Delanopolis ? Ho-Chi-Minh Ville ?
Les juristes ont coutume de dire que nul n'est fondé à tirer parti de sa propre turpitude. C'est pourtant ce qu'essaient de faire les Verts en protestant contre le stationnement des motos et scooters sur les trottoirs.
Ces incohérents personnages ont en effet largement contribué à l'explosion du nombre de deux-roues motorisées, qui a triplé à Paris ces huit dernières années (bien plus d'ailleurs que dans les villes de province). Pour s'extraire de la glu circulatoire qu'ont répandue les baupinistes (emportant les delanoistes sur leur passage durant leur première mandature), le recours à ce mode de transport est quasi-inévitable, notamment pour tous ceux qui doivent se déplacer rapidement et plusieurs fois par jour dans Paris et qui sont chargés.
Il suffit de se promener cinq minutes dans les rues parisiennes pour constater que cette prolifération entraîne l'occupation d'une large fraction des trottoirs par des motocyclistes en mal de stationnement. Du bout des lèvres, la mairie a donc accepté d'aménager des emplacements sur les trottoirs, dès lors qu'ils font plus de 6,5 mètres de large.
D'où une soudaine levée de boucliers des Verts, qui s'insurgent contre la perspective de voir ces emplacements quitter la chaussée et qui réclament un accroissement de la répression !
Cette intéressante histoire illustre à merveille les effets pervers et les contradictions de la politique municipale en matière de circulation. A quoi bon prétendre élargir les trottoirs ou y installer des pistes cyclables si, au même moment, on fabrique des centaines de milliers de motards contraints d'y stationner ? On découvre alors comment ces soi-disant libertaires verts en viennent à réclamer des contrôles, des policiers et des sanctions quand leurs joujoux sont cassés.
De l'immaturité en politique ...
Ces incohérents personnages ont en effet largement contribué à l'explosion du nombre de deux-roues motorisées, qui a triplé à Paris ces huit dernières années (bien plus d'ailleurs que dans les villes de province). Pour s'extraire de la glu circulatoire qu'ont répandue les baupinistes (emportant les delanoistes sur leur passage durant leur première mandature), le recours à ce mode de transport est quasi-inévitable, notamment pour tous ceux qui doivent se déplacer rapidement et plusieurs fois par jour dans Paris et qui sont chargés.
Il suffit de se promener cinq minutes dans les rues parisiennes pour constater que cette prolifération entraîne l'occupation d'une large fraction des trottoirs par des motocyclistes en mal de stationnement. Du bout des lèvres, la mairie a donc accepté d'aménager des emplacements sur les trottoirs, dès lors qu'ils font plus de 6,5 mètres de large.
D'où une soudaine levée de boucliers des Verts, qui s'insurgent contre la perspective de voir ces emplacements quitter la chaussée et qui réclament un accroissement de la répression !
Cette intéressante histoire illustre à merveille les effets pervers et les contradictions de la politique municipale en matière de circulation. A quoi bon prétendre élargir les trottoirs ou y installer des pistes cyclables si, au même moment, on fabrique des centaines de milliers de motards contraints d'y stationner ? On découvre alors comment ces soi-disant libertaires verts en viennent à réclamer des contrôles, des policiers et des sanctions quand leurs joujoux sont cassés.
De l'immaturité en politique ...