Dissoute en 2006 pour avoir défendu un projet pour les Halles qui ne capitulait pas devant les intérêts particuliers, l'ex SemParisCentre survivait à l'intérieur de la SemParisSeine (voir ici), au moins pour ce qui concerne sa mission de gestion d'un patrimoine immobilier conséquent au centre de Paris.
Continuant à jouer au Méccano, confortablement installés dans leurs bureaux de l'Hôtel de Ville, les caciques du delanoisme ont, cette fois, décidé du transfert de ces immeubles à la SGIM, autre filiale de la ville.
Le prétexte en serait que cette dernière SEM atteindrait ainsi une "masse critique". On se demande à quelle masse il est fait référence, sachant que les activités de l'ancienne SemParisCentre étaient tout à fait bénéficiaires.
Mais le plus suspect, dans toute cette manipulation, est le projet de "conventionnement" des immeubles de l'ex SemParisCentre. En clair, les logements qui s'y trouvent seront considérés désormais comme sociaux, dès lors que leurs occupants sont en-dessous des plafonds de revenus qui permettent d'y prétendre.
Il faut savoir que cela ne changera rien pour beaucoup d'entre eux puisque l'ancienne Sem pratiquait déjà une politique de modération volontaire des loyers et se calait notamment de facto sur les tarifs des P.L.I. Il ne s'agissait de loyers libres qu'en apparence et les logements étaient d'ailleurs attribués par les commissions de la ville.
La différence est donc que, du jour au lendemain, plus de 600 logements auront vocation à être officiellement intégrés dans le patrimoine social, permettant à la ville de progresser vers son objectif de 40.000 créations, mais de manière purement artificielle.
Il existe quand même un coût à tout cela. Pour récupérer ce patrimoine, la SGIM va devoir payer une sorte de dédommagement à la SemParisSeine, pour un montant total de 34 millions d'euros. Quant au personnel en charge de la gestion de ces immeubles, il peut s'attendre à être trimballé ici et là, dans la plus grande tradition du respect pour les salariés qu'on professe dans les partis de "gauche".
Elle est pas belle la mairie ?
Continuant à jouer au Méccano, confortablement installés dans leurs bureaux de l'Hôtel de Ville, les caciques du delanoisme ont, cette fois, décidé du transfert de ces immeubles à la SGIM, autre filiale de la ville.
Le prétexte en serait que cette dernière SEM atteindrait ainsi une "masse critique". On se demande à quelle masse il est fait référence, sachant que les activités de l'ancienne SemParisCentre étaient tout à fait bénéficiaires.
Mais le plus suspect, dans toute cette manipulation, est le projet de "conventionnement" des immeubles de l'ex SemParisCentre. En clair, les logements qui s'y trouvent seront considérés désormais comme sociaux, dès lors que leurs occupants sont en-dessous des plafonds de revenus qui permettent d'y prétendre.
Il faut savoir que cela ne changera rien pour beaucoup d'entre eux puisque l'ancienne Sem pratiquait déjà une politique de modération volontaire des loyers et se calait notamment de facto sur les tarifs des P.L.I. Il ne s'agissait de loyers libres qu'en apparence et les logements étaient d'ailleurs attribués par les commissions de la ville.
La différence est donc que, du jour au lendemain, plus de 600 logements auront vocation à être officiellement intégrés dans le patrimoine social, permettant à la ville de progresser vers son objectif de 40.000 créations, mais de manière purement artificielle.
Il existe quand même un coût à tout cela. Pour récupérer ce patrimoine, la SGIM va devoir payer une sorte de dédommagement à la SemParisSeine, pour un montant total de 34 millions d'euros. Quant au personnel en charge de la gestion de ces immeubles, il peut s'attendre à être trimballé ici et là, dans la plus grande tradition du respect pour les salariés qu'on professe dans les partis de "gauche".
Elle est pas belle la mairie ?