C'est comment qu'on freine ?
Résumons : la direction reste muette face à l’énormité des problèmes rencontrés à la fois par les utilisateurs et les salariés. Les problèmes de ces derniers étant d’après les syndicats gravissimes un préavis de grève a été déposé.
Outre le non-respect de beaucoup d’aspects du code du travail, et la perte de nombreux avantages financiers, certains salariés sont complètement démotivés, épuisés, dégoûtés. Ceux à qui j’ai parlé sont des anciens de chez « cyclo » (Cyclocity de JCDecaux).
Ils ont connu l’avant et l’après, même si tout n’était pas rose avant désormais c’est la cata, malgré la bataille qu’ils ont mené pour être repris par Smoovengo.
Au quotidien dans leurs opérations de maintenance ils font face à des aberrations : ils n’ont pas toujours les bons outils à dispo, toutes les réparations doivent être faites à l’atelier même si certaines mineures auraient pu être faite en station (ce que faisait Cyclocity).
Ce retour systématique à l’atelier leur prend beaucoup de temps. Le technicien à qui je parlais transportait ses outils dans une boîte en carton dont le fond tien avec du scotch : en effet ils n’avaient plus de sacoche à lui donner.
Parfois ils arrivent en station et il y a tous les vélos de la station à réparer mais pas assez de place dans la camionnette. Des fois le vélo est réellement coincé mécaniquement et ils sont obligés d’ouvrir le diapason pour le sortir...
D’après eux contacter Vélib' sur les réseaux sociaux est vain : ils ont complètement baissé les bras face à la quantité de plaintes. Le service client par tél ou mail ? Ils n’ont aucune conscience de la réalité du terrain ils sont juste la pour s’excuser et relire les tutos.
Sans donner de chiffres ils pensent que la quantité de vélos bloqués en station est supérieure à la quantité de vélos disponibles, leur liste d’intervention est tellement énorme et s’allonge de jour en jour qu’ils n’en voient plus le bout. À cela s’ajoute la pression la direction.
J’ai ensuite posé des questions très précises sur certains éléments du vélo et des bornes qui posent habituellement problème. Ils ont immédiatement reconnu un manque de fiabilité dans le système.
Pour eux, le système d’accroche est trop complexe par rapport à celui qu’ils ont connu avant ce qui engendre des problèmes d’accroche et de décroche notamment parce qu’il est composé de nombreuses pièces mécaniques.
Ils m’ont même montré un vélo vandalisé en me disant vous voyez en forçant ici avec un outil et en retirant cet élément on peut décrocher le vélo et le voler, ça arrive très souvent et on les retrouve abandonnés, c’est ce qui arrivé à celui-là.
La discussion s’est arrêtée là je devais partir je leur ai souhaité bon courage ils m’ont remercié et m’ont souhaité la même chose en ajoutant : le pire est à venir si la direction ne fait rien, ça va commencer par la grève et ça ne va faire qu’empirer...
Ah sinon je suis parti en métro hein : aucun vélo ne fonctionnait ils en étaient désolés. Évidemment, je ne dirais pas où ni à quelle heure pour ne pas leur causer de tort, inutile de demander...
Outre le non-respect de beaucoup d’aspects du code du travail, et la perte de nombreux avantages financiers, certains salariés sont complètement démotivés, épuisés, dégoûtés. Ceux à qui j’ai parlé sont des anciens de chez « cyclo » (Cyclocity de JCDecaux).
Ils ont connu l’avant et l’après, même si tout n’était pas rose avant désormais c’est la cata, malgré la bataille qu’ils ont mené pour être repris par Smoovengo.
Au quotidien dans leurs opérations de maintenance ils font face à des aberrations : ils n’ont pas toujours les bons outils à dispo, toutes les réparations doivent être faites à l’atelier même si certaines mineures auraient pu être faite en station (ce que faisait Cyclocity).
Ce retour systématique à l’atelier leur prend beaucoup de temps. Le technicien à qui je parlais transportait ses outils dans une boîte en carton dont le fond tien avec du scotch : en effet ils n’avaient plus de sacoche à lui donner.
Parfois ils arrivent en station et il y a tous les vélos de la station à réparer mais pas assez de place dans la camionnette. Des fois le vélo est réellement coincé mécaniquement et ils sont obligés d’ouvrir le diapason pour le sortir...
D’après eux contacter Vélib' sur les réseaux sociaux est vain : ils ont complètement baissé les bras face à la quantité de plaintes. Le service client par tél ou mail ? Ils n’ont aucune conscience de la réalité du terrain ils sont juste la pour s’excuser et relire les tutos.
Sans donner de chiffres ils pensent que la quantité de vélos bloqués en station est supérieure à la quantité de vélos disponibles, leur liste d’intervention est tellement énorme et s’allonge de jour en jour qu’ils n’en voient plus le bout. À cela s’ajoute la pression la direction.
J’ai ensuite posé des questions très précises sur certains éléments du vélo et des bornes qui posent habituellement problème. Ils ont immédiatement reconnu un manque de fiabilité dans le système.
Pour eux, le système d’accroche est trop complexe par rapport à celui qu’ils ont connu avant ce qui engendre des problèmes d’accroche et de décroche notamment parce qu’il est composé de nombreuses pièces mécaniques.
Ils m’ont même montré un vélo vandalisé en me disant vous voyez en forçant ici avec un outil et en retirant cet élément on peut décrocher le vélo et le voler, ça arrive très souvent et on les retrouve abandonnés, c’est ce qui arrivé à celui-là.
La discussion s’est arrêtée là je devais partir je leur ai souhaité bon courage ils m’ont remercié et m’ont souhaité la même chose en ajoutant : le pire est à venir si la direction ne fait rien, ça va commencer par la grève et ça ne va faire qu’empirer...
Ah sinon je suis parti en métro hein : aucun vélo ne fonctionnait ils en étaient désolés. Évidemment, je ne dirais pas où ni à quelle heure pour ne pas leur causer de tort, inutile de demander...