On vous laisse imaginer ce que cette carapace donnera quand elle sera grande comme un hectare ou presque ! Le charançon, le cancrelat, le cafard-naüm : il va y avoir embarras du choix pour décrire l'horreur que Delanoë veut léguer au centre de Paris.
Le plus drôle est de lire l'explication gênée donnée sur le site paris.fr : "Etape décisive dans l'avancée des travaux de la canopée : le choix de la teinte du verre. C'est fait. Ce sera donc un fin jaune-vert, teinte qui variera légèrement selon l'ensoleillement et l'angle de vision. Le verre ne sera pas totalement transparent, évitant ainsi l'exposition durant les fortes chaleurs."
Çà par exemple ! Il faudra du verre teinté pour éviter l'exposition pendant les fortes chaleurs ! Il était évidemment impossible d'imaginer le problème plus tôt. Quant à l'argument technique, il ne tient pas : l'exemple de la pyramide du Louvre est là pour démontrer qu'il y a déjà presque 20 ans, quand on voulait du verre épais et à peu-près transparent, on pouvait en obtenir. Le problème c'est que ça coûte cher et que l'explosion de l'addition est telle, dans ce chantier absurde, que la ville est désormais conduite à mégoter sur la qualité des matériaux.
Le scand'Halles continue.