Une image d'un temps jadis, où l'on pouvait tourner autour des jolies dames !
"Cher Monsieur,
Ma rogne est à son comble… alors que les enquiquinements – pour rester poli – ne font que commencer.
Hier, je me dirige vers l’arrêt du 75 au bas de la rue du faubourg du Temple ; 4’ d’attente qui se transforment vite en 7’, la rue étant bloquée par la thrombose pour cause de réduction à une seule file jusqu’à la place de la République, elle-même en travaux (mais j’y reviens).
Le bus arrive, je monte ; à ma grande surprise, il tourne alors à gauche pour emprunter le boulevard Jules Ferry, tourner ensuite à droite avenue de la République (où un arrêt a été installé devant chez Darty, soit bien loin de celui qui jouxtait la bouche de métro) ; ensuite, eh bien c’est le bouquet : le terre-plein central étant désormais condamné, la promenade en bus permet aux passagers qui n’ont que cela à faire d’apprécier un tour de place – ponctuée de multiples arrêts dus aux feux et à l’état démentiel de la circulation – pour enfin ( !) aller embouquer la passe de la rue du Temple.
Voyez le croquis : on croit rêver ! On se moque des gens ! C’est un complot !
Pour un trajet d’environ 400m en ligne droite que suivait le bus sur les trois arrêts Jules-Ferry/République/République-Turbigo, on passe désormais à près de 1000m d’embouteillages pour un parcours en lacets !
Déjà irrité, je pars donc ce matin pour prendre le 75 à l’arrêt République-Turbigo et marche déjà 600m au lieu des 100m que je parcourais auparavant : inutile de perdre mon temps, me dis-je, à attendre le bus et une fois à bord au long de cet itinéraire délirant. Je consulte les horaires de la RATP et quitte mon domicile un peu plus tôt évidemment.
Las, arrivé devant l’arrêt je constate que le temps d’attente s’est sensiblement allongé, passant de 8’ – au moment où je fermais ma porte - à 12’ – au moment où j’atteins l’arrêt !
J’attends un peu et constate que les 12’ se transforment en 13, puis en 14.
Furieux, je fais 200m en sens inverse pour aller prendre le métro, sale, bruyant et nauséabond que dix ans de mandature socialo-écologiste n’ont pas amélioré : il est vrai que nous avons le vélib® que le monde entier nous envie, système collectivo-individuel-communicant réservé aux gens jeunes et bien portants qui peuvent aller travailler en flânant, en se reposant dans un espace urbain convivial, républicain, citoyen éco-participatif et festif (je crois n’avoir rien oublié).
Quant au transport de masse silencieux, rapide, sûr et confortable dont les parisiens ont besoin… Mais je ne suis pas « cool » : la ligne 2 et – un peu – la 5 sont « déjà » dotées de nouvelles rames ! Que du bonheur® !
Ce soir, je reprendrai le métro pour rentrer et demain, je reprendrai le métro pour partir.
Ma vie n’est pas une longue suite de vacances. Que du bonheur®."
A suivre abondamment, hélas ...
Ma rogne est à son comble… alors que les enquiquinements – pour rester poli – ne font que commencer.
Hier, je me dirige vers l’arrêt du 75 au bas de la rue du faubourg du Temple ; 4’ d’attente qui se transforment vite en 7’, la rue étant bloquée par la thrombose pour cause de réduction à une seule file jusqu’à la place de la République, elle-même en travaux (mais j’y reviens).
Le bus arrive, je monte ; à ma grande surprise, il tourne alors à gauche pour emprunter le boulevard Jules Ferry, tourner ensuite à droite avenue de la République (où un arrêt a été installé devant chez Darty, soit bien loin de celui qui jouxtait la bouche de métro) ; ensuite, eh bien c’est le bouquet : le terre-plein central étant désormais condamné, la promenade en bus permet aux passagers qui n’ont que cela à faire d’apprécier un tour de place – ponctuée de multiples arrêts dus aux feux et à l’état démentiel de la circulation – pour enfin ( !) aller embouquer la passe de la rue du Temple.
Voyez le croquis : on croit rêver ! On se moque des gens ! C’est un complot !
Pour un trajet d’environ 400m en ligne droite que suivait le bus sur les trois arrêts Jules-Ferry/République/République-Turbigo, on passe désormais à près de 1000m d’embouteillages pour un parcours en lacets !
Déjà irrité, je pars donc ce matin pour prendre le 75 à l’arrêt République-Turbigo et marche déjà 600m au lieu des 100m que je parcourais auparavant : inutile de perdre mon temps, me dis-je, à attendre le bus et une fois à bord au long de cet itinéraire délirant. Je consulte les horaires de la RATP et quitte mon domicile un peu plus tôt évidemment.
Las, arrivé devant l’arrêt je constate que le temps d’attente s’est sensiblement allongé, passant de 8’ – au moment où je fermais ma porte - à 12’ – au moment où j’atteins l’arrêt !
J’attends un peu et constate que les 12’ se transforment en 13, puis en 14.
Furieux, je fais 200m en sens inverse pour aller prendre le métro, sale, bruyant et nauséabond que dix ans de mandature socialo-écologiste n’ont pas amélioré : il est vrai que nous avons le vélib® que le monde entier nous envie, système collectivo-individuel-communicant réservé aux gens jeunes et bien portants qui peuvent aller travailler en flânant, en se reposant dans un espace urbain convivial, républicain, citoyen éco-participatif et festif (je crois n’avoir rien oublié).
Quant au transport de masse silencieux, rapide, sûr et confortable dont les parisiens ont besoin… Mais je ne suis pas « cool » : la ligne 2 et – un peu – la 5 sont « déjà » dotées de nouvelles rames ! Que du bonheur® !
Ce soir, je reprendrai le métro pour rentrer et demain, je reprendrai le métro pour partir.
Ma vie n’est pas une longue suite de vacances. Que du bonheur®."
A suivre abondamment, hélas ...