"Les machinistes du T3 et leur syndicat CGT ne cessent d’alerter la direction de la RATP et la municipalité de Paris, représentée au STIF, sur les conditions de sécurité pour les voyageurs, comme pour les autres usagers de la voie publique.
Ils mettent en cause le caractère irréaliste voire irresponsable des objectifs de vitesse édictés par le STIF : augmenter la vitesse moyenne du tramway progressivement de 16 à 18 puis à 20 km/h. Augmenter la vitesse de 2km/h sur une ligne de 7,9km représente un gain de temps pratiquement négligeable pour les voyageurs, qui n’empruntent dans leur grande majorité la ligne que sur un tronçon. Les préoccupations des directions de la RATP et du STIF sont en réalité assez éloignées de celles des usagers des transports en commun. Elles visent une à augmentation du rendement, passant par une diminution des temps de battement, l’ajout de rotations supplémentaires et une augmentation du trafic de 11 000 voyageurs par jour. Perspectives bien hasardeuses sans augmentation du nombre d’agents ni de rames...
La poursuite de tels objectifs est à très court terme incompatible avec les impératifs de sécurité les plus élémentaires. Les agents ont ’expérience du T1 en Seine Saint-Denis : les tentatives d’augmentation de la vitesse moyenne se sont soldées par de multiples accidents corporels, quelques uns mortels. En juin dernier, ils ont mené sur ces questions une lutte d’un haut niveau, interpellant notamment les élus au Conseil du 14ème Arrondissement.
Une enquête rigoureuse, menée par la CGT Bus et l’Ugict CGT, vient de démontrer, s’il en était encore besoin, la justesse des revendications des agents du T3. Les chronométrages établis par les syndicalistes (recoupant ceux des services de la RATP) établissent formellement que le « tableau de marche» c'est-à-dire la vitesse commerciale appliquée à 18km/h, est intenable !
Les agents de la RATP, mais aussi les usagers et les riverains, tous concernés, doivent utiliser l’enquête publique sur la prolongation du T3 vers l’est parisien pour intervenir en direction de la RATP, du STIF, et des élus, pour exiger de rompre avec la logique de marchandisation du service public, pour exiger les dizaines d'embauches statutaires nécessaires à la réalisation d'un service public performant, sûr, et de qualité sur le T3 comme sur l'ensemble du réseau!"
Rhétorique syndicale mise à part, force est de constater que, pour tenter de rendre le tramway plus attractif qu'il ne l'est en réalité, ses gestionnaires et la ville de Paris ne reculent devant aucun risque. C'est étonnant ...
Ils mettent en cause le caractère irréaliste voire irresponsable des objectifs de vitesse édictés par le STIF : augmenter la vitesse moyenne du tramway progressivement de 16 à 18 puis à 20 km/h. Augmenter la vitesse de 2km/h sur une ligne de 7,9km représente un gain de temps pratiquement négligeable pour les voyageurs, qui n’empruntent dans leur grande majorité la ligne que sur un tronçon. Les préoccupations des directions de la RATP et du STIF sont en réalité assez éloignées de celles des usagers des transports en commun. Elles visent une à augmentation du rendement, passant par une diminution des temps de battement, l’ajout de rotations supplémentaires et une augmentation du trafic de 11 000 voyageurs par jour. Perspectives bien hasardeuses sans augmentation du nombre d’agents ni de rames...
La poursuite de tels objectifs est à très court terme incompatible avec les impératifs de sécurité les plus élémentaires. Les agents ont ’expérience du T1 en Seine Saint-Denis : les tentatives d’augmentation de la vitesse moyenne se sont soldées par de multiples accidents corporels, quelques uns mortels. En juin dernier, ils ont mené sur ces questions une lutte d’un haut niveau, interpellant notamment les élus au Conseil du 14ème Arrondissement.
Une enquête rigoureuse, menée par la CGT Bus et l’Ugict CGT, vient de démontrer, s’il en était encore besoin, la justesse des revendications des agents du T3. Les chronométrages établis par les syndicalistes (recoupant ceux des services de la RATP) établissent formellement que le « tableau de marche» c'est-à-dire la vitesse commerciale appliquée à 18km/h, est intenable !
Les agents de la RATP, mais aussi les usagers et les riverains, tous concernés, doivent utiliser l’enquête publique sur la prolongation du T3 vers l’est parisien pour intervenir en direction de la RATP, du STIF, et des élus, pour exiger de rompre avec la logique de marchandisation du service public, pour exiger les dizaines d'embauches statutaires nécessaires à la réalisation d'un service public performant, sûr, et de qualité sur le T3 comme sur l'ensemble du réseau!"
Rhétorique syndicale mise à part, force est de constater que, pour tenter de rendre le tramway plus attractif qu'il ne l'est en réalité, ses gestionnaires et la ville de Paris ne reculent devant aucun risque. C'est étonnant ...