Après avoir décrit le triste quotidien des employés de Cyclocity, la filiale de Decaux exploitant le Vélib', Bakchich nous apprend que le turn'over y est pire que chez Mac Do et que l'ancienneté moyenne est inférieure à un an. Les syndicats ont dénombré 128 licenciements en 2008 alors que l'entreprise ne compterait que 280 salariés ! Et une vingtaine d'affaires ont été portées devant les prud'hommes.
Cette surexploitation va-t-elle de pair avec celle des contribuables parisiens ?
La question mérite d'être posée car le représentant du syndicat Sud-Solidaires de Cyclocity accuse son employeur de gonfler les chiffres de Vélib' dégradés, lesquels doivent être indemnisés par la ville à raison de 400 euros par unité. Outre cette exagération du nombre de sinistres, les salariés ont fait leurs calculs et considèrent qu'un Vélib' neuf ne revient pas plus de 280 euros à Decaux. On serait donc en présence d'une double arnaque : sur le nombre de vélos détériorés et sur la valeur de chacun d'entre eux.
Rappelons en outre que l'avenant qui a été signé par la ville de Paris et une filiale de Decaux à ce sujet est extrêmement ambigu. Il prévoit ces remboursements à l'occasion de l'extension de Vélib' en banlieue et, dans ces conditions, il n'y a aucune raison que les Vélib' dégradés ou volés à Paris soient concernés par cette fleur faite à Decaux. Mais comment savoir où le Vélib' a été cassé ni où il a réellement disparu ? Tout prend l'eau dans ce contrat ni fait ni à faire.
Ces zones d'ombre devront être éclairées lorsque la ville demandera à ses élus de voter les crédits nécessaires à ces vilains arrangements. En attendant, il serait indispensable qu'une commission d'enquête soit constituée de manière pluraliste pour que les Parisiens soient informés de ce qui se passe réellement avec Vélib' et leur argent.
D'après vous, quand sera-t-elle créée ?
Cette surexploitation va-t-elle de pair avec celle des contribuables parisiens ?
La question mérite d'être posée car le représentant du syndicat Sud-Solidaires de Cyclocity accuse son employeur de gonfler les chiffres de Vélib' dégradés, lesquels doivent être indemnisés par la ville à raison de 400 euros par unité. Outre cette exagération du nombre de sinistres, les salariés ont fait leurs calculs et considèrent qu'un Vélib' neuf ne revient pas plus de 280 euros à Decaux. On serait donc en présence d'une double arnaque : sur le nombre de vélos détériorés et sur la valeur de chacun d'entre eux.
Rappelons en outre que l'avenant qui a été signé par la ville de Paris et une filiale de Decaux à ce sujet est extrêmement ambigu. Il prévoit ces remboursements à l'occasion de l'extension de Vélib' en banlieue et, dans ces conditions, il n'y a aucune raison que les Vélib' dégradés ou volés à Paris soient concernés par cette fleur faite à Decaux. Mais comment savoir où le Vélib' a été cassé ni où il a réellement disparu ? Tout prend l'eau dans ce contrat ni fait ni à faire.
Ces zones d'ombre devront être éclairées lorsque la ville demandera à ses élus de voter les crédits nécessaires à ces vilains arrangements. En attendant, il serait indispensable qu'une commission d'enquête soit constituée de manière pluraliste pour que les Parisiens soient informés de ce qui se passe réellement avec Vélib' et leur argent.
D'après vous, quand sera-t-elle créée ?