Travolta à Paris : l'amour au temps du bulldozer
A cours de démagogie tape-à-l'oeil pour faire pièce aux Verts, les delanoistes, on le sait, ont décidé de s'attaquer à quelques places emblématiques, notamment celle de la République. Mais, si cette dernière est la plus importante de leurs cibles, elle n'est pas la première à passer sous le rouleau-compresseur et le marteau-piqueur municipaux : celle de Clichy a malheureusement ouvert le bal des saccages bien-pensants.
Quelques photographies vous montrent l'étendue du désastre. Vous cliquerez ici pour voir le sort réservé aux arbres de la place et là, pour admirer celui des bancs publics.
Alors, bien sûr, on se dit qu'il ne s'agit que d'une gêne temporaire, que tout cela conduire à la vision idyllique que nous présente la mairie. Hélas non, pas plus que le parvis de la gare du nord ou le boulevard de Magenta ne ressemblent à ce qui était vanté par la propagande municipale (voir les photographies du dossier "Hagard du Nord" dans notre album sur le massacre des rues de Paris). Car la question du contournement de la place et des engorgements est posée, dès lors que la rue de Douai débouchera sur un terre plein infranchissable (voir là). De même, le stationnement devant la pharmacie de garde et le débit de tabac de la place, parmi les plus importants de Paris, va rendre nécessaire des aménagement d'emplacements en "lincoln" qui, à côté des couloirs de bus, vont réduire à peau de chagrin la chaussée, créant des embouteillages permanents ( voir ici pour une préfiguration ).
Cette dérive commence déjà à s'observer dans le coût et la durée du chantier. Un avenant va être voté (voir là l'exposé des motifs) , qui fait passer la durée totale de cette opération de 33 à 45 mois et augmente de plus de 45.000 euros les frais d'études car, voyez-vous, les flux avaient été mal évalués. Nous n'en sommes donc qu'au début de nos ennuis et tout cela aura au moins pour effet de servir d'avertissement sur ce qui pourrait se passer place de la République si les Parisiens se laissent faire et qui serait incomparablement plus grave vu l'énormité du trafic sur cette dernière.
Quelques photographies vous montrent l'étendue du désastre. Vous cliquerez ici pour voir le sort réservé aux arbres de la place et là, pour admirer celui des bancs publics.
Alors, bien sûr, on se dit qu'il ne s'agit que d'une gêne temporaire, que tout cela conduire à la vision idyllique que nous présente la mairie. Hélas non, pas plus que le parvis de la gare du nord ou le boulevard de Magenta ne ressemblent à ce qui était vanté par la propagande municipale (voir les photographies du dossier "Hagard du Nord" dans notre album sur le massacre des rues de Paris). Car la question du contournement de la place et des engorgements est posée, dès lors que la rue de Douai débouchera sur un terre plein infranchissable (voir là). De même, le stationnement devant la pharmacie de garde et le débit de tabac de la place, parmi les plus importants de Paris, va rendre nécessaire des aménagement d'emplacements en "lincoln" qui, à côté des couloirs de bus, vont réduire à peau de chagrin la chaussée, créant des embouteillages permanents ( voir ici pour une préfiguration ).
Cette dérive commence déjà à s'observer dans le coût et la durée du chantier. Un avenant va être voté (voir là l'exposé des motifs) , qui fait passer la durée totale de cette opération de 33 à 45 mois et augmente de plus de 45.000 euros les frais d'études car, voyez-vous, les flux avaient été mal évalués. Nous n'en sommes donc qu'au début de nos ennuis et tout cela aura au moins pour effet de servir d'avertissement sur ce qui pourrait se passer place de la République si les Parisiens se laissent faire et qui serait incomparablement plus grave vu l'énormité du trafic sur cette dernière.