Merci à Incognitoto ( dont le blog est consultable en cliquant ici), d'avoir préparé cet édifiant exercice d'arithmétique.
"Le Vélib' fête ses trois ans d'existence.
Quelle "excellente" idée pour un service "public", ô combien vital, d'avoir échangé les coûts d'exploitation des Vélib' contre des recettes publicitaires, en essayant de nous faire croire que ça ne coûterait rien aux Parisiens…
Tout d'abord, quelques chiffres - issus, en partie, d'un article du Canard du 21 juillet 2010, page 8, intitulé "Vélib'erté chérie" par "D.F." - sur les données du problème, (je sais que vous détestez ça, mais vous verrez, c'est très instructif) :
- les recettes publicitaires en question ont été estimées à 570 millions d'euros pour 1.628 panneaux publicitaires, dont la concession a été octroyée pour 10 ans à JC Decaux (oui, le même que la gauche combattait, quand elle était dans l'opposition municipale) !!! Soit 57 millions d'euros de recettes publicitaires non perçues par an, dont 5 % de redevance reviendrait cependant à la Ville de Paris, soit 2,85 millions d'euros par an (cette dernière info reste cependant à confirmer) (Note du Delanopolis : 5 % c'est un minimum),
- bon an mal an, il y a 20 600 vélos mis à la disposition des usagers (Note du Delanopolis : en réalité, il y en a moins du fait des dégradations non immédiatement réparées, ce qui devrait conduire à augmenter encore tous les ratios par bicyclette détaillés ci-après) ,
- en 3 ans, 80 millions de trajets ont été effectués,
- le nombre d'abonnés est passé de 200.000 à 162.000 en deux ans,
- d'après l'exploitant (JC Decaux) 1.500 vélos doivent être réparés tous les jours, ce qui représente, toujours d'après l'exploitant, un coût de 1.000 euros par vélo et par an !!! Soit 20,6 millions d'euros. Fin octobre 2009 et depuis juillet 2007, 80 % des 20 600 Vélib' mis en service avaient subi des actes de vandalismes ou des vols (dernier chiffre connu de fin 2007 : 1 000 vols de vélo, dont certains se retrouvent jusqu'en Roumanie !) ; et ces chiffres sont toujours en augmentation…
- l'abonnement annuel est actuellement de 29 euros par an, soit un budget annuel de 4,698 millions d'euros pour 162 000 abonnés. La mairie envisage de le passer à 40 euros en allongeant le temps de trajet gratuit (d'une demi-heure à trois quarts d'heure), dans le but de faire face aux coûts de réparation supplémentaires réclamés par l'exploitant, mais également, paradoxalement, pour endiguer la baisse des abonnements (oui, oui, il fallait y penser, augmenter un prix quand la demande baisse : "gloire à nos magnifiques dirigeants qui ne savent plus quoi inventer pour faire gober leurs décisions absurdes")…
Avertissement : pour les questions qui vont suivre, en l'absence de données fiables (qui se chiffrent en milliards (!!!) d'euros, quand même...), nous ne tiendrons pas compte :
- des coûts initiaux des différentes "concertations", enquêtes et études bidons qui ont été nécessaires pour passer de "l'idée" à sa réalisation,
- des coûts de voiries (pistes cyclables, balisages, aménagements urbains, coûts (directs et indirects) de ces travaux et d'emprises sur la voirie, et cetera, et cetera) qui ont été nécessaires pour "transformer" tous les Parisiens (et bientôt les banlieusards) en cyclistes. Bons Princes, nous considérerons que tous ces (saccages) travaux profitent à tous les vélocipédistes, même s'ils (emmerdent et pénalisent) ne profitent guère au reste de la population,
- des coûts de communication et de lancement de cette (tartufferie) opération destinée à éduquer les masses aux grands principes écologiques et à faire faire du sport (à cette bande de fainéants) aux citoyens, surtout pour Paris qui est très adapté à ce genre de transport pour tous, vu que ça monte et ça descend tout le temps et que les périmètres de déplacement sont extrêmement étendus,
- des investissements concernant l'installation des 1.205 stations Vélib' parisiennes (hors banlieue) ; de la mise au point et de l'acquisition des 20 600 tanks vélos destinés à durer ; ainsi que de l'installation des 1.628 panneaux à publicité déroulante ; ce qui permet de multiplier par 3 le nombre de messages publicitaires des 1 280 (de 2m²) et 348 panneaux (de 8m²) supplémentaires obtenus par JC Decaux. On remarquera au passage pour ce dernier point, la grande (imbécillité) cohérence qui consiste à faire financer un dispositif censé être issu des idéologies écologistes par de la publicité commerciale qui pollue le paysage urbain et qui pousse à la consommation !!!
