Pierre Mauroy et Lyne Cohen-Solal ont donc décidé de faire appel du jugement les condamnant dans une affaire d'emploi fictif. Mais ils se contenteront de contester la partie civile de la condamnation, espérant obtenir une amnistie pénale en raison d'une loi bien opportune votée en 1995.
Cette pirouette n'est pas glorieuse et Eric Darques, le contribuable lillois initiateur de la plainte vient d'ailleurs de demander publiquement à Delanoë de retirer sa délégation à son adjointe Cohen-Solal, lui rappelant ses sempiternelles déclarations sur la moralisation de la politique. Le Delanopolis ne voudrait pas décourager cet audacieux citoyen mais il rêve : la morale, pour Delanoë, n'est qu'une formule publicitaire qui s'applique aux autres.
Ce qui est le plus cocasse, c'est qu'au moment même où son adjointe était condamnée et où la mairie gardait le plus épais silence sur le sujet, Delanoë ne craignait pas d'entonner le grand air de la morale outragée à l'occasion du mouvement de protestation de la magistrature.
Et, bien entendu, personne n'a fait le rapprochement pour s'en étonner.
Ah, à propos, c'est une bonne idée de mentionner la condamnation de Cohen-Solal car, sitôt l'amnistie accordée, il ne sera plus possible juridiquement d'en faire état. La loi est claire à ce sujet : "il est interdit à toute personne en ayant eu connaissance, de rappeler sous quelque forme que ce soit ou de laisser subsister dans tout document quelconque les condamnations pénales, les sanctions disciplinaires ou professionnelles et les déchéances effacées par l'amnistie. Toute référence à une condamnation ou à une sanction amnistiée sera punie d'une amende de 500 F à 10.000 F."
Bref, une véritable amnésie collective organisée ! On comprend pourquoi ces honnêtes élus cherchent à l'obtenir au plus vite ... Le Delanopolis ne pourra bientôt plus parler que du volet civil de cette affaire. Ouarf !!!
Cette pirouette n'est pas glorieuse et Eric Darques, le contribuable lillois initiateur de la plainte vient d'ailleurs de demander publiquement à Delanoë de retirer sa délégation à son adjointe Cohen-Solal, lui rappelant ses sempiternelles déclarations sur la moralisation de la politique. Le Delanopolis ne voudrait pas décourager cet audacieux citoyen mais il rêve : la morale, pour Delanoë, n'est qu'une formule publicitaire qui s'applique aux autres.
Ce qui est le plus cocasse, c'est qu'au moment même où son adjointe était condamnée et où la mairie gardait le plus épais silence sur le sujet, Delanoë ne craignait pas d'entonner le grand air de la morale outragée à l'occasion du mouvement de protestation de la magistrature.
Et, bien entendu, personne n'a fait le rapprochement pour s'en étonner.
Ah, à propos, c'est une bonne idée de mentionner la condamnation de Cohen-Solal car, sitôt l'amnistie accordée, il ne sera plus possible juridiquement d'en faire état. La loi est claire à ce sujet : "il est interdit à toute personne en ayant eu connaissance, de rappeler sous quelque forme que ce soit ou de laisser subsister dans tout document quelconque les condamnations pénales, les sanctions disciplinaires ou professionnelles et les déchéances effacées par l'amnistie. Toute référence à une condamnation ou à une sanction amnistiée sera punie d'une amende de 500 F à 10.000 F."
Bref, une véritable amnésie collective organisée ! On comprend pourquoi ces honnêtes élus cherchent à l'obtenir au plus vite ... Le Delanopolis ne pourra bientôt plus parler que du volet civil de cette affaire. Ouarf !!!