L'exotisme et l'orientalisme, depuis le début du 19ème siècle, ont lancé de nombreux artistes, qui aventuriers, qui mandés par le pouvoir politique ou accompagnant l'administration coloniale, à la découverte de mondes colorés, bigarrés et merveilleux, de terres lointaines et de leurs peuples étranges.
Du Maghreb jusqu'à Tahiti, les possessions françaises leur offraient une immensité de sensations, d'émotions, de jouissances, de rencontres inattendues.
Beaucoup revinrent avec des tableaux colorés dont le cousinage avec les écoles les plus audacieuses en métropole est évident. De Delacroix aux fauves et aux maîtres de l'Art déco, l'appel du grand lointain se fait vigoureusement sentir.
C'est l'occasion de découvrir ou de mieux apprécier de très talentueux "petits maîtres" si mal nommés. Mentions particulières à Marcel Mouillot et sa recherche plastique épurée en vert et bleu, Prosper Marilhat ou Fernand Lantoine. Mais bien d'autres méritent qu'on aille admirer leurs oeuvres.
Tout ceci est hélas un peu corrompu avec l'inévitable génuflexion des organisateurs qui ne peuvent s'empêcher de nous expliquer combien il faut se souvenir des torts de la France et de sa brutalité dans l'aventure coloniale.
Qu'ils aillent donc voir à Alger ou ailleurs l'état de décrépitude du legs architectural et urbain colonial avant de juger des mérites ou démérites des uns et des autres ! Là où il n'y a pas de richesses naturelles à piller le bilan est plus que maigre.
Bah ! La qualité artistique finit toujours par l'emporter sur l'étroitesse de l'esprit bureaucratique et le politiquement correct.
Du Maghreb jusqu'à Tahiti, les possessions françaises leur offraient une immensité de sensations, d'émotions, de jouissances, de rencontres inattendues.
Beaucoup revinrent avec des tableaux colorés dont le cousinage avec les écoles les plus audacieuses en métropole est évident. De Delacroix aux fauves et aux maîtres de l'Art déco, l'appel du grand lointain se fait vigoureusement sentir.
C'est l'occasion de découvrir ou de mieux apprécier de très talentueux "petits maîtres" si mal nommés. Mentions particulières à Marcel Mouillot et sa recherche plastique épurée en vert et bleu, Prosper Marilhat ou Fernand Lantoine. Mais bien d'autres méritent qu'on aille admirer leurs oeuvres.
Tout ceci est hélas un peu corrompu avec l'inévitable génuflexion des organisateurs qui ne peuvent s'empêcher de nous expliquer combien il faut se souvenir des torts de la France et de sa brutalité dans l'aventure coloniale.
Qu'ils aillent donc voir à Alger ou ailleurs l'état de décrépitude du legs architectural et urbain colonial avant de juger des mérites ou démérites des uns et des autres ! Là où il n'y a pas de richesses naturelles à piller le bilan est plus que maigre.
Bah ! La qualité artistique finit toujours par l'emporter sur l'étroitesse de l'esprit bureaucratique et le politiquement correct.