- des coûts d'exploitation indirects : gestion et administration du dispositif, communication, décisions politiques, et cetera…. générés par (ce délire) cette "révolution",
- des coûts directs et indirects induits : augmentation des accidents, augmentation des infractions routières dues aux vélos, embouteillages, allongement des temps de transport pour les autres usagers de la voirie, pollution supplémentaire, pertes d'emplois dans Paris intra-muros, et caetera… générés par (ces conneries) cette "révolution",
- de l'excédent brut d'exploitation (bénéfice, incluant les amortissements, avant charges financières et charges exceptionnelles) de JC Decaux, ni même de la ville de Paris (pas de chiffres du CA généré par les trajets au-delà d'une demi-heure, ni des recettes publicitaires complémentaires) qui semblent, de toute façon, négligeables, puisque l'exploitant affirme qu'il en est de sa poche pour gérer le dispositif, (ses recettes publicitaires complémentaires ne couvrant pas les charges et amortissements directs) et que la ville de Paris n'envisagerait quand même pas d'augmenter l'abonnement annuel, si elle gagnait de l'argent avec sa "brillante" idée (mais sait-on jamais ?...).
Ouf… vous y êtes, c'est bien clair, on y va ?
Alors, à vos calculettes et passons maintenant aux questions (niveau CM1, je vous le rappelle) :
- Question 1 : quel est le coût de revient moyen d'un trajet en Vélib' depuis 3 ans ?
- La bonne réponse : 2,31 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] / [ 80 millions (nombre de déplacements pour 3 ans) / 3 (pour ramener ce nombre à une année) ] - Rappelons au passage, qu'un trajet de métro (1,4 milliards de déplacements annuels) n'est subventionné pour l'ensemble des dessertes de l'IDF, qu'à hauteur de 0,85 euros (presque 3 fois moins).
Sans même rapporter ces chiffres au kilomètre parcouru, ni même à la proportionnalité du nombre d’utilisateurs, qui démultiplierait la disparité, on remarque quand même qu'il y a "comme un problème" que nous illustrerons simplement par ce tableau :
"Le Vélib' fête ses trois ans d'existence.
Quelle "excellente" idée pour un service "public", ô combien vital, d'avoir échangé les coûts d'exploitation des Vélib' contre des recettes publicitaires, en essayant de nous faire croire que ça ne coûterait rien aux Parisiens…
Tout d'abord, quelques chiffres - issus, en partie, d'un article du Canard du 21 juillet 2010, page 8, intitulé "Vélib'erté chérie" par "D.F." - sur les données du problème, (je sais que vous détestez ça, mais vous verrez, c'est très instructif) :
- les recettes publicitaires en question ont été estimées à 570 millions d'euros pour 1.628 panneaux publicitaires, dont la concession a été octroyée pour 10 ans à JC Decaux (oui, le même que la gauche combattait, quand elle était dans l'opposition municipale) !!! Soit 57 millions d'euros de recettes publicitaires non perçues par an, dont 5 % de redevance reviendrait cependant à la Ville de Paris, soit 2,85 millions d'euros par an (cette dernière info reste cependant à confirmer) (Note du Delanopolis : 5 % c'est un minimum),
- bon an mal an, il y a 20 600 vélos mis à la disposition des usagers (Note du Delanopolis : en réalité, il y en a moins du fait des dégradations non immédiatement réparées, ce qui devrait conduire à augmenter encore tous les ratios par bicyclette détaillés ci-après) ,
- en 3 ans, 80 millions de trajets ont été effectués,
- le nombre d'abonnés est passé de 200.000 à 162.000 en deux ans,
- d'après l'exploitant (JC Decaux) 1.500 vélos doivent être réparés tous les jours, ce qui représente, toujours d'après l'exploitant, un coût de 1.000 euros par vélo et par an !!! Soit 20,6 millions d'euros. Fin octobre 2009 et depuis juillet 2007, 80 % des 20 600 Vélib' mis en service avaient subi des actes de vandalismes ou des vols (dernier chiffre connu de fin 2007 : 1 000 vols de vélo, dont certains se retrouvent jusqu'en Roumanie !) ; et ces chiffres sont toujours en augmentation…
