Si vous la voyez, faites des photos-souvenir !
S'obstinant, malgré son coût exorbitant, à tenter de faire fonctionner la navette fluviale séquanaise Voguéo, Delanoë & co sont tombés sur un nouvel os dérivant sur les eaux : les maires de l'ouest de l'Île-de-France ont décidé d'arrêter les frais car les kayaks se rebiffent !
Interrompu en juin 2011 après trois ans d’expérimentation ratée, le réseau de transport fluvial sur la Seine devait reprendre du service à l’été 2013. Les navettes bleu et vert desserviraient alors 30 escales entre les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, à travers trois boucles : Vitry - Maisons-Alfort - Invalides, Tour-Eiffel - Austerlitz et Musée-d’Orsay - Pont-de-Suresnes.
Sauf, nous a appris "le Parisien" la semaine dernière, "que cette dernière ligne risque de ne pas dépasser le pont d’Issy. Lors de la concertation qui s’est terminée début mars, les usagers de la partie ouest de la Seine sont montés au créneau pour dénoncer les nuisances que causerait Voguéo pour les activités nautiques. Huit associations du parc de l’île de Monsieur à Sèvres, regroupant 900 rameurs, 500 kayakistes et 150 régatiers, ont écrit au ministre des Sports et au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) pour faire barrage aux navettes.
« Avec un passage toutes les dix minutes, la circulation de Voguéo sur notre bassin entraînera une augmentation du trafic fluvial de 400%. C’est incompatible avec les activités du parc nautique », conteste François Baton, président de l’ACBB Aviron, premier club de France. « Par ailleurs, le tracé de la ligne ouest suit le trajet du T2, cela ne représente donc aucun intérêt de transport public. »
Les associations ont reçu le soutien du maire (UMP) de Sèvres, François Kosciusko-Morizet, qui a émis « un avis défavorable au projet Voguéo en l’état actuel ». Son voisin, Eric Berdoati, maire (UMP) de Saint-Cloud, a écrit au Stif pour dire qu’il ne souhaitait pas d’escale dans sa ville. « Les plus grandes incertitudes pèsent sur l’équilibre économique du système. Un service de transport coûtant 200000 € par an n’est pas envisageable pour notre commune », juge l’élu.
Face à ces récriminations tous azimuts, le Stif se prépare à faire machine arrière. « Ça fait beaucoup, reconnaît Pierre Serne, vice-président (EELV) du Stif. Par précaution, nous demandons aux candidats à la délégation de service public de proposer une variante avec une boucle ouest qui se terminerait au pont d’Issy. »
Bref, après avoir englouti des millions d'euros dans cette galère fluviale, Delanoë et ses complices n'ont pas fini de boire le bouillon et d'écoper aux frais des contribuables.
Quant à Autolib', qui était censé monter rapidement en puissance pour aller vers les 200 000 abonnés, le dispositif fait perdre toujours autant de places de stationnement et est toujours très peu utilisé malgré les proclamations fumigènes de Bolloré.
La meilleure preuve en est la multiplication des articles dans Direct matin et soir, journaux gratuits propriétés de Bolloré, qui ne manquent pas une occasion de crier à l'innovation planétaire et au génie et de faire de la pub pour des essais gratuits de la Bollo-Bobo-Car. Leur répétition comique est le signe d'un profond désarroi et il est toujours aussi difficile d'avoir des chiffres fiables sur les recettes de ce nouveau gouffre dont les pertes, il faut le rappeler, seront pour la pomme de la mairie dès lors qu'elles excèderont 60 millions d'euros.
Parisiens, à vos porte-monnaie !
Interrompu en juin 2011 après trois ans d’expérimentation ratée, le réseau de transport fluvial sur la Seine devait reprendre du service à l’été 2013. Les navettes bleu et vert desserviraient alors 30 escales entre les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, à travers trois boucles : Vitry - Maisons-Alfort - Invalides, Tour-Eiffel - Austerlitz et Musée-d’Orsay - Pont-de-Suresnes.
Sauf, nous a appris "le Parisien" la semaine dernière, "que cette dernière ligne risque de ne pas dépasser le pont d’Issy. Lors de la concertation qui s’est terminée début mars, les usagers de la partie ouest de la Seine sont montés au créneau pour dénoncer les nuisances que causerait Voguéo pour les activités nautiques. Huit associations du parc de l’île de Monsieur à Sèvres, regroupant 900 rameurs, 500 kayakistes et 150 régatiers, ont écrit au ministre des Sports et au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) pour faire barrage aux navettes.
« Avec un passage toutes les dix minutes, la circulation de Voguéo sur notre bassin entraînera une augmentation du trafic fluvial de 400%. C’est incompatible avec les activités du parc nautique », conteste François Baton, président de l’ACBB Aviron, premier club de France. « Par ailleurs, le tracé de la ligne ouest suit le trajet du T2, cela ne représente donc aucun intérêt de transport public. »
Les associations ont reçu le soutien du maire (UMP) de Sèvres, François Kosciusko-Morizet, qui a émis « un avis défavorable au projet Voguéo en l’état actuel ». Son voisin, Eric Berdoati, maire (UMP) de Saint-Cloud, a écrit au Stif pour dire qu’il ne souhaitait pas d’escale dans sa ville. « Les plus grandes incertitudes pèsent sur l’équilibre économique du système. Un service de transport coûtant 200000 € par an n’est pas envisageable pour notre commune », juge l’élu.
Face à ces récriminations tous azimuts, le Stif se prépare à faire machine arrière. « Ça fait beaucoup, reconnaît Pierre Serne, vice-président (EELV) du Stif. Par précaution, nous demandons aux candidats à la délégation de service public de proposer une variante avec une boucle ouest qui se terminerait au pont d’Issy. »
Bref, après avoir englouti des millions d'euros dans cette galère fluviale, Delanoë et ses complices n'ont pas fini de boire le bouillon et d'écoper aux frais des contribuables.
Quant à Autolib', qui était censé monter rapidement en puissance pour aller vers les 200 000 abonnés, le dispositif fait perdre toujours autant de places de stationnement et est toujours très peu utilisé malgré les proclamations fumigènes de Bolloré.
La meilleure preuve en est la multiplication des articles dans Direct matin et soir, journaux gratuits propriétés de Bolloré, qui ne manquent pas une occasion de crier à l'innovation planétaire et au génie et de faire de la pub pour des essais gratuits de la Bollo-Bobo-Car. Leur répétition comique est le signe d'un profond désarroi et il est toujours aussi difficile d'avoir des chiffres fiables sur les recettes de ce nouveau gouffre dont les pertes, il faut le rappeler, seront pour la pomme de la mairie dès lors qu'elles excèderont 60 millions d'euros.
Parisiens, à vos porte-monnaie !