Blocage du marché immobilier parisien : même pour Libé la responsabilité de la mairie ne fait plus de doute !
Même Libération désormais en convient : "La capitale demeure un îlot aux prix insolents emmenés par la demande étrangère et une offre limitée dans cette ville musée où les constructions neuves font figure d’exception. Faute de terrains, faute aussi de volonté municipale d’accroître la densité de peuplement pour le bien-être des heureux nantis déjà proprios." écrit François Sergent dans un éditorial du 30 novembre.
C'est un bon début mais l'analyse ne va pas assez loin. Nos lecteurs connaissent, depuis trois ans, l'enchaînement pervers : le Coefficient d'occupation des sols (Cos) a été réduit, la ville préempte massivement des immeubles en asséchant l'offre qui se réduit à un marché de particuliers à particuliers sur des appartements ; dans un premier temps elle a les moyens de payer car les droits de mutation sont dopés par la hausse des prix et aussi parce qu'elle s'endette, mais aujourd'hui le piège se referme, les transactions s'effondrent, les prix restent élevés et les droits de mutation vont fondre.
Bref, le paradoxe parisien n'est que la traduction du fiasco total de la politique delanoesque en matière de logement.
Allez encore deux et trois ans et vous lirez cela dans Libé ...
Là, il vaut mieux oublier ...
Vendredi 30 Novembre 2012
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