Dans un premier temps, les représentants du personnel ont dénoncé la fin de non-recevoir opposée à leurs demandes de dialogue :
" Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a décidé par la voix de son adjoint à la culture Christophe Girard, de supprimer tous débats sur la santé au travail liée aux ondes électromagnétiques (Wifi et Rfid) .
Le Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris avait voté en novembre 2007 un moratoire sur le développement des bornes Wi-fi dans les établissements culturels, et avait de ce fait lancé un débat sur les possibles dangers des ondes électromagnétiques au travail.
La Ville de Paris veut utiliser cette instance pour rebrancher sans concertation les bornes wi-fi débranchées dans quatre bibliothèques parisiennes. Pour parvenir à cet objectif, Bertrand Delanoë et Christophe Girard ont décidé de récuser les experts désignés par les membres élus siégeant dans cette instance et représentant les personnels.
Quand la réalité dérange, Bertrand Delanoë, en bon démocrate, escamote la vérité.
Les partenaires sociaux ne peuvent accepter que les CHS soient uniquement des chambres d’enregistrements destinées à valider les orientations du Maire. Il semble que Bertrand Delanoë considère les instances paritaires comme des obstacles à ses décisions.
Devant cette mascarade, la majorité des représentants du Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles boycottera cette réunion programmée pour le jeudi 18 septembre à l’Hôtel de Ville.
Déniant aux personnels toutes qualités de citoyens, la future « Grande conférence Citoyenne » sur l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé, proposée par Bertrand Delanoë et votée par le Conseil de Paris en juin 2008, semble d’ores et déjà mort-née.
Bertrand Delanoë fera t-il pour la France ce qu’il fait pour Paris ?"
Espérons que non !
Christophe Girard se contentant de rétorquer que les craintes des représentants du personnel n'ont aucun fondement scientifique, ces derniers ont cherché du renfort auprès des associations "Priartém" et "Agir pour l'Environnement" qui dénoncent : " l'empressement et l'entêtement avec lequel la Mairie souhaite généraliser une technologie sans fil, le Wifi, dont les conséquences sanitaires demeurent largement inconnues. Après avoir récusé les représentants d'Agir pour l'Environnement et Priartém, sollicités par les syndicats pour intervenir dans le cadre du Comité d'Hygiène et de Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles, la Mairie de Paris justifie sa position en arguant du fait que les seuils d'exposition seraient de 80 à 400 fois inférieurs à la réglementation française.
Les associations rappellent que le protocole sur lequel reposent les mesures réalisées par la Mairie de Paris dans les bibliothèques, défini pour les fréquences du GSM, n'a pas été adapté à celles du Wifi, ce qui rend aléatoires les résultats obtenus.
Elles constatent qu'il est pour le moins étonnant qu'un seuil puisse être établi avant même que des études scientifiques aient été menées. Un seuil est fixé pour éviter une exposition promotrice d'effets sur la santé. Dès lors qu'aucune étude n'a été menée pour vérifier l'innocuité du Wifi sur la santé, sur quels éléments scientifiques peuvent bien être fondés ces seuils évoqués par la Mairie de Paris ?
Elles mettent en garde la Mairie de Paris contre un raisonnement qui ferait du décret du 3 mai 2002, la référence en matière de protection des populations. Les associations rappellent que les seuils réglementaires évoqués par la Mairie de Paris ont été adopté par décret d'application signé le 03 mai 2002, veille d'un changement de majorité, préparé par le conseiller de Lionel Jospin, Jean-Noël Tronc, devenu ultérieurement président-directeur d'Orange France. Les associations ont toujours contesté le niveau des seuils fixés par ce décret qu'elles jugent totalement inadapté à la protection des riverains d'antennes relais. Elles regrettent que la Mairie, au nom de l'idéologie du « tout sans fil » n'ait même pas voulu entendre les propositions alternatives qu'elles pouvaient faire en termes de connexions câblées susceptibles d'apporter un service tout aussi performant."
Si un jour il se révélait dans ce dossier que, à l'instar de l'amiante, les élites gouvernantes et sachantes avaient fait fi des mises en garde réitérées de professionnels de terrain tenus pour quantité négligeable, il y aurait des responsabilités à rechercher à la mairie de Paris ...
" Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a décidé par la voix de son adjoint à la culture Christophe Girard, de supprimer tous débats sur la santé au travail liée aux ondes électromagnétiques (Wifi et Rfid) .
Le Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris avait voté en novembre 2007 un moratoire sur le développement des bornes Wi-fi dans les établissements culturels, et avait de ce fait lancé un débat sur les possibles dangers des ondes électromagnétiques au travail.
La Ville de Paris veut utiliser cette instance pour rebrancher sans concertation les bornes wi-fi débranchées dans quatre bibliothèques parisiennes. Pour parvenir à cet objectif, Bertrand Delanoë et Christophe Girard ont décidé de récuser les experts désignés par les membres élus siégeant dans cette instance et représentant les personnels.
Quand la réalité dérange, Bertrand Delanoë, en bon démocrate, escamote la vérité.
Les partenaires sociaux ne peuvent accepter que les CHS soient uniquement des chambres d’enregistrements destinées à valider les orientations du Maire. Il semble que Bertrand Delanoë considère les instances paritaires comme des obstacles à ses décisions.
Devant cette mascarade, la majorité des représentants du Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles boycottera cette réunion programmée pour le jeudi 18 septembre à l’Hôtel de Ville.
Déniant aux personnels toutes qualités de citoyens, la future « Grande conférence Citoyenne » sur l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé, proposée par Bertrand Delanoë et votée par le Conseil de Paris en juin 2008, semble d’ores et déjà mort-née.
Bertrand Delanoë fera t-il pour la France ce qu’il fait pour Paris ?"
Espérons que non !
Christophe Girard se contentant de rétorquer que les craintes des représentants du personnel n'ont aucun fondement scientifique, ces derniers ont cherché du renfort auprès des associations "Priartém" et "Agir pour l'Environnement" qui dénoncent : " l'empressement et l'entêtement avec lequel la Mairie souhaite généraliser une technologie sans fil, le Wifi, dont les conséquences sanitaires demeurent largement inconnues. Après avoir récusé les représentants d'Agir pour l'Environnement et Priartém, sollicités par les syndicats pour intervenir dans le cadre du Comité d'Hygiène et de Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles, la Mairie de Paris justifie sa position en arguant du fait que les seuils d'exposition seraient de 80 à 400 fois inférieurs à la réglementation française.
Les associations rappellent que le protocole sur lequel reposent les mesures réalisées par la Mairie de Paris dans les bibliothèques, défini pour les fréquences du GSM, n'a pas été adapté à celles du Wifi, ce qui rend aléatoires les résultats obtenus.
Elles constatent qu'il est pour le moins étonnant qu'un seuil puisse être établi avant même que des études scientifiques aient été menées. Un seuil est fixé pour éviter une exposition promotrice d'effets sur la santé. Dès lors qu'aucune étude n'a été menée pour vérifier l'innocuité du Wifi sur la santé, sur quels éléments scientifiques peuvent bien être fondés ces seuils évoqués par la Mairie de Paris ?
Elles mettent en garde la Mairie de Paris contre un raisonnement qui ferait du décret du 3 mai 2002, la référence en matière de protection des populations. Les associations rappellent que les seuils réglementaires évoqués par la Mairie de Paris ont été adopté par décret d'application signé le 03 mai 2002, veille d'un changement de majorité, préparé par le conseiller de Lionel Jospin, Jean-Noël Tronc, devenu ultérieurement président-directeur d'Orange France. Les associations ont toujours contesté le niveau des seuils fixés par ce décret qu'elles jugent totalement inadapté à la protection des riverains d'antennes relais. Elles regrettent que la Mairie, au nom de l'idéologie du « tout sans fil » n'ait même pas voulu entendre les propositions alternatives qu'elles pouvaient faire en termes de connexions câblées susceptibles d'apporter un service tout aussi performant."
Si un jour il se révélait dans ce dossier que, à l'instar de l'amiante, les élites gouvernantes et sachantes avaient fait fi des mises en garde réitérées de professionnels de terrain tenus pour quantité négligeable, il y aurait des responsabilités à rechercher à la mairie de Paris ...