- l'abonnement annuel est actuellement de 29 euros par an, soit un budget annuel de 4,698 millions d'euros pour 162 000 abonnés. La mairie envisage de le passer à 40 euros en allongeant le temps de trajet gratuit (d'une demi-heure à trois quarts d'heure), dans le but de faire face aux coûts de réparation supplémentaires réclamés par l'exploitant, mais également, paradoxalement, pour endiguer la baisse des abonnements (oui, oui, il fallait y penser, augmenter un prix quand la demande baisse : "gloire à nos magnifiques dirigeants qui ne savent plus quoi inventer pour faire gober leurs décisions absurdes")…
Avertissement : pour les questions qui vont suivre, en l'absence de données fiables (qui se chiffrent en milliards (!!!) d'euros, quand même...), nous ne tiendrons pas compte :
- des coûts initiaux des différentes "concertations", enquêtes et études bidons qui ont été nécessaires pour passer de "l'idée" à sa réalisation,
- des coûts de voiries (pistes cyclables, balisages, aménagements urbains, coûts (directs et indirects) de ces travaux et d'emprises sur la voirie, et cetera, et cetera) qui ont été nécessaires pour "transformer" tous les Parisiens (et bientôt les banlieusards) en cyclistes. Bons Princes, nous considérerons que tous ces (saccages) travaux profitent à tous les vélocipédistes, même s'ils (emmerdent et pénalisent) ne profitent guère au reste de la population,
- des coûts de communication et de lancement de cette (tartufferie) opération destinée à éduquer les masses aux grands principes écologiques et à faire faire du sport (à cette bande de fainéants) aux citoyens, surtout pour Paris qui est très adapté à ce genre de transport pour tous, vu que ça monte et ça descend tout le temps et que les périmètres de déplacement sont extrêmement étendus,
- des investissements concernant l'installation des 1.205 stations Vélib' parisiennes (hors banlieue) ; de la mise au point et de l'acquisition des 20 600 tanks vélos destinés à durer ; ainsi que de l'installation des 1.628 panneaux à publicité déroulante ; ce qui permet de multiplier par 3 le nombre de messages publicitaires des 1 280 (de 2m²) et 348 panneaux (de 8m²) supplémentaires obtenus par JC Decaux. On remarquera au passage pour ce dernier point, la grande (imbécillité) cohérence qui consiste à faire financer un dispositif censé être issu des idéologies écologistes par de la publicité commerciale qui pollue le paysage urbain et qui pousse à la consommation !!!
- des coûts d'exploitation indirects : gestion et administration du dispositif, communication, décisions politiques, et cetera…. générés par (ce délire) cette "révolution",
- des coûts directs et indirects induits : augmentation des accidents, augmentation des infractions routières dues aux vélos, embouteillages, allongement des temps de transport pour les autres usagers de la voirie, pollution supplémentaire, pertes d'emplois dans Paris intra-muros, et caetera… générés par (ces conneries) cette "révolution",
- de l'excédent brut d'exploitation (bénéfice, incluant les amortissements, avant charges financières et charges exceptionnelles) de JC Decaux, ni même de la ville de Paris (pas de chiffres du CA généré par les trajets au-delà d'une demi-heure, ni des recettes publicitaires complémentaires) qui semblent, de toute façon, négligeables, puisque l'exploitant affirme qu'il en est de sa poche pour gérer le dispositif, (ses recettes publicitaires complémentaires ne couvrant pas les charges et amortissements directs) et que la ville de Paris n'envisagerait quand même pas d'augmenter l'abonnement annuel, si elle gagnait de l'argent avec sa "brillante" idée (mais sait-on jamais ?...).
Ouf… vous y êtes, c'est bien clair, on y va ?
Alors, à vos calculettes et passons maintenant aux questions (niveau CM1, je vous le rappelle) :
- Question 1 : quel est le coût de revient moyen d'un trajet en Vélib' depuis 3 ans ?
- La bonne réponse : 2,31 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] / [ 80 millions (nombre de déplacements pour 3 ans) / 3 (pour ramener ce nombre à une année) ] - Rappelons au passage, qu'un trajet de métro (1,4 milliards de déplacements annuels) n'est subventionné pour l'ensemble des dessertes de l'IDF, qu'à hauteur de 0,85 euros (presque 3 fois moins).
Sans même rapporter ces chiffres au kilomètre parcouru, ni même à la proportionnalité du nombre d’utilisateurs, qui démultiplierait la disparité, on remarque quand même qu'il y a "comme un problème" que nous illustrerons simplement par ce tableau :
L'utilisateur de métro autofinance donc son trajet 6,8 fois plus qu'un Vélibiste et les subventions dans le coût du trajet sont 2,5 fois plus importantes pour un Vélibiste que pour un usager du métro… Un hasard ? Non, une "vraie" volonté politique, dont on peut saluer au passage la pertinence, l'équité et le sens des priorités…
- Question 2 : combien chaque utilisateur de Vélib' a-t-il reçu en moyenne de subvention pour la seule dernière année (attention, il y a un piège) ?
- Réponse : 351,85 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) ] / [ 162 000 (le nombre d'abonnés en juillet 2010) ] - Le piège : il ne fallait pas tenir compte ici, des 4,698 millions d'euros qui sont autofinancés par les utilisateurs. Par ailleurs, cela veut également dire qu'en fonction du nombre d'abonnés, il recevra tous les ans (pendant 10 ans) à peu près cette subvention, payé par tous les contribuables, utilisateurs et non-utilisateurs.
- Question 3 : à combien revient le prix d'un vélo et sa mise à disposition par an ?
- Réponse : 2 995,05 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] / [ 20 600 (le nombre de vélos disponibles) ]
- Question 4 : combien auront coûté ce vélo et sa mise à disposition dans dix ans (facile) ?
- Réponse : 29 950,50 euros. Soit, pour ceux qui n'arriveraient pas à se rendre compte de l'énormité : 196 462,31 FF (le prix d'une petite maison en grande banlieue ou en Province, ou encore du prix à la construction d’un studio à Paris).
- Démonstration : [ 2 995,05 € (le coût d'un vélo par an) X 10 (le nombre d'années en concession pour 20 600 vélos) ]
- Question 5 : toute chose égale par ailleurs, combien coûteront au total 10 années de Vélib' (plusieurs démonstrations possibles) ?
- 616,98 millions d'euros.
Démonstration : [ 29 995,05 euros (coût d'un vélo sur 10 ans) X 20 600 (nombre de vélos) ] ; ou encore [ [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] X 10 (le nombre d'années) ]
- Question 6 : en sachant que fin 2007, il y avait 2.193.031 habitants (enfants inclus) dans Paris intra-muros, combien de vélos aurait-on pu offrir sur 10 ans à chaque Parisien, en partant du prix d'un bon vélo européen (prix fabricant) d'environ 250 € TTC (rappelons au passage qu'un vélo chinois pas terrible, c'est environ 40 €, coût de livraison inclus) ?
- 1,13 vélos.
Démonstration : [ [ 619,98 millions d'euros (coût des Vélib' sur 10 ans) / 2 193 031 (nombre d'habitants de Paris) ] / 250 euros (coût d'un vélo européen) ] - Je vous rappelle que pour la division, bien que non commutative (c'est au programme du CM1), on peut indifféremment diviser le coût total par le nombre d'habitants puis par le prix d'un vélo ; ou le coût total par le prix d'un vélo puis par le nombre d'habitants…
Question subsidiaire, et au prix d'un vélo chinois, ça donne quoi ? Ça donne 7,03 vélos par Parisien sur 10 ans !!!
Bon, j'arrête là, tant on pourrait encore ergoter sur le fait que les utilisateurs de Vélib' (banlieusards et touristes inclus) ne représentent que 7,39 % de la population parisienne ou encore que les trajets de tous les vélos ne représentent que 0,05 % des déplacements totaux journaliers (source le STIF et 3 % d'après les "sources" parisiennes. Ne riez pas c'est vrai ! Mais, faut dire qu'ils ne calculent pas pareil, ni la même chose…), alors qu'ils absorbent des sommes colossales, totalement disproportionnées et inéquitables du budget de la Ville de Paris ; et progressivement des banlieues qui s'y mettent aussi.
Je serais curieux de connaître, moi, la répartition de la nature des déplacements en vélo, entre ceux dictés par le "plaisir" et ceux concernant le professionnel… Ou, autrement dit, à quoi et à qui servent cette débauche de dépenses ? Je vous rappelle au passage que nous n’avons exploré que les coûts d’exploitation, ceux des investissements (notamment de voirie) et coûts indirects, sont totalement insensés puisqu’ils se chiffrent en plusieurs milliards d’euros, que nous payons tous, pour le seul plaisir de quelques-uns…
Les chiffres sont vraiment implacables, ils ne laissent aucune place à la démagogie et à la propagande permanentes de la Ville de Paris.
Questions "accessoires" qui resteront probablement sans réponse :
- Combien de temps faudra-t-il pour que nos dirigeants s'aperçoivent qu'ils auraient pu offrir un vélo de qualité européenne, à chaque Parisien pour beaucoup moins cher (68,7 millions d'économies) et en plus en boostant les services de proximité ?
- Des vélos électriques auraient-ils rendu le dispositif plus attrayant ? Mais de combien aurait-on alors multiplié les coûts actuels, qui sont déjà disproportionnés par rapport à tous les autres besoins des Parisiens qui ne sont pas satisfaits ? (Note, dans la série toujours plus haut toujours plus fort dans la connerie : un projet de subvention de 25 % du prix d‘achat TTC des vélos à assistance électrique neufs pour un maximum de 400 € a été adopté en septembre 2009 par le Conseil de Paris. Un dispositif similaire est déjà en vigueur depuis mars 2009, concernant l’achat de cyclomoteurs électriques neufs.)
- Pourquoi Delanoë qui était un honnête homme avant 2002 ( Note du Delanopolis : ah ?) est-il devenu ce qu'il est aujourd'hui ? Un politique (de plus) démagogue, menteur, despotique, autiste du bon sens, qui a abandonné toutes ses promesses sociales en rase campagne, pour s'adonner, sans retenue, à la politique-spectacle et paillettes à tous les étages, pendant que la misère devient le paysage quotidien des Parisiens ?
Ce qui reste (incroyable abracadabrantesque bizarre grotesque dingue terrible incompréhensible) "magnifique" dans cette histoire, digne des plus grandes mauvaises bonnes idées des décisions politiques, c'est, que, mises à part de toutes petites réserves (sur l'augmentation des accidents, par exemple, ou autres "broutilles"), un grand nombre de médias (France Soir, Le Parisien, Le Point, et cetera, et même Le Figaro, un comble) continuent à parler du Vélib' comme "d'une grande réussite" (Sic !!!).
Sans même évoquer la persistance dans l'erreur et le mensonge permanent de la Mairie de Paris (ils sont trop engagés, maintenant, pour avouer publiquement qu'ils se sont trompés), c'est à se demander si les journalistes en question ont poursuivi leur scolarité au-delà d'une classe de CE2…"
Félicitations monsieur Incognitoto, vous avez brillamment obtenu votre certificat d'études en delanopolissonneries !
- Question 2 : combien chaque utilisateur de Vélib' a-t-il reçu en moyenne de subvention pour la seule dernière année (attention, il y a un piège) ?
- Réponse : 351,85 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) ] / [ 162 000 (le nombre d'abonnés en juillet 2010) ] - Le piège : il ne fallait pas tenir compte ici, des 4,698 millions d'euros qui sont autofinancés par les utilisateurs. Par ailleurs, cela veut également dire qu'en fonction du nombre d'abonnés, il recevra tous les ans (pendant 10 ans) à peu près cette subvention, payé par tous les contribuables, utilisateurs et non-utilisateurs.
- Question 3 : à combien revient le prix d'un vélo et sa mise à disposition par an ?
- Réponse : 2 995,05 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] / [ 20 600 (le nombre de vélos disponibles) ]
- Question 4 : combien auront coûté ce vélo et sa mise à disposition dans dix ans (facile) ?
- Réponse : 29 950,50 euros. Soit, pour ceux qui n'arriveraient pas à se rendre compte de l'énormité : 196 462,31 FF (le prix d'une petite maison en grande banlieue ou en Province, ou encore du prix à la construction d’un studio à Paris).
- Démonstration : [ 2 995,05 € (le coût d'un vélo par an) X 10 (le nombre d'années en concession pour 20 600 vélos) ]
- Question 5 : toute chose égale par ailleurs, combien coûteront au total 10 années de Vélib' (plusieurs démonstrations possibles) ?
- 616,98 millions d'euros.
Démonstration : [ 29 995,05 euros (coût d'un vélo sur 10 ans) X 20 600 (nombre de vélos) ] ; ou encore [ [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] X 10 (le nombre d'années) ]
- Question 6 : en sachant que fin 2007, il y avait 2.193.031 habitants (enfants inclus) dans Paris intra-muros, combien de vélos aurait-on pu offrir sur 10 ans à chaque Parisien, en partant du prix d'un bon vélo européen (prix fabricant) d'environ 250 € TTC (rappelons au passage qu'un vélo chinois pas terrible, c'est environ 40 €, coût de livraison inclus) ?
- 1,13 vélos.
Démonstration : [ [ 619,98 millions d'euros (coût des Vélib' sur 10 ans) / 2 193 031 (nombre d'habitants de Paris) ] / 250 euros (coût d'un vélo européen) ] - Je vous rappelle que pour la division, bien que non commutative (c'est au programme du CM1), on peut indifféremment diviser le coût total par le nombre d'habitants puis par le prix d'un vélo ; ou le coût total par le prix d'un vélo puis par le nombre d'habitants…
Question subsidiaire, et au prix d'un vélo chinois, ça donne quoi ? Ça donne 7,03 vélos par Parisien sur 10 ans !!!
Bon, j'arrête là, tant on pourrait encore ergoter sur le fait que les utilisateurs de Vélib' (banlieusards et touristes inclus) ne représentent que 7,39 % de la population parisienne ou encore que les trajets de tous les vélos ne représentent que 0,05 % des déplacements totaux journaliers (source le STIF et 3 % d'après les "sources" parisiennes. Ne riez pas c'est vrai ! Mais, faut dire qu'ils ne calculent pas pareil, ni la même chose…), alors qu'ils absorbent des sommes colossales, totalement disproportionnées et inéquitables du budget de la Ville de Paris ; et progressivement des banlieues qui s'y mettent aussi.
Je serais curieux de connaître, moi, la répartition de la nature des déplacements en vélo, entre ceux dictés par le "plaisir" et ceux concernant le professionnel… Ou, autrement dit, à quoi et à qui servent cette débauche de dépenses ? Je vous rappelle au passage que nous n’avons exploré que les coûts d’exploitation, ceux des investissements (notamment de voirie) et coûts indirects, sont totalement insensés puisqu’ils se chiffrent en plusieurs milliards d’euros, que nous payons tous, pour le seul plaisir de quelques-uns…
Les chiffres sont vraiment implacables, ils ne laissent aucune place à la démagogie et à la propagande permanentes de la Ville de Paris.
Questions "accessoires" qui resteront probablement sans réponse :
- Combien de temps faudra-t-il pour que nos dirigeants s'aperçoivent qu'ils auraient pu offrir un vélo de qualité européenne, à chaque Parisien pour beaucoup moins cher (68,7 millions d'économies) et en plus en boostant les services de proximité ?
- Des vélos électriques auraient-ils rendu le dispositif plus attrayant ? Mais de combien aurait-on alors multiplié les coûts actuels, qui sont déjà disproportionnés par rapport à tous les autres besoins des Parisiens qui ne sont pas satisfaits ? (Note, dans la série toujours plus haut toujours plus fort dans la connerie : un projet de subvention de 25 % du prix d‘achat TTC des vélos à assistance électrique neufs pour un maximum de 400 € a été adopté en septembre 2009 par le Conseil de Paris. Un dispositif similaire est déjà en vigueur depuis mars 2009, concernant l’achat de cyclomoteurs électriques neufs.)
- Pourquoi Delanoë qui était un honnête homme avant 2002 ( Note du Delanopolis : ah ?) est-il devenu ce qu'il est aujourd'hui ? Un politique (de plus) démagogue, menteur, despotique, autiste du bon sens, qui a abandonné toutes ses promesses sociales en rase campagne, pour s'adonner, sans retenue, à la politique-spectacle et paillettes à tous les étages, pendant que la misère devient le paysage quotidien des Parisiens ?
Ce qui reste (incroyable abracadabrantesque bizarre grotesque dingue terrible incompréhensible) "magnifique" dans cette histoire, digne des plus grandes mauvaises bonnes idées des décisions politiques, c'est, que, mises à part de toutes petites réserves (sur l'augmentation des accidents, par exemple, ou autres "broutilles"), un grand nombre de médias (France Soir, Le Parisien, Le Point, et cetera, et même Le Figaro, un comble) continuent à parler du Vélib' comme "d'une grande réussite" (Sic !!!).
Sans même évoquer la persistance dans l'erreur et le mensonge permanent de la Mairie de Paris (ils sont trop engagés, maintenant, pour avouer publiquement qu'ils se sont trompés), c'est à se demander si les journalistes en question ont poursuivi leur scolarité au-delà d'une classe de CE2…"
Félicitations monsieur Incognitoto, vous avez brillamment obtenu votre certificat d'études en delanopolissonneries !