposés scintillait comme un sapin de Noël, des entreprises promettant de faire leurs emplettes du troisième âge. Pôle emploi, agences d'intérim, petites annonces et autres chasseurs de têtes n'avaient qu'à bien se tenir. Là où ces incompétents échouent à faire se rencontrer offre squelettique et demande abondante, le 104 a terrassé l'hydre du chômage des plus de 50 ans. En une journée, le compte de la précarité des Vieux fut réglé. Ne reste plus qu'à attendre (longtemps) le chiffre des embauches réelles. Merci le 104 qui a enfin trouvé sa vocation.
L'histoire ne dit pas à l'issue de quel concours de beauté et après quelle inspection sanitaire ces "Séniors" seront départagés. Le Delanopolis n'émettra qu'une réserve en forme de question : la mairie avait-elle prévu un dentiste pour inspecter les mâchoires des candidats ? La Villette n'étant pas si loin, il fallait au moins ça pour rendre également hommage au souvenir du marché aux bestiaux. Et gare aux mauvais esprits qui remarqueront que, de Pompes funèbres, le 104, après une incursion méritoire mais ingrate dans la culture, est passé à asile de jour pour nos anciens. Un peu comme une remontée dans le temps ?
Las ! Les déboires de cet éléphant blanc, cinglants et ruineux, étaient prévisibles.
Que faire alors de cette glaciale étendue, rattrapée par son passé d'anciennes Pompes funèbres ? Pour une fois, reconnaissons à Delanoë et sa bande une vraie capacité à surprendre et innover. Chapeau bas : le lieu de création artistique hype et pointu promis à un milieu culturel ébahi se voit désormais promu au rang de marché aux esclaves. Rien de tel pour le remplir. Et pas n'importe quel type d'esclaves, voyez-vous : des vieux ! Alias des "séniors".
Ceux-ci étaient conviés à venir le 1er décembre "sans rendez-vous mais avec un C.V." trouver le job salvateur au 104. Un C. V. ? Cela peut être utile, il est vrai, pour une embauche. Dans le grand hall vide, le chiffre mirobolant de 2.000 emplois proposés scintillait comme un sapin de Noël, des entreprises promettant de faire leurs emplettes du troisième âge. Pôle emploi, agences d'intérim, petites annonces et autres chasseurs de têtes n'avaient qu'à bien se tenir. Là où ces incompétents échouent à faire se rencontrer offre squelettique et demande abondante, le 104 a terrassé l'hydre du chômage des plus de 50 ans. En une journée, le compte de la précarité des Vieux fut réglé. Ne reste plus qu'à attendre (longtemps) le chiffre des embauches réelles. Merci le 104 qui a enfin trouvé sa vocation.
L'histoire ne dit pas à l'issue de quel concours de beauté et après quelle inspection sanitaire ces "Séniors" seront départagés. Le Delanopolis n'émettra qu'une réserve en forme de question : la mairie avait-elle prévu un dentiste pour inspecter les mâchoires des candidats ? La Villette n'étant pas si loin, il fallait au moins ça pour rendre également hommage au souvenir du marché aux bestiaux. Et gare aux mauvais esprits qui remarqueront que, de Pompes funèbres, le 104, après une incursion méritoire mais ingrate dans la culture, est passé à asile de jour pour nos anciens. Un peu comme une remontée dans le temps ?