Le hasard fit donc bien les choses en conduisant mes pas, il y a deux semaines, au Petit Gymnase, où l’on entre par une porte dérobée qui conduit à une vaste cave voûtée tout à côté du théâtre de feu Mary Bell, dans le Xème arrondissement.
On y donnait, comme on disait autrefois, une petite pièce à deux acteurs où il est question de psychanalyse, de l’interprétation de Cyrano de Bergerac, d’assassinats et autres thérapies individuelles et collectives. Elle s’appelle « traitement de choc ». Vous comprendrez pourquoi en allant la voir. Les comédiens sont excellents. Julie Cavanna, sympathiquement gironde, et Chris Orlandi, dont le personnage étrange et décalé vous fera aller de surprise en surprise. Il y a un texte, il est travaillé, il est contemporain, il connaît quand même ses classiques, il n’est pas démago et on passe un bon moment. Le tout dans un dénuement scénique qui fleure son théâtre amateur mais qui n’est que le reflet de la pauvreté qui accable la culture à Paris dès lors qu’elle ne se repaît pas de copinages. Ce sont pourtant des professionnels qui sont à l’œuvre et bien à l’œuvre. Profitez donc de ce qu’ils ne sont pas pris d’assaut, vous ferez une bonne affaire.
La pièce est jouée un lundi sur deux, en alternance avec un « one man show » du même Chris Orlandi, dont le sujet semble aussi tâter de la psychanalyse, mais que je n’ai pas vu. Renseignez-vous et réservez en appelant le théâtre du Gymnase dont vous trouverez le numéro sur les pages jaunes. Je ne vais pas tout faire à votre place, non mais.
On y donnait, comme on disait autrefois, une petite pièce à deux acteurs où il est question de psychanalyse, de l’interprétation de Cyrano de Bergerac, d’assassinats et autres thérapies individuelles et collectives. Elle s’appelle « traitement de choc ». Vous comprendrez pourquoi en allant la voir. Les comédiens sont excellents. Julie Cavanna, sympathiquement gironde, et Chris Orlandi, dont le personnage étrange et décalé vous fera aller de surprise en surprise. Il y a un texte, il est travaillé, il est contemporain, il connaît quand même ses classiques, il n’est pas démago et on passe un bon moment. Le tout dans un dénuement scénique qui fleure son théâtre amateur mais qui n’est que le reflet de la pauvreté qui accable la culture à Paris dès lors qu’elle ne se repaît pas de copinages. Ce sont pourtant des professionnels qui sont à l’œuvre et bien à l’œuvre. Profitez donc de ce qu’ils ne sont pas pris d’assaut, vous ferez une bonne affaire.
La pièce est jouée un lundi sur deux, en alternance avec un « one man show » du même Chris Orlandi, dont le sujet semble aussi tâter de la psychanalyse, mais que je n’ai pas vu. Renseignez-vous et réservez en appelant le théâtre du Gymnase dont vous trouverez le numéro sur les pages jaunes. Je ne vais pas tout faire à votre place, non mais.