dollar pour l'art
On se souvient des conditions scandaleuses de la construction du bâtiment Vuitton dans le bois de Boulogne.
Quelles que soient les qualités de l'oeuvre de Gehry, elle n'avait rien à faire dans cet espace vert ultra-protégé et aurait été bien plus intelligemment raccordée à la ville en s'installant par exemple sur la Zac Clichy-Batignolles.
Mais le bois de Boulogne c'est plus prout-prout et LVMH avait déjà la concession du jardin d'acclimatation. Laquelle, soit dit en passant, vient de lui être accordée pour une durée supplémentaire de 25 ans. Bienvenue au bois Vuitton !
C'est donc pour des raisons de pure convenance personnelle que le bâtiment de près de 50 mètres de haut a été édifié, grâce à la complicité de tous les partis politiques qui ont même été jusqu'à voter une loi de validation législative pour s'asseoir sur les décisions de justice qui empêchaient cette construction !
Un exemple de capitalisme de connivence digne de figurer dans les anthologies du genre ...
Mais cela ne suffisait pas à Bernard Arnault qui était gêné par la proximité immédiate d'un édifice qui abritait autrefois le musée des arts et traditions populaires. Le bâtiment était piteusement entretenu mais son architecture, due à Jean Dubuisson, était sobre et intéressante, témoignage du début des années 1970.
Qu'à cela ne tienne ! Un appel d'offres a été lancé pour en confier la rénovation et l'exploitation au privé. Et miraculeusement qui l'a emporté ...?
Inutile de vous donner la réponse, vous l'avez devinée. LVMH aura droit à une concession de cinquante ans pour une redevance annuelle misérable de 150 000 euros par an sous prétexte qu'il doit financer l'essentiel du désamiantage.
Les Vuitton boys vont donc pouvoir ouvrir à côté de leur fondation de nouveaux espaces dont une grande partie sera dévolue à des activités lucratives ou qui n'intéressent qu'eux.
Notre suggestion à Arnault : pourquoi ne pas y loger aussi dans un coin sombre un Musée des Arts et traditions socialistes, une idéologie dont on peine à se souvenir à Paris ?
Quelles que soient les qualités de l'oeuvre de Gehry, elle n'avait rien à faire dans cet espace vert ultra-protégé et aurait été bien plus intelligemment raccordée à la ville en s'installant par exemple sur la Zac Clichy-Batignolles.
Mais le bois de Boulogne c'est plus prout-prout et LVMH avait déjà la concession du jardin d'acclimatation. Laquelle, soit dit en passant, vient de lui être accordée pour une durée supplémentaire de 25 ans. Bienvenue au bois Vuitton !
C'est donc pour des raisons de pure convenance personnelle que le bâtiment de près de 50 mètres de haut a été édifié, grâce à la complicité de tous les partis politiques qui ont même été jusqu'à voter une loi de validation législative pour s'asseoir sur les décisions de justice qui empêchaient cette construction !
Un exemple de capitalisme de connivence digne de figurer dans les anthologies du genre ...
Mais cela ne suffisait pas à Bernard Arnault qui était gêné par la proximité immédiate d'un édifice qui abritait autrefois le musée des arts et traditions populaires. Le bâtiment était piteusement entretenu mais son architecture, due à Jean Dubuisson, était sobre et intéressante, témoignage du début des années 1970.
Qu'à cela ne tienne ! Un appel d'offres a été lancé pour en confier la rénovation et l'exploitation au privé. Et miraculeusement qui l'a emporté ...?
Inutile de vous donner la réponse, vous l'avez devinée. LVMH aura droit à une concession de cinquante ans pour une redevance annuelle misérable de 150 000 euros par an sous prétexte qu'il doit financer l'essentiel du désamiantage.
Les Vuitton boys vont donc pouvoir ouvrir à côté de leur fondation de nouveaux espaces dont une grande partie sera dévolue à des activités lucratives ou qui n'intéressent qu'eux.
Notre suggestion à Arnault : pourquoi ne pas y loger aussi dans un coin sombre un Musée des Arts et traditions socialistes, une idéologie dont on peine à se souvenir à Paris ?