"Le musée du Petit Palais et la Ville de Paris accueillent jusqu’au 20 août 2010 une exposition consacrée à l’œuvre d’Yves Saint Laurent. A l’occasion de cette exposition sont vendus bijoux, foulards siglés, catalogues d’exposition, livres, cartes postales et autres produits dérivés dans une gamme de prix allant jusqu’à 320 euros.
En cas d’erreur de caisse ou de vol de produit Yves Saint Laurent, ce sont les employés de la boutique, agents de surveillance ou vacataires à qui on impose de mettre la main à la poche. Ce sont donc les smicards de la culture qui devront compenser le manque à gagner ! La privatisation des profits et la socialisation des pertes au pays du luxe, de la création et de l’événementiel !
Le syndicat Supap-FSU propose, pour corriger cette situation, que dorénavant tous les personnels participant à la vente d’objets et de tickets de l’exposition Yves Saint Laurent perçoivent une part importante des bénéfices. Au cas où la Ville de Paris ne pourrait accéder à cette requête de redistribution des richesses, il demande qu’aucun espace marchand ne soit présent au Petit Palais, ni dans aucun des autres musées de la Ville de Paris qui ont les mêmes pratiques scandaleuses.
Il est impensable que M. Pierre Bergé, parrain de l’exposition à l’engagement humaniste reconnu, ne condamne de telles méthodes."
On sait que le prix des costumes de Delanoë avait fait jaser lors des dernières municipales. Grâce au Supap, il en a un de plus gratuitement ...
En cas d’erreur de caisse ou de vol de produit Yves Saint Laurent, ce sont les employés de la boutique, agents de surveillance ou vacataires à qui on impose de mettre la main à la poche. Ce sont donc les smicards de la culture qui devront compenser le manque à gagner ! La privatisation des profits et la socialisation des pertes au pays du luxe, de la création et de l’événementiel !
Le syndicat Supap-FSU propose, pour corriger cette situation, que dorénavant tous les personnels participant à la vente d’objets et de tickets de l’exposition Yves Saint Laurent perçoivent une part importante des bénéfices. Au cas où la Ville de Paris ne pourrait accéder à cette requête de redistribution des richesses, il demande qu’aucun espace marchand ne soit présent au Petit Palais, ni dans aucun des autres musées de la Ville de Paris qui ont les mêmes pratiques scandaleuses.
Il est impensable que M. Pierre Bergé, parrain de l’exposition à l’engagement humaniste reconnu, ne condamne de telles méthodes."
On sait que le prix des costumes de Delanoë avait fait jaser lors des dernières municipales. Grâce au Supap, il en a un de plus gratuitement